Quel budget pour le camino de Santiago ?

Flèche jaune Compostelle

Flèche jaune, balisage typique des chemins de Compostelle en Espagne. Camino del Invierno (Chemin de l’Hiver). © Fabienne Bodan

Tous les pèlerins se posent cette question avant leur départ : quel budget pour le camino de Santiago ? Le site espagnol Vive Camino détaille dans son article tous les coûts à intégrer dans le budget du pèlerin sur les chemins espagnols. Il faut compter :

  • la nourriture,
  • les nuitées,
  • les imprévus,
  • les visites à la pharmacie,
  • le voyage aller-retour,
  • les cadeaux et souvenirs éventuels.

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Via de la Plata : Pèlerins, à vos papilles !

Couverture du N°163 de Globe-Trotters Magazine de l'association de voyageurs ABM.

Couverture du N°163 de Globe-Trotters Magazine de l’association de voyageurs ABM.

Voici un extrait d’un article que j’ai écrit pour le numéro de septembre-octobre 2015 de Globe-Trotters Magazine de l’association ABM (Aventures du Bout du Monde). Au menu de cette nouvelle publication, mes découvertes culinaires de la Via de la Plata :

Page 50 de Globe-Trotters Magazine N°163.

Page 50 de Globe-Trotters Magazine N°163.

Tout voyage engendre de merveilleuses découvertes culinaires. Un pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle ne fait pas exception. Les papilles du pèlerin s’accordent avec ses pieds : elles savourent les spécialités locales comme les seconds foulent avec délectation des territoires hétéroclites. Ainsi se dessina ma récente pérégrination sur les chemins compostellans : 1000 kilomètres parcourus depuis Séville. L’itinéraire traverse quatre communautés autonomes d’Espagne : l’Andalousie (province de Séville), l’Extrémadure (provinces de Badajoz et de Cacéres), la province de Castille et Léon (provinces de Salamanca et de Zamora) et enfin la Galice (provinces de Ourense et de A Coruña). On s’y perd un peu dans les dénominations des chemins. Les caminos Mozarabes partent des provinces orientales d’Andalousie (Séville, Almeria, Malaga, Granada, Jaén…)  et se rejoignent à Merida, où commence la Via de la Plata, laquelle monte jusqu’à Astorga d’où l’on rejoint la capitale galicienne via le Camino francés. Mais l’on peut aussi bifurquer à Granja de Moreruela et emprunter le Camino Sanabrés pour rallier Saint Jacques.

Autant de chemins, autant de cités majestueuses (Séville, Mérida, Cacéres, Salamanque, Zamora, Ourense, sans oublier Santiago de Compostela), autant de provinces à l’identité si tranchée, autant de spécialités gastronomiques. Vous ne dégoterez des chanquetes (petits poissons frits servis en général avec des pimientos, piments rouges grillés) que dans les bars des plages de Malaga. On vous y servira également des boquerones al limon (anchois macérés dans du citron et du sel, puis roulés dans de la farine et frits), des espetos de sardinas (sardines embrochées sur un morceau de bois et grillées au feu de bois), de la pintarroja en adobo (petits tronçons de roussette frits enrobés d’un mélange de farine spéciale fritures, vinaigre de vin, ail, sel, huile d’olive, piment rouge doux et origan). Et vous ne manquerez pour rien au monde l’Antigua Casa de Guardia de Malaga, où vous dégusterez dans une atmosphère très animée et un décor du XIXe siècle, les vins doux de la région. Poursuivant votre découverte culinaire, à Séville, vous dégusterez les espinacas con garbanzos (épinards avec des pois chiches), les papas aliñas ou aliñadas (pommes de terre en vinaigrette avec des oignons, et en option des œufs ou du thon, plat typique de Cadix), la bacalhau con tomate (morue à la tomate, tradition pascale), les montaditos (mini sandwiches), les pimientos asados (piments rôtis), les aceitunas (olives), les pescadillos fritos (petits poissons frits), les migas a la Extremeña (sorte de mie de pain mélangée avec divers ingrédients et poêlée), et le salmorejo de Cordoue, mixture à base de tomates, de mie de pain et d’huile d’olive à déguster frais.

