Hébergement à Colmenar Viejo

Hôtel El Gran Chiscon, Colmenar Viejo © Fabienne Bodan

Hôtel El Gran Chiscon, Colmenar Viejo © Fabienne Bodan

Hôtel El Gran Chiscon, Colmenar Viejo © Fabienne Bodan

Hôtel El Gran Chiscon, Colmenar Viejo © Fabienne Bodan

Chambre à 3 lits de l'hôtel El Gran Chiscon © Fabienne Bodan

Chambre à 3 lits de l’hôtel El Gran Chiscon © Fabienne Bodan

El Gran Chiscon, salle de bain privative avec baignoire © Fabienne Bodan

El Gran Chiscon, salle de bain privative avec baignoire © Fabienne Bodan

Hébergement Gran Hostal Restaurante El Chiscon
Calle Los Frailes, 91
28770 Colmenar Viejo (Madrid)
Tel : 918452847
http://granhostalelchiscon.com
E-mail : reservas@granhostalelchiscon.com
Tarif 2016.Chambre individuelle : 44€
.Chambre double : 60€
.Chambre triple : 72€
(le prix des chambres inclut le petit déjeuner)
.Menu du jour : 12€
Description.Chambres à 1, 2 ou 3 lits avec salle de bain privative (baignoire), chauffage et air conditionné
.Réception
.Salle de jeu
.Restaurant
.Wifi de très bonne qualité dans les chambres (un code par chambre)
Avantages.Tout le confort d'une chambre d'hôtel : salle de bain privative avec baignoire, draps, serviettes
.Les repas sont d'un excellent rapport qualité/prix. Entrée + plat + dessert OU café + boisson (vin, eau, bière).
Exemple : entrée (judias con chorizo, verduras salteadas con jamon), plat (dorada con patatas asadas, boquerones con verduras), dessert -maison- (riz au lait, flan, natilla, mousse au chocolat)
.Personnel très aimable, tant à la réception qu'au restaurant
.Propreté impeccable
Inconvénients .Le prix, surtout pour une personne seule (nous étions 3, ce qui a permis d'avoir le confort à un prix raisonnable)
.L'hostal est situé de l'autre côté de la ville de Colmenar Viejo, et il vous faudra probablement demander plusieurs fois votre chemin (comptez 20 bonnes minutes de marche supplémentaires depuis l'entrée de la ville)
.Les chambres sont assez bruyantes
Appréciation
Coup de coeur
♣/♥
♣♣♣
Salle de restaurant du Gran Chiscon, avec un excellent rapport qualité/prix pour les repas © Fabienne Bodan

Salle de restaurant du Gran Chiscon, avec un excellent rapport qualité/prix pour les repas © Fabienne Bodan

Le petit déjeuner, inclus dans le prix de la nuitée, est servi au bar de l'hôtel © Fabienne Bodan

Le petit déjeuner, inclus dans le prix de la nuitée, est servi au bar de l’hôtel © Fabienne Bodan

Petit déjeuner copieux et de qualité pour bien commencer la journée © Fabienne Bodan

Petit déjeuner copieux et de qualité pour bien commencer la journée © Fabienne Bodan

