Via de la Plata : Etape N°5, de Almaden de la Plata à El Real de la Jara

Il y eut les journées fleurs, il y eut les journées animaux. Nous découvrons la fierté de cette régions de l'Extrémadure, le "cerdo iberico" ! © Fabienne Bodan

Il y eut les journées fleurs, il y eut les journées animaux. Nous découvrons la fierté de cette régions de l’Extrémadure, le « cerdo iberico » ! © Fabienne Bodan

Qui du cochon ou du pèlerin s'amuse de la présence de l'autre ? Le plaisir est partagé, sans aucun doute. © Fabienne Bodan

Qui du cochon ou du pèlerin s’amuse de la présence de l’autre ? Le plaisir est partagé, sans aucun doute. Avec Christa et Jacques, mes (déjà) fidèles compagnons de route…© Fabienne Bodan

9 avril 2015 :

Aujourd’hui quatrième étape sur la Via de la Plata : Almaden de la Plata -> Real de la Jara. Ces chemins nous réapprennent à nous émerveiller devant la nature. Après les fleurs, ce 9 avril fut la journée animale, et la découverte du célèbre « cerdo iberico » que l’on connait également sous le nom de Pata Negra. Ces cochons sont élevés en plein air dans les champs et se nourrissent naturellement de glands et d’herbes. Nous avons pu goûter la différence ce soir au dîner. La viande est succulente (et pourtant je ne raffole pas de l’alimentation carnée). Au moins, durant leur vie, ces animaux semblent paisibles et heureux. L’un d’entre eux a même apposé un sello de son groin en voulant me chiper le pain de mon pique-nique…
Après les porcs ibériques, se sont succédés les moutons, les chèvres, les chiens de troupeaux et deux chevaux montés par des cavaliers se rendant également à Saint Jacques.

Après le cochon, voici le mouton ! © Fabienne Bodan

Après le cochon, voici le mouton ! © Fabienne Bodan

Ils sont pas sexys ces pèlerins le soir pour aller danser ? © Fabienne Bodan

Ils sont pas sexys ces pèlerins le soir pour aller danser ? © Fabienne Bodan

Via de la Plata : Etape N°2, de Italica à Guillena

Ayant effectué une première demie étape deux jours plus tôt pour me mettre en jambes, je pris le bus pour rejoindre mon point de départ, à savoir les ruines d'Italica. J'eus à peine le temps d'aller chercher de l'eau et, avant même d'avoir pu mettre mon sac sur mon dos, je vis apparaître 3 pèlerins. Rachel et Jean-Paul chemineront avec moi jusqu'à Salamanque, et Jacques jusqu'à Santiago ! © Fabienne Bodan

Ayant effectué une première demie étape deux jours plus tôt pour me mettre en jambes, je pris le bus pour rejoindre mon point de départ, à savoir les ruines d’Italica. J’eus à peine le temps d’aller chercher de l’eau et, avant même d’avoir pu mettre mon sac sur mon dos, je vis apparaître 3 pèlerins. Rachel et Jean-Paul chemineront avec moi jusqu’à Salamanque, et Jacques jusqu’à Santiago ! © Fabienne Bodan

De gauche à droite, Rachel la québécoise, Christa la hollandaise et Jacques le nantais. Christa aussi m'accompagnera jusqu'à Saint Jacques ! © Fabienne Bodan

De gauche à droite, Rachel la québécoise, Christa la hollandaise et Jacques le nantais. Christa aussi m’accompagnera jusqu’à Saint Jacques ! © Fabienne Bodan

6 avril 2015 :