Par contre, vous pourriez être surpris par les menudos con garbanzos, à moins de n’apprécier les tripes aux pois chiches ! Pensez à arroser le tout de Manzanilla, un vin blanc servi frais mais dont l’abus vous ferait tourner la tête. Plus au nord, la pata negra des régions d’Extrémadure, de Huelva et de Salamanca ravira vos papilles : ces cochons élevés en plein air dans d’immenses fincas se nourrissent de glands et offrent une viande au goût si particulier et si recherché. Si l’on y réfléchit bien, tous les animaux devraient vivre à l’air libre et s’alimenter de ce que leur offre la nature, mais l’homme a cru mieux faire en les enfermant dans des espaces confinés et en leur faisant ingurgiter des farines animales !

Page 51 de Globe-Trotters Magazine N°163.

Page 51 de Globe-Trotters Magazine N°163.

Pour consulter les recettes de cuisine filmées de cette Via de la Plata :

La paëlla au feu de bois d’Alberto : https://pelerinsdecompostelle.com/?p=2114

♦ Le salmorejo de Carmen : https://pelerinsdecompostelle.com/?p=2125

La tortilla de patatas de Carmen : https://pelerinsdecompostelle.com/?p=2120

Certains lecteurs de ce blog et de ma page Facebook m’ont demandé où l’on pouvait se procurer Globe Trotters Magazine. Il est téléchargeable en format PDF sur le site d’ABM (c’est ici). Vous pouvez aussi acheter un ou plusieurs numéros sur le site d’ABM (c’est par là). Enfin, le magazine est distribué dans les librairies suivantes :

Librairie Goulard – 37, cours Mirabeau – 13 100 Aix-en-Provence – T : 04 42 27 66 47 Planète bleue – 54, rue Saint Nicolas – 17 000 La Rochelle – T : 05 46 34 23 23         Librairie Molllat – 89, rue Porte Dijeaux – 33 080 Bordeaux – T : 05 56 56 40 40         Librairie des Cinq Continents – 20, rue Jacques Coeur – 34 000 Montpellier –                     T : 04 67 66 46 70                                                                                                          Librairie Ariane – 20, rue Cap. Alfred Dreyfus – 35 000 Rennes – T : 02 99 79 68 47       MTA Géothèque – 10, place du Pilori – 44 000 Nantes – T : 02 40 47 40 68              Itinérances – 62, rue Baudrière – 49 100 Angers – T : T : 02 41 77 36 47                        Autour du Monde – 65, rue de Paris – 59 026 Lille Cedex – T : 03 20 78 19 33             Raconte moi la terre – 14, rue du Plat – 69 002 Lyon – T : 04 78 92 60 22                     Chemin en pages – 121, av. Ledru Rollin – 75 011 Paris – T : 01 43 38 15 77                 Gibert Joseph – 26, bd Saint Michel – 75 006 Paris – T : 01 46 46 10 50                          ABM – 11, rue de Coulmiers – 75 014 Paris

ABM organise deux festivals de voyages par an : Partir Autrement en avril, et le Festival des Globe-Trotters en septembre. Pour plus d’informations sur les activités et le fonctionnement de l’association, consultez leur site web à l’adresse http://www.abm.fr

Le salmorejo de Carmen

Suite de la série « Gastronomie pèlerine », avec cette recette filmée de salmorejo par mon amie Carmen de Malaga. J’ai rencontré Alberto, Pedro et Jesus devant la cathédrale de Lisbonne au début de mon chemin portugais en avril 2013. Nous avons cheminé ensemble jusqu’à Tomar. Ils ont poursuivi jusqu’à Coïmbra tandis que je me suis arrêtée pour visiter Tomar, puis Alcobaça, Batahla, Nazaré et Fatima. J’ai rendu visite à mes trois amis et à leurs épouses avant d’entamer la Via de la Plata début avril 2015.

