Les Bretons sur les chemins de Compostelle

Porte Sainte cathédrale Saint-Jacques de Compostelle

La webmaster de ce site, bretonne elle aussi, enroulée dans le drapeau des nations celtes devant la porte sainte de la cathédrale de Saint Jacques de Compostelle © Fabienne Bodan

La Bretagne en marche

Que l’on considère la région administrative et ses quatre départements des Côtes-d’Armor (22), Finistère (29), Ille-et-Vilaine (35) ou Morbihan (56), ou la Bretagne historique qui intègre la Loire-Atlantique, je vous invite à découvrir ces Bretons qui s’élancent pour des marches au long cours sur les chemins de Compostelle, les autres chemins de pèlerinage ou tout autre parcours de longue distance. Compostelle, Fatima, Rome, Jérusalem…les Bretons sont en marche.

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Sclérose en plaque et Compostelle, le rêve de Jean-Pierre

Atteint d’une sclérose en plaques, Jean-Pierre rêve de partir à Compostelle

Atteint d'une sclérose en plaque, Jean-Pierre rêve de partir à Compostelle

Atteint d’une sclérose en plaque, Jean-Pierre rêve de partir à Compostelle. Photo © La Provence

En 2004, Jean-Pierre promet à son épouse Annie atteinte d’un cancer du sein de partir à Saint-Jacques-de-Compostelle si elle guérit. Un an plus tard, Annie va bien, et le couple commence à s’entraîner pour se préparer à parcourir les 1453 kilomètres qui les séparent de la capitale galicienne. Mais en 2009, le corps médical diagnostique une sclérose en plaques incurable chez Jean-Pierre.  Il ne pourra plus marcher.

 

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Cendrine marche vers Compostelle pour alerter sur la maladie de Lyme

Elle marche pour sensibiliser aux risques des piqûres de tiques 

Cendrine Compostelle Maladie de Lyme

Cendrine marche vers Compostelle pour sensibiliser à la maladie de Lyme

A 56 ans, Cendrine souffre de la maladie de Lyme. Chaque année, 27 000 personnes sont infectées, après une piqûre de tique. Depuis le diagnostic, en 2014, Cendrine lutte au quotidien pour surmonter des douleurs articulaires et musculaires chroniques. Passionnée de randonnée en haute montagne, elle s’est battue pour pouvoir continuer à marcher et conserver une autonomie. Le 1er avril, elle est partie de Odos, commune du piémont pyrénéen située en Bigorre (65).

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André marche de Kairouan à la Savoie pour aider les migrants

Sur le chemin d'Assise, présence et simplicité, André Weill

Sur le chemin d’Assise, présence et simplicité, André Weill. Editions Le Mercure Dauphinois

Quinze mille kilomètres et puis s’en va…

André Weil n’en est pas à sa première marche au long cours. Il a déjà rejoint à pied de nombreux lieux de paix, connus et symboliques. Quinze mille kilomètres sac au dos associant dans un même regard Compostelle, Rome, Drancy, Auschwitz, Jérusalem, Cordoue, Moulay Abdessalam, les sources du Gange, Srebrenica, Assise et Nice. A 70 ans, il partira le 1er avril de la plus ancienne mosquée de Kairouan en Tunisie pour remonter jusqu’à Grenoble. 2500 km au total, pour ce projet qu’il a dénommé Ahimsa Latifa Bienveillance. Continuer la lecture

Marcheurs solidaires : Loick veut offrir des lames de joie aux enfants amputés

Loick Duboisrochefort pour Lames de Joie

Loick veut offrir des lames de joie aux enfants amputés

2000 km à pied pour permettre à des enfants handicapés de courir

Après avoir marché de Guérande à Compostelle en 2016, Loick a parcouru 1200 km du Mont Gerbier des Joncs à Guérande durant l’été 2017. De la source à l’embouchure de la Loire, dans le but de récolter des fonds pour Lames de Joie. Cette association est née d’une rencontre avec le Docteur Frédéric Charlaté. Ce chef du service appareillage à la Fondation Hopale de Berck-sur-Mer eut l’idée de créer une banque de prêt de lames de course pour les enfants amputés d’une ou deux jambes, de manière à leur permettre de pratiquer l’activité sportive de leurs rêves.

C’est en voyant, dans un reportage sur l’association Lames de Joie, ces enfants emplis de lumière parce qu’ils avaient recouvré leur mobilité  que Loick décida de marcher entre la source et l’estuaire de « son fleuve, la Loire, royal et sauvage » : « je voulais amener à ces enfants une ou plusieurs lames carbone pour qu’ils puissent remarcher, courir, sauter ».

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3360 kilomètres sur l’Appalachian Trail

17 kilos sur le dos pour un vieux rêve de 20 ans

Pat Mc Menamin a 48 ans. Cet avocat de la défense américain, a pensé qu’il était temps de réaliser un rêve vieux de 20 ans : parcourir l’Appalachian Trail. Cette randonnée exténuante de 2 100 miles (3360 km) emprunte la chaîne des Appalaches, de la Géorgie au Maine. Il s’est préparé pendant des semaines, sélectionnant matériel et équipement ad hoc : « certains partent avec 30 kilos sur le dos. J’étais content de limiter le poids à 17 kilos, sans la nourriture et l’eau. Mais progressivement, j’ai réduit le poids de mon sac à 11 kilos. C’est stratégique. On doit jongler entre le poids et les possibilités d’approvisionnement (en général tous les 5-6 jours). Certains s’expédient des colis par la poste, et les récupèrent le long du chemin. Mais j’ai opté pour un approvisionnement hebdomadaire ».

Pat Mc Menamim et l'Appalachian Trail

Source : http://www.semissourian.com/story/2454244.html

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Stanley Vollant, de Compostelle au chemin des mille rêves

Stanley Vollant

Capture d’écran du site internet de Stanley Vollant

L’autochtone Innu Stanley Vollant sur la voie de Compostelle

Stanley Vollant est né dans l’une des dix communautés autochtones du Québec.Dès son plus jeune âge, il bénéficie des enseignements traditionnels de son grand-père Innu. Celui-ci lui transmet toute l’importance des valeurs communautaires. Après des études secondaires et universitaires, il devient le tout premier chirurgien autochtone du Québec. En 2008, il part marcher sur les chemins de Compostelle.

Peu avant d’arriver à Saint-Jacques, il fait un rêve : « je me promenais avec mon sac à dos à travers le territoire du Québec, du Labrador, de l’Ontario. Je parlais avec des jeunes de l’importance d’avoir des rêves, de les réaliser, de ne jamais abandonner. Dans ce rêve, il y avait aussi des aînés, avec des têtes blanches, qui n’étaient pas ma grand-mère ni mon grand-père, mais des aînés autochtones qui me rappelaient ma fierté, ma culture, ma langue, mon histoire. J’ai partagé cette histoire avec un marcheur. Il m’a dit que ce n’était pas un rêve, mais une vision. Et que je devrais marcher sur les chemins de mon rêve ». Continuer la lecture