Hola amigos ! Enfin, me voilà partie, avec la mochila ! Seconde 1/2 étape aujourd’hui, de Italica à Guillena, après la première samedi (Séville à Italica) et un dimanche passé chez mes hôtes sévillans. Une douzaine de kilomètres et vous n’allez pas le croire ! Dix minutes après mon arrivée à Italica, mon point de départ de la journée, j’ai vu arriver 3 pèlerins : Rachel et Jean-Paul, un couple de Québécois, et Jacques, de Nantes. Un quart d’heure plus tard, nous vîmes arriver Christa, la pèlerine hollandaise arrivée samedi dans la maison de mes hôtes Alfredo et Maria. Et ce midi, avant de quitter Séville, je rentre dans un bar à tapas quelconque, pour déguster une tortilla de patatas et des espinacas con garbanzos (épinards aux pois chiches). Un couple me demande où je vais ainsi équipée. Lorsque je réponds Santiago, ils me dévisagent, l’air interrogateur. « Caminando », leur précise-je ! Et ils commencent à me raconter qu’ils ont, eux aussi, marché sur la Via de la Plata à partir de Ponferrada ! Autant de clins d’oeil du dieu du chemin qui m’encouragent à poursuivre mes expériences en solo. Car sur les chemins de Compostelle, on n’est jamais seul. Que ce témoignage rassure ceux et celles qui hésitent à partir seuls.

Dès les premiers pas, l'ivresse du chemin nous saoule de bonheur. © Fabienne Bodan

Dès les premiers pas, l’ivresse du chemin nous saoule de bonheur. © Fabienne Bodan

Les premières fleurs d'une longue série. Le printemps semble une saison très appropriée à la pérégrination sur la Via de la Plata. © Fabienne Bodan

Les premières fleurs d’une longue série. Le printemps semble une saison très appropriée à la pérégrination sur la Via de la Plata. © Fabienne Bodan

Via de la Plata : le sommaire du récit de pèlerinage, par étape

Samedi 4 avril 2015 : le grand départ depuis la cathédrale de Séville et sa célèbre Giralda. © Fabienne Bodan

Samedi 4 avril 2015 : le grand départ depuis la cathédrale de Séville et sa célèbre Giralda. © Fabienne Bodan

Pour faciliter votre navigation dans les méandres de ce site, ce sommaire vous aidera à accéder au récit journalier de mes étapes sur la Via de la Plata (avril-mai 2015). Il vous suffit de cliquer sur l’étape qui vous intéresse. Buen camino !

Comme toujours, il n'a a pas de secret : la flèche jaune vous conduira vers Saint Jacques de Compostelle. © Fabienne Bodan

Comme toujours, il n’a a pas de secret : la flèche jaune vous conduira vers Saint Jacques de Compostelle. © Fabienne Bodan

♦ Etape N°1, de Séville à Santiponce/Italica

♦ Etape N°2, de Santiponce/Italica à Guillena

Etape N°4, de Castilblanco de los Arroyos à Almaden de la Plata

Etape N°5, de Almaden de la Plata à El Real de la Jara

Etape N°6, de El Real de la Jara à Monesterio

Etape N°10, de Villafranca de los Barros à Torremejia

Etape N°15, de Valdesalor à Cacérès

Etape N°19, de Carcaboso à Arco de Caparra

Etape N°20, de Arco de Caparra à Aldeanueva del Camino

Etape N°21, de Aldeanueva del Camino à Calzada de Béjar

Etape N°25, de Salamanca à El Cubo de la Tierra del Vino

Etape N°27, de Zamora à Montamarta

Etape N°28, de Montamarta à Granja de Moreruela

Etape N°29, de Granja de Moreruela à Tabara

Etape N°31, de Santa Marta de Tera à Rionegro del Puente

Etape N°32, de Rionegro del Puente à Puebla de Sanabria

Etape N°33, de Puebla de Sanabria à Requejo

Etape N°34, de Requejo à Lubian

Etape N°35, de Lubian à A Gudiña

Etape N°36, de A Gudiña à Laza

Etape N°38, de Vilar de Barrio à Ourense

Etape N°41, de Castro Dozon à Silleda

Etape N°43, de Silleda à Santiago de Compostela…en taxi !

♦ L’arrivée des 3 Mousquetaires à Santiago de Compostela

♦ Santiago de Compostela, la réconciliation avec Saint Jacques

♦ Fisterra et son cap, ultime destination pèlerine

Muxia et la Virgen de la Barca

♦ De Muxia à Santiago de Compostela

♦ La séparation des 3 Mousquetaires

♦ Le retour

En chemin, vous ne manquerez de rencontrer quelques uns des plus spécimens de "Cerdo iberico" © Fabienne Bodan

En chemin, vous ne manquerez de rencontrer quelques uns des plus beaux spécimens de « Cerdo iberico » © Fabienne Bodan

La Via de la Plata est un très beau chemin de nature, et, je l'imagine, particulièrement au printemps. Ici une belle fleur de Ciste.