L'un des coins salon de ce vaste établissement © Fabienne Bodan

L’un des coins salon de ce vaste établissement © Fabienne Bodan

L'établissement accueille également des conventions © Fabienne Bodan

L’établissement accueille également des conventions © Fabienne Bodan

*Lorsqu’aucune précision complémentaire n’est mentionnée, ce tarif désigne seulement la nuit pour pour une personne, sans petit-déjeuner ni demi-pension.
Ce Chemin vers Compostelle est un cadeau de la vie et de l’univers, déclaré patrimoine de l’Humanité par l’Unesco il y a 25 ans. Je considère également chaque hébergement, chaque accueil, chaque personne aidante sur le Chemin comme un cadeau. J’ai donc décidé d’apprécier chaque hébergement m’ayant abritée pour une nuit, sur les critères objectifs détaillés dans les avantages et les inconvénients, en un cadeau ♣ , deux cadeaux ♣♣ ou trois cadeaux ♣♣♣ .
 J’y ai également mentionné mes coups de coeur, sachant que les critères de chacun sont toujours subjectifs, liés à l’émotion d’un accueil, à l’harmonie entre les pèlerins le soir de son passage, à l’humeur des hospitaliers, à la difficulté de l’étape ou à la météo du jour… Cependant, le critère majeur retenu dans la sélection de mes coups de coeur est l’atmosphère de l’hébergement, son âme et la qualité de l’accueil de ses responsables et, mieux, hospitaliers ou hospitaleros. Mes coups de coeur ne vont pas forcément aux auberges les plus belles et les plus confortables, mais à celles dans laquelle perdure l’esprit du Chemin. Ils vont aux hospitaliers qui ont ouvert leurs coeurs aux pèlerins et qui aident, progressivement, par leur accueil, leur soutien, leur compassion et leur amour de l’autre, les pèlerins à ouvrir leur coeur et à atteindre l’objectif qu’ils se sont assigné en marchant vers Saint Jacques de Compostelle.

Formations à l’hospitalité en Espagne

De pèlerin à hospitalier

Après un ou plusieurs chemins vers Compostelle ou autre lieu de pèlerinage, vous souhaitez devenir hospitalier ? Vous recherchez des formations à l’hospitalité en Espagne, en France ou à l’étranger ? Mais vous ne savez pas comment vous y prendre, ni à qui vous adresser ? Des associations françaises disposent d’une commission « hospitalité », d’autres non. Certaines gèrent un ou plusieurs refuges et recherchent des hospitaliers, d’autres non. Enfin, quelques-unes proposent des journées d’information, d’échanges, voire de formation à l’hospitalité, d’autres non. Elles sont plus ou moins efficaces dans l’information de leurs membres et le suivi des journées de formation, dans l’usage des technologies de l’information et la mise en relation entre les gîtes demandeurs d’hospitaliers et les aspirants à cette fonction d’aide et d’accueil aux pèlerins.

Une information éclatée

L’information, comme en général sur tous les sujets concernant les chemins de pèlerinage, et de Compostelle en particulier, est complètement éclatée sur une multitude de sites. Les associations françaises et étrangères effectuent un travail remarquable. C’est pourquoi j’ai compulsé l’intégralité des sites des associations françaises des amis de saint Jacques afin d’effectuer une synthèse des formations, informations, échanges sur le thème de l’hospitalité. Bien entendu, je ne prétends pas à l’exhaustivité. Alors si vous disposez d’informations complémentaires, n’hésitez pas à m’en faire part en commentaires ou en me contactant directement.

L'albergue de Peregrinos d'Almaden de la Plata offre l'intimité d'une auberge de petite taille. Jorge l'hospitalero nous a accueilli avec coeur et compassion © Fabienne Bodan

L’albergue de Peregrinos d’Almaden de la Plata offre l’intimité d’une auberge de petite taille. Jorge l’hospitalero nous a accueilli avec coeur et compassion © Fabienne Bodan

Les conditions pour devenir hospitalier en Espagne

Pour devenir hospitalier en Espagne (du moins dans les gîtes dont les hospitaliers sont régis par Les hospitaleros voluntarios del camino de Santiago de la Federacion española de Asociaciones de Amigos del Camino de Santiago), il est impératif d’avoir « fait le chemin jusqu’à Saint-Jacques et souhaiter consacrer son temps et ses compétences de façon altruiste à l’accueil des pèlerins ». En outre, « la Fédération pense que pour bien jouer ce rôle, il est important que les futurs nouveaux hospitaliers suivent cette formation afin de savoir préalablement ce qu’ils vont rencontrer dans cette autre face du chemin qu’est l’hospitalité et qui représente un travail difficile et en aucun cas des vacances alternatives ».

Donner l’hospitalité aux pèlerins

Selon la fédération espagnole, le rôle d’un hospitalier est de « faire en sorte que chaque pèlerin emporte le meilleur souvenir possible de son passage par l’auberge ou hospital. En définitive, lui donner l’hospitalité ». Il lui incombe aussi « d’autres tâches plus secondaires, comme de maintenir l’auberge propre ». En outre, l’hospitalier est bénévole, prend en charge l’intégralité de ses frais, doit accueillir tous les pèlerins sans discrimination aucune. Il intervient dans un esprit chrétien mais oecuménique. Notons que les hospitaliers n’interviennent que dans les auberges fonctionnant en donativo, c’est-à-dire une libre participation de chaque pèlerin en fonction de ses moyens.