.Couper les tomates et les broyer au pied mixeur
.Découper du pain rassis de la veille en petits morceaux
.Passer les tomates mixées au tamis et verser la texture obtenue sur le pain. Mélanger.
.Ajouter une gousse d’ail épluchée et coupée en petits morceaux, puis 3 ou 4 pincées de sel
.Remixer le tout, puis continuer à mixer en ajoutant progressivement l’huile d’olive
.Verser dans une assiette. Ajouter des rondelles d’oeuf ou des miettes de thon.
.Mettre au réfrigérateur. Servir frais.
Pour 4 personnes : 1 kilo de tomates bien mûres, 200 grammes de pain, 12,5 cl d’huile d’olive

La tortilla de patatas de Carmen

Suite de la série « Gastronomie pèlerine », avec cette recette filmée d’une tortilla de patatas, ou omelette aux pommes de terre par mon amie Carmen de Malaga. J’ai rencontré Alberto, Pedro et Jesus devant la cathédrale de Lisbonne au début de mon chemin portugais en avril 2013. Nous avons cheminé ensemble jusqu’à Tomar. Ils ont poursuivi jusqu’à Coïmbra tandis que je me suis arrêtée pour visiter Tomar, puis Alcobaça, Batahla, Nazaré et Fatima. J’ai rendu visite à mes trois amis et à leurs épouses avant d’entamer la Via de la Plata début avril 2015.

.Compter une (grosse) pomme de terre ½ et un œuf par personne.

.Peler les pommes de terre et les couper en petits morceaux

.Faire chauffer dans une poêle une quantité d’huile d’olive vierge suffisante pour recouvrir les pommes de terre. Ajouter les pommes de terre. Laisser cuire à feu doux. Mélanger régulièrement.

.Bien huiler une seconde poêle, que l’on met à chauffer.

.Battre les œufs en omelette dans un saladier.

.Egoutter les pommes de terre et les incorporer progressivement aux œufs battus. Mélanger le tout, puis le verser dans la poêle.

.Laisser cuire à feu doux puis retourner l’omelette dans la poêle en se servant d’un couvercle.

.En fin de cuisson, couvrir la poêle d’un couvercle pour maintenir au chaud. La tortilla n’en sera que plus moelleuse.

.On peut aussi ajouter des oignons, que l’on fera frire avec les pommes de terre.

La paëlla au feu de bois d’Alberto

J’inaugure aujourd’hui la série « Gastronomie pèlerine », avec cette recette filmée d’une paëlla réalisée au feu de bois par mon ami Alberto de Malaga. J’ai rencontré Alberto, Pedro et Jesus devant la cathédrale de Lisbonne au début de mon chemin portugais en avril 2013. Nous avons cheminé ensemble jusqu’à Tomar. Ils ont poursuivi jusqu’à Coïmbra tandis que je me suis arrêtée pour visiter Tomar, puis Alcobaça, Batahla, Nazaré et Fatima. J’ai rendu visite à mes trois amis avant d’entamer la Via de la Plata début avril 2015.

.Mode de cuisson : le feu de bois.
.Huiler la poêle à paëlla
.Y déposer les tomates, puis les poivrons rouges et verts coupés en petits morceaux, puis le poulet également coupé en petits morceaux et mariné dans de l’huile d’olive, du vin blanc, de l’ail et des épices.
.Verser un peu de sauce tomate et un peu de vin blanc pour donner plus de saveur.
.Ajouter une bonne poignée de riz par personne, puis le safran. Bien mélanger.
.Verser un litre de bouillon de poulet chaud pour couvrir le riz. En rajouter si nécessaire. Laisser cuire jusqu’à évaporation complète de l’eau (une vingtaine de minutes).
.On peut ajouter tous les légumes souhaités, des fruits de mer, d’autres types de viandes.
.En fin de cuisson, décorer le plat avec des pimientos rouges (piments doux)

La paëlla au feu de bois d'Alberto © Fabienne Bodan

La paëlla au feu de bois d’Alberto © Fabienne Bodan