La Via de la Plata est un très beau chemin de nature, et, je l’imagine, particulièrement au printemps. Ici une belle fleur de Ciste. © Fabienne Bodan

La Via de la Plata ? Une histoire de coeur à coeur...© Fabienne Bodan

La Via de la Plata ? Une histoire de coeur à coeur…© Fabienne Bodan

Le salmorejo de Carmen

Suite de la série « Gastronomie pèlerine », avec cette recette filmée de salmorejo par mon amie Carmen de Malaga. J’ai rencontré Alberto, Pedro et Jesus devant la cathédrale de Lisbonne au début de mon chemin portugais en avril 2013. Nous avons cheminé ensemble jusqu’à Tomar. Ils ont poursuivi jusqu’à Coïmbra tandis que je me suis arrêtée pour visiter Tomar, puis Alcobaça, Batahla, Nazaré et Fatima. J’ai rendu visite à mes trois amis et à leurs épouses avant d’entamer la Via de la Plata début avril 2015.

.Couper les tomates et les broyer au pied mixeur
.Découper du pain rassis de la veille en petits morceaux
.Passer les tomates mixées au tamis et verser la texture obtenue sur le pain. Mélanger.
.Ajouter une gousse d’ail épluchée et coupée en petits morceaux, puis 3 ou 4 pincées de sel
.Remixer le tout, puis continuer à mixer en ajoutant progressivement l’huile d’olive
.Verser dans une assiette. Ajouter des rondelles d’oeuf ou des miettes de thon.
.Mettre au réfrigérateur. Servir frais.
Pour 4 personnes : 1 kilo de tomates bien mûres, 200 grammes de pain, 12,5 cl d’huile d’olive

La tortilla de patatas de Carmen

Suite de la série « Gastronomie pèlerine », avec cette recette filmée d’une tortilla de patatas, ou omelette aux pommes de terre par mon amie Carmen de Malaga. J’ai rencontré Alberto, Pedro et Jesus devant la cathédrale de Lisbonne au début de mon chemin portugais en avril 2013. Nous avons cheminé ensemble jusqu’à Tomar. Ils ont poursuivi jusqu’à Coïmbra tandis que je me suis arrêtée pour visiter Tomar, puis Alcobaça, Batahla, Nazaré et Fatima. J’ai rendu visite à mes trois amis et à leurs épouses avant d’entamer la Via de la Plata début avril 2015.

.Compter une (grosse) pomme de terre ½ et un œuf par personne.

.Peler les pommes de terre et les couper en petits morceaux

.Faire chauffer dans une poêle une quantité d’huile d’olive vierge suffisante pour recouvrir les pommes de terre. Ajouter les pommes de terre. Laisser cuire à feu doux. Mélanger régulièrement.

.Bien huiler une seconde poêle, que l’on met à chauffer.

.Battre les œufs en omelette dans un saladier.

.Egoutter les pommes de terre et les incorporer progressivement aux œufs battus. Mélanger le tout, puis le verser dans la poêle.

.Laisser cuire à feu doux puis retourner l’omelette dans la poêle en se servant d’un couvercle.

.En fin de cuisson, couvrir la poêle d’un couvercle pour maintenir au chaud. La tortilla n’en sera que plus moelleuse.

.On peut aussi ajouter des oignons, que l’on fera frire avec les pommes de terre.

La paëlla au feu de bois d’Alberto

J’inaugure aujourd’hui la série « Gastronomie pèlerine », avec cette recette filmée d’une paëlla réalisée au feu de bois par mon ami Alberto de Malaga. J’ai rencontré Alberto, Pedro et Jesus devant la cathédrale de Lisbonne au début de mon chemin portugais en avril 2013. Nous avons cheminé ensemble jusqu’à Tomar. Ils ont poursuivi jusqu’à Coïmbra tandis que je me suis arrêtée pour visiter Tomar, puis Alcobaça, Batahla, Nazaré et Fatima. J’ai rendu visite à mes trois amis avant d’entamer la Via de la Plata début avril 2015.