La durée d’une mission

15 jours, soit la première soit la deuxième quinzaine du mois. Dans certains cas, à la demande de l’hospitalier, la durée des séjours peut être plus longue, mais il n’est pas souhaitable qu’elle excède un mois. Réfléchissez bien aux dates auxquelles vous vous engagez, afin que la Fédération ait à faire face le moins possible à des remplacements de dernière minute. Si vraiment vous devez annuler votre mission, veillez à le signaler le plus tôt possible pour donner la possibilité à la Fédération de trouver des remplaçants le cas échéant.

Marc le français et Luis l'espagnol aux petits soins des pèlerins à l'albergue municipal de Zamora (mai 2015) ©Fabienne Bodan

Marc le français et Luis l’espagnol aux petits soins des pèlerins à l’albergue municipal de Zamora (mai 2015) ©Fabienne Bodan

Les formations à l’hospitalité en Espagne et dans le monde

Elles se déroulent sur un week-end, entre février et juin pour ceux qui souhaitent travailler comme hospitaliers au cours de l’année. Les cours commencent le vendredi soir vers 20h-21h et se terminent le dimanche après le déjeuner. Ils sont organisés par la Fédération des Associations des Amis du Camino de Santiago.
Y sont abordés des thèmes comme :

  • comment traiter le pèlerin,
  • la spiritualité,
  • les problèmes de santé (les ampoules et le reste)
  • et d’autres questions pratiques.

Des formations obligatoires

Des hospitaliers expérimentés racontent leur expérience.
Ces formations sont obligatoires. Ces formations se dérouleront en Espagne , mais également en France, en Italie, au Portugal, en Allemagne, aux Etats-Unis, en Afrique du Sud, en Australie, au Canada, Pays-Bas.
Exceptionnellement et « pour les personnes qui ne pourraient pas matériellement se déplacer (par exemple parce qu’elles habitent en dehors de l’Espagne), la Fédération leur offre aussi la possibilité de se familiariser au rôle d’hospitalier dans une auberge avant d’être incorporé dans l’auberge qui leur est assignée ».

Vous trouverez les dates et lieux des cours organisés sur le site de la Fédération espagnole : http://caminosantiago.org/cpperegrino/hospitaleros/cursos.asp

Les gîtes coordonnés par l’association des Hospitaleros Voluntarios del Camino de Santiago

Arrés (Camino Aragonés), Navarrete, Nájera, Santo Domingo de la Calzada, Grañón, Belorado, Tosantos, Villalcazar de Sirga, Bercianos del Real Camino, El Burgo Ranero, León, Ponferrada, O Cebreiro, Triacastela, Samos y Ribadiso (Camio francés), Zamora, Castilblanco de los Arroyos (Via de la Plata)…

Cette liste n’est cependant pas exhaustive, l’association ne souhaite pas diffuser une liste des auberges où officient ses hospitaliers, laissant le chemin faire son œuvre et mener le pèlerin vers les auberges qui seront naturellement sur sa route. En outre, l’hospitalier ne choisit l’auberge dans laquelle il travailler. C’est l’association qui décide de son affectation, en fonction des disponibilités qu’il a indiquées avant même de pouvoir s’inscrire à la formation.

Ici c'est donativo pour les pèlerins, pour le gîte et le petit déjeuner © Fabienne Bodan

Ici c’est donativo pour les pèlerins, pour le gîte et le petit déjeuner © Fabienne Bodan

Contact

Los hospitaleros voluntarios del camino de Santiago
Federacion española de Asociaciones de Amigos del Camino de Santiago
http://caminosantiago.org/cpperegrino/hospitaleros/hospitaleros.asp
Calle Ruavieja 3, bajo
26001-Logroño (La Rioja)
Telf: (34) 941-245-674
Fax: (34) 941-247-571
caminosantiago@caminosantiago.org
peregrino@caminosantiago.org

Dictionnaire multilingue pour hospitaliers

Un dictionnaire pour hospitaliers est disponible en 5 langues (français, espagnol, anglais, allemand, italien) sur le site de la Fédération espagnole (téléchargeable en PDF) : http://caminosantiago.org/cpperegrino/hospitaleros/objetos/DiccionarioFrancaisColeur.pdf

Article mis à jour le 15.02.2018

AVERTISSEMENT

Cet article est un et indivisible. Je vous invite à le partager dans son intégralité à condition d’en citer la source (site https://pelerinsdecompostelle.com). En aucun cas, vous n’êtes autorisés à en extirper des extraits et à les publier sans en citer la source.

Copyright Fabienne Bodan & https://pelerinsdecompostelle.com

Hébergement à Outeiro

Une construction très moderne à la sortie du hameau de Outeiro. © Fabienne Bodan

Une construction très moderne à la sortie du hameau de Outeiro. © Fabienne Bodan

32 lits dans cette auberge de la Xunta de Galicia tenue par une hospitalière. © Fabienne Bodan

32 lits dans cette auberge de la Xunta de Galicia tenue par une hospitalière. © Fabienne Bodan

Un accueil...accueillant © Fabienne Bodan

Un accueil…accueillant © Fabienne Bodan

2 dortoirs spacieux de 16 lits (superposés) . © Fabienne Bodan

2 dortoirs spacieux de 16 lits (superposés) . © Fabienne Bodan

Des sanitaires très propres et aux couleurs gaies. © Fabienne Bodan

Des sanitaires très propres et aux couleurs gaies. © Fabienne Bodan

Et les douches collectives dignes d'un club sportif ! Tous à poil !!! © Fabienne Bodan

Et les douches collectives dignes d’un club sportif ! Tous à poil !!! © Fabienne Bodan

HébergementAlbergue de la Xunta de Galicia
Hameau de O Outeiro
San Pedro de Vilanova
Hospitalière : Pilar Suarez, mobile : 630 94 12 88
Tarif 2015*6 euros*
Description.Grande auberge semblant assez neuve tout en béton et en verre pouvant accueillir 32 pèlerins en deux dortoirs de 16 lits (8 x 2 lits superposés)
.Taie d'oreiller et drap housse en papier fournis, comme dans toutes les auberges de la Xunta de Galicia.
.Dans les guides, il est indiqué que, si l'on veut cuisiner, il faut effectuer ses achats alimentaires au supermarché de Ponte Ulla, 4,5 kilomètres avant (au lieu de tourner à droite et poursuivre le chemin, poursuivre quelques dizaines de mètres, passer sous un pont, le supermarché se situe juste après le pont sur la gauche). Le guide allemand Outdoor (petit guide de poche orange) mentionne également un service de livraison à domicile de produits alimentaires : il suffit de passer commande au 981 51 20 06.
.Un grand salon comprenant 4 fauteuils, 2 banquettes 2 places, 2 tables basses, 2 distributeurs de boissons chaudes et froides.
.Une cuisine comprenant une table de cuisson, un micro-ondes, un évier 2 bacs, une hotte aspirante, quelques ustensiles pour cuisiner, couverts, assiettes, verres, tasses...comme souvent en Galice, il y a juste le strict nécessaire...
.Une salle à manger (comedor) comprenant 3 tables de 4, 1 table de 2
.Un espace pour laver le linge : 3 bacs à laver et une machine à laver (pour 3 euros). On peut mettre ses vêtements à sécher sur un fil à linge à l'extérieur.
.Une salle de bains pour les hommes, une autre pour les femmes, avec chacune 2 WC, 1 douche collective, 2 ou 3 lavabos
.De juin à septembre, possibilité de commander à dîner sur place. L'hospitalière prépare alors un repas au choix parmi une quinzaine de possibilités : caldo gallego (4€), espaguetes bologna (4€), pimientos Padron (4€), tarta de Santiago (3€). Un petit déjeuner est également proposé en donativo.
.Pas de WIFI
Avantages.Une grande auberge spacieuse en pleine nature, relativement récente, avec des dortoirs spacieux
.La présence d'une hospitalière
.Ensemble très propre (sauf peut-être les placards de la cuisine)
Inconvénients.Il n'y a pas de réfrigérateur dans la cuisine...
.Toujours ces douches collectives où l'on n'a pas le droit à son intimité. Personnellement, je déteste, et attends qu'il n'y ait plus personne pour me doucher. Ce n'est pas parce que l'on est pèlerin que l'on doit se montrer à poil devant nos congénères !!!
.Lorsque j'y suis passée, début novembre, il n'y avait pas encore de chauffage, nous n'étions que 4, et nous avons eu froid dans ce grand ensemble tout en béton et en verre. Résultat : à 20h nous étions dans notre lit. Il faut savoir qu'il n'y a pas de couvertures.
.L'été, possibilité de passer la soirée sur la terrasse en pleine nature. Mais l'automne, alors que la nuit tombe vite, il n'y a pas grand chose à faire dans cet endroit isolé.
.Pas de WIFI, ce qui devient quand même de plus en plus un critère de choix des auberges.
Appréciation (de 1 à 3 ♣)
Coup de coeur ♥
♣♣
Les pèlerins lavent leur linge en couleurs ! © Fabienne Bodan