.Mode de cuisson : le feu de bois.
.Huiler la poêle à paëlla
.Y déposer les tomates, puis les poivrons rouges et verts coupés en petits morceaux, puis le poulet également coupé en petits morceaux et mariné dans de l’huile d’olive, du vin blanc, de l’ail et des épices.
.Verser un peu de sauce tomate et un peu de vin blanc pour donner plus de saveur.
.Ajouter une bonne poignée de riz par personne, puis le safran. Bien mélanger.
.Verser un litre de bouillon de poulet chaud pour couvrir le riz. En rajouter si nécessaire. Laisser cuire jusqu’à évaporation complète de l’eau (une vingtaine de minutes).
.On peut ajouter tous les légumes souhaités, des fruits de mer, d’autres types de viandes.
.En fin de cuisson, décorer le plat avec des pimientos rouges (piments doux)

La paëlla au feu de bois d'Alberto © Fabienne Bodan

La paëlla au feu de bois d’Alberto © Fabienne Bodan

Via de la Plata : Etape N°1, de Séville à Santiponce/Italica

4 avril 2015 :

Cette fois, je suis partie ! Enfin presque, puisque j’ai opté pour une mise en jambes avec seulement un petit sac de jour de Séville à Italica (les ruines de la cité romaine érigée en 206 avant J.C.), à la sortie de Santiponce. 11 kilomètres pour commencer en douceur cette Via de la Plata ! Demain, dimanche de Pâques, les choses sérieuses commencent, et cette fois, avec la mochila sur le dos ! En attendant, j’ai éprouvé quelques difficultés avec la première coquille du chemin ! Hasta luego !

Et pour démarrer cette nouvelle aventure compostellane, une petite vidéo de ma première quête :

5 avril 2015 :

J’ai décidé de m’accorder le temps nécessaire pour parcourir la Via de la Plata, et de me poser au gré des rencontres et des découvertes. A chacun sa manière de cheminer. Je proscris tout jugement. J’entends parfois dire que l’on n’est pas un vrai pèlerin si l’on procède de telle ou telle façon. Chacun trouvera ce qu’il est venu chercher sur ces voies compostellanes, et aussi ce qu’il ignore qu’il allait découvrir. Mais je crois que je vais mettre du temps avant d’arriver à Santiago parce que je me laisse bercer par les rencontres, et cette première semaine andalouse est déjà très riche en convivialité. Je devais repartir demain matin pour la seconde partie de la première étape, d’Italica à Guillena. Je suis tombée hier soir dans un piège (parce que j’ai bien voulu). Christa, une pèlerine hollandaise, est arrivée hier à la maison de mes hôtes. Et bien entendu, nous avons discuté, puis ensuite passé la soirée avec nos hôtes qui nous ont fait déguster quelques spécialités culinaires. Résultat, nous avons pris congé les uns des autres à…1 heure du matin, et poursuivi nos conversations ce matin au petit déjeuner. Dans le cadre de mes projets de réalisations de portraits, j’ai proposé à Alfredo et Maria de réaliser une petite interview. Résultat, je suis toujours à Séville. Nos hôtes sont charmants, disponibles, accueillants. Une très belle rencontre à inscrire sur mes tablettes. Nous avons beaucoup de points communs, de la réalisation d’un potager biologique en carrés ou en pots à la méditation et au yoga, en passant par les voyages, les découvertes culinaires des autres contrées, et l’ouverture aux autres. Christa nous rejoint sur ces différents thèmes. La magie du camino opère dès les premiers jours, nous créditant d’une qualité relationnelle déjà exceptionnelle. S’il est des moments où l’on peut remercier l’univers, la vie, ou, selon ses croyances, un Dieu ou une énergie de création, je les vis déjà alors que je n’ai marché que 11 kilomètres sur cette Via de la Plata !
 Je vais aussi poursuivre sur ma lancée portugaise, et tenter d’alimenter mon site web au fil de ce nouveau chemin. Voici le premier article sur l’hébergement proposé par Alfredo et Maria, que je recommande chaleureusement. C’est mon premier hébergement, et aussi mon premier coup de coeur de ce chemin. Je n’en ai pas si souvent.
https://pelerinsdecompostelle.com/?p=857