Les pèlerins lavent leur linge en couleurs ! © Fabienne Bodan

Le comedor (salle à manger) © Fabienne Bodan

Le comedor (salle à manger) © Fabienne Bodan

Le salon ou la vie en orange © Fabienne Bodan

Les couleurs apportent de la chaleur à un bâtiment en béton © Fabienne Bodan

 

Le salon ou la vie en orange © Fabienne Bodan

Le salon ou la vie en orange © Fabienne Bodan

Petits mots doux des pèlerins pour l'hospitalière. © Fabienne Bodan

Petits mots doux des pèlerins pour l’hospitalière. © Fabienne Bodan

Merci à Jacques Guillet pour sa collaboration à la rédaction de cet article.

*Lorsqu’aucune précision complémentaire n’est mentionnée, ce tarif désigne seulement la nuit pour pour une personne, sans petit-déjeuner ni demi-pension.

 Ce Chemin vers Compostelle est un cadeau de la vie et de l’univers, déclaré patrimoine de l’Humanité par l’Unesco il y a 25 ans. Je considère également chaque hébergement, chaque accueil, chaque personne aidante sur le Chemin comme un cadeau. J’ai donc décidé d’apprécier chaque hébergement m’ayant abritée pour une nuit, sur les critères objectifs détaillés dans les avantages et les inconvénients, en un cadeau  , deux cadeaux ♣♣ ou trois cadeaux ♣♣♣ .
♥ J’y ai également mentionné mes coups de coeur, sachant que les critères de chacun sont toujours subjectifs, liés à l’émotion d’un accueil, à l’harmonie entre les pèlerins le soir de son passage, à l’humeur des hospitaliers, à la difficulté de l’étape ou à la météo du jour… Cependant, le critère majeur retenu dans la sélection de mes coups de coeur est l’atmosphère de l’hébergement, son âme et la qualité de l’accueil de ses responsables et, mieux, hospitaliers ou hospitaleros. Mes coups de coeur ne vont pas forcément aux auberges les plus belles et les plus confortables, mais à celles dans laquelle perdure l’esprit du Chemin. Ils vont aux hospitaliers qui ont ouvert leurs coeurs aux pèlerins et qui aident, progressivement, par leur accueil, leur soutien, leur compassion et leur amour de l’autre, les pèlerins à ouvrir leur coeur et à atteindre l’objectif qu’ils se sont assigné en marchant vers Saint Jacques de Compostelle.

Hébergement à Fisterra (2)

Vous ne pouvez pas vous tromper, vous trouverez ce panneau à l'angle de la rue de la mairie de Fisterra. © Fabienne Bodan

Vous ne pouvez pas vous tromper, vous trouverez ce panneau à l’angle de la rue de la mairie de Fisterra. © Fabienne Bodan

Un immeuble pour loger 40 personnes © Fabienne Bodan

Un immeuble pour loger 40 personnes © Fabienne Bodan

Accueillis par les nains © Fabienne Bodan

Accueillis par les nains © Fabienne Bodan

Allez je ne résiste pas © Fabienne Bodan

Allez je ne résiste pas © Fabienne Bodan

HébergementHospedaje / Pension LOPEZ
Calle Carrasqueira, 4
FISTERRA – LA CORUÑA
Tel : 981 740 449
Tarif 2015*.25 euros la chambre pour 2 personnes (possibilité 2 lits séparés)
.15 euros la chambre pour 1 personne
Description.Petit immeuble près de la mairie de Fisterra offrant 40 places en chambres de 1 ou 2 personnes, sans petit déjeuner ni possibilité de cuisiner.
.Pension tenue par deux dames charmantes...d'un certain âge.
.L'immeuble est situé dans une ruelle très calme à gauche après la mairie de Fisterra. Facilement reconnaissable grâce à ses nains de jardin sur le muret qui entoure l'immeuble. De certaines chambres, on bénéficie d'une vue sur mer.
.Salles de bains communes au même niveau (par exemple, il y en a 2 au premier étage pour 5 chambres), avec douche, WC (non séparé), bidet, lavabo.
.Pas de cuisine, ni de bouilloire, ni de réfrigérateur : aucune possibilité de cuisiner, donc, ni de se préparer une boisson chaude pour le petit déjeuner.
.Interdiction de laver son linge dans les salles de bains mais un service de blanchisserie est proposé.
.Service d'eau chaude interrompu la nuit de 22 heures à 7 heures en vue de garantir une bonne nuit de repos pour tous les clients
.WIFI accessible dans les chambres
.Draps, couvertures, serviettes de toilette fournis.
.Lampe de chevet, armoire, penderie
.Ouvert toute l'année
Avantages.Un excellent rapport qualité/prix. En effet, l'on y trouve une chambre pour 2 personnes au prix des lits dans les dortoirs des auberges de Fisterra. Et une chambre individuelle à 15 euros n'est pas rédhibitoire. Ici, tout est très propre, les draps, couvertures, serviettes de toilette sont fournis. Les salles de bains sont également communes mais partagées chacune entre un petit nombre de clients.
.La pension peut loger 40 personnes et est ouverte toute l'année. Il n'est donc pas trop difficile d'y trouver un lit. J'y suis passée début novembre, et certaines auberges étaient déjà fermées.
.Très propre.
.Très calme.
.La vue sur mer est un plus pour certaines chambres.
Inconvénients.Dommage qu'il n'y ait pas un coin cuisine, si minuscule soit-il pour au moins se chauffer de l'eau pour le petit déjeuner.
Appréciation/coup de coeur
♣/♥
♣♣
Encore un © Fabienne Bodan

Encore un © Fabienne Bodan

L'entrée de la pension © Fabienne Bodan

L’entrée de la pension © Fabienne Bodan

Les chambres sont assez petites, mais confortables © Fabienne Bodan

Les chambres sont assez petites, mais confortables © Fabienne Bodan

Armoire, table et lampe de chevet, tout y est © Fabienne Bodan

Armoire, table et lampe de chevet, tout y est © Fabienne Bodan

Le couloir du premier étage © Fabienne Bodan

Le couloir du premier étage © Fabienne Bodan

L'une des salles de bain © Fabienne Bodan

L’une des salles de bain © Fabienne Bodan

*Lorsqu’aucune précision complémentaire n’est mentionnée, ce tarif désigne seulement la nuit pour pour une personne, sans petit-déjeuner ni demi-pension.

 Ce Chemin vers Compostelle est un cadeau de la vie et de l’univers, déclaré patrimoine de l’Humanité par l’Unesco il y a 25 ans. Je considère également chaque hébergement, chaque accueil, chaque personne aidante sur le Chemin comme un cadeau. J’ai donc décidé d’apprécier chaque hébergement m’ayant abritée pour une nuit, sur les critères objectifs détaillés dans les avantages et les inconvénients, en un cadeau  , deux cadeaux ♣♣ ou trois cadeaux ♣♣♣ .
♥ J’y ai également mentionné mes coups de coeur, sachant que les critères de chacun sont toujours subjectifs, liés à l’émotion d’un accueil, à l’harmonie entre les pèlerins le soir de son passage, à l’humeur des hospitaliers, à la difficulté de l’étape ou à la météo du jour… Cependant, le critère majeur retenu dans la sélection de mes coups de coeur est l’atmosphère de l’hébergement, son âme et la qualité de l’accueil de ses responsables et, mieux, hospitaliers ou hospitaleros. Mes coups de coeur ne vont pas forcément aux auberges les plus belles et les plus confortables, mais à celles dans laquelle perdure l’esprit du Chemin. Ils vont aux hospitaliers qui ont ouvert leurs coeurs aux pèlerins et qui aident, progressivement, par leur accueil, leur soutien, leur compassion et leur amour de l’autre, les pèlerins à ouvrir leur coeur et à atteindre l’objectif qu’ils se sont assigné en marchant vers Saint Jacques de Compostelle.

Via de la Plata : Pèlerins, à vos papilles !

Couverture du N°163 de Globe-Trotters Magazine de l'association de voyageurs ABM.

Couverture du N°163 de Globe-Trotters Magazine de l’association de voyageurs ABM.

Voici un extrait d’un article que j’ai écrit pour le numéro de septembre-octobre 2015 de Globe-Trotters Magazine de l’association ABM (Aventures du Bout du Monde). Au menu de cette nouvelle publication, mes découvertes culinaires de la Via de la Plata :

Page 50 de Globe-Trotters Magazine N°163.

Page 50 de Globe-Trotters Magazine N°163.

Tout voyage engendre de merveilleuses découvertes culinaires. Un pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle ne fait pas exception. Les papilles du pèlerin s’accordent avec ses pieds : elles savourent les spécialités locales comme les seconds foulent avec délectation des territoires hétéroclites. Ainsi se dessina ma récente pérégrination sur les chemins compostellans : 1000 kilomètres parcourus depuis Séville. L’itinéraire traverse quatre communautés autonomes d’Espagne : l’Andalousie (province de Séville), l’Extrémadure (provinces de Badajoz et de Cacéres), la province de Castille et Léon (provinces de Salamanca et de Zamora) et enfin la Galice (provinces de Ourense et de A Coruña). On s’y perd un peu dans les dénominations des chemins. Les caminos Mozarabes partent des provinces orientales d’Andalousie (Séville, Almeria, Malaga, Granada, Jaén…)  et se rejoignent à Merida, où commence la Via de la Plata, laquelle monte jusqu’à Astorga d’où l’on rejoint la capitale galicienne via le Camino francés. Mais l’on peut aussi bifurquer à Granja de Moreruela et emprunter le Camino Sanabrés pour rallier Saint Jacques.

Autant de chemins, autant de cités majestueuses (Séville, Mérida, Cacéres, Salamanque, Zamora, Ourense, sans oublier Santiago de Compostela), autant de provinces à l’identité si tranchée, autant de spécialités gastronomiques. Vous ne dégoterez des chanquetes (petits poissons frits servis en général avec des pimientos, piments rouges grillés) que dans les bars des plages de Malaga. On vous y servira également des boquerones al limon (anchois macérés dans du citron et du sel, puis roulés dans de la farine et frits), des espetos de sardinas (sardines embrochées sur un morceau de bois et grillées au feu de bois), de la pintarroja en adobo (petits tronçons de roussette frits enrobés d’un mélange de farine spéciale fritures, vinaigre de vin, ail, sel, huile d’olive, piment rouge doux et origan). Et vous ne manquerez pour rien au monde l’Antigua Casa de Guardia de Malaga, où vous dégusterez dans une atmosphère très animée et un décor du XIXe siècle, les vins doux de la région. Poursuivant votre découverte culinaire, à Séville, vous dégusterez les espinacas con garbanzos (épinards avec des pois chiches), les papas aliñas ou aliñadas (pommes de terre en vinaigrette avec des oignons, et en option des œufs ou du thon, plat typique de Cadix), la bacalhau con tomate (morue à la tomate, tradition pascale), les montaditos (mini sandwiches), les pimientos asados (piments rôtis), les aceitunas (olives), les pescadillos fritos (petits poissons frits), les migas a la Extremeña (sorte de mie de pain mélangée avec divers ingrédients et poêlée), et le salmorejo de Cordoue, mixture à base de tomates, de mie de pain et d’huile d’olive à déguster frais.

Par contre, vous pourriez être surpris par les menudos con garbanzos, à moins de n’apprécier les tripes aux pois chiches ! Pensez à arroser le tout de Manzanilla, un vin blanc servi frais mais dont l’abus vous ferait tourner la tête. Plus au nord, la pata negra des régions d’Extrémadure, de Huelva et de Salamanca ravira vos papilles : ces cochons élevés en plein air dans d’immenses fincas se nourrissent de glands et offrent une viande au goût si particulier et si recherché. Si l’on y réfléchit bien, tous les animaux devraient vivre à l’air libre et s’alimenter de ce que leur offre la nature, mais l’homme a cru mieux faire en les enfermant dans des espaces confinés et en leur faisant ingurgiter des farines animales !

Page 51 de Globe-Trotters Magazine N°163.

Page 51 de Globe-Trotters Magazine N°163.

Pour consulter les recettes de cuisine filmées de cette Via de la Plata :

La paëlla au feu de bois d’Alberto : https://pelerinsdecompostelle.com/?p=2114

♦ Le salmorejo de Carmen : https://pelerinsdecompostelle.com/?p=2125

La tortilla de patatas de Carmen : https://pelerinsdecompostelle.com/?p=2120

Certains lecteurs de ce blog et de ma page Facebook m’ont demandé où l’on pouvait se procurer Globe Trotters Magazine. Il est téléchargeable en format PDF sur le site d’ABM (c’est ici). Vous pouvez aussi acheter un ou plusieurs numéros sur le site d’ABM (c’est par là). Enfin, le magazine est distribué dans les librairies suivantes :

Librairie Goulard – 37, cours Mirabeau – 13 100 Aix-en-Provence – T : 04 42 27 66 47 Planète bleue – 54, rue Saint Nicolas – 17 000 La Rochelle – T : 05 46 34 23 23         Librairie Molllat – 89, rue Porte Dijeaux – 33 080 Bordeaux – T : 05 56 56 40 40         Librairie des Cinq Continents – 20, rue Jacques Coeur – 34 000 Montpellier –                     T : 04 67 66 46 70                                                                                                          Librairie Ariane – 20, rue Cap. Alfred Dreyfus – 35 000 Rennes – T : 02 99 79 68 47       MTA Géothèque – 10, place du Pilori – 44 000 Nantes – T : 02 40 47 40 68              Itinérances – 62, rue Baudrière – 49 100 Angers – T : T : 02 41 77 36 47                        Autour du Monde – 65, rue de Paris – 59 026 Lille Cedex – T : 03 20 78 19 33             Raconte moi la terre – 14, rue du Plat – 69 002 Lyon – T : 04 78 92 60 22                     Chemin en pages – 121, av. Ledru Rollin – 75 011 Paris – T : 01 43 38 15 77                 Gibert Joseph – 26, bd Saint Michel – 75 006 Paris – T : 01 46 46 10 50                          ABM – 11, rue de Coulmiers – 75 014 Paris

ABM organise deux festivals de voyages par an : Partir Autrement en avril, et le Festival des Globe-Trotters en septembre. Pour plus d’informations sur les activités et le fonctionnement de l’association, consultez leur site web à l’adresse http://www.abm.fr

Via de la Plata : le retour

C'est promis, Saint-Jacques, je reviendrai ! © Fabienne Bodan

C’est promis, Saint-Jacques, je reviendrai ! © Fabienne Bodan

J'ai l'air un peu sérieux sur cette photo. Une de mes amies a perdu son frère de 50 ans pendant que mon chemin, j'ai appris aussi le décès d'une autre amie. Alors c'est ma façon de penser à eux © Fabienne Bodan

J’ai l’air un peu sérieux sur cette photo. Une de mes amies a perdu son frère de 50 ans pendant mon chemin, j’ai appris aussi le décès d’une autre amie. Alors c’est ma façon de penser à eux © Fabienne Bodan

Pour la paix dans le monde et la fin des folies destructrices © Fabienne Bodan

Pour la paix dans le monde et la fin des folies destructrices © Fabienne Bodan

31 Mai 2015 : Bonjour à tous et bonne fête à toutes les mamans

Après la séparation, puis le départ de Santiago vient l’arrivée au bercail, avec des sentiments mitigés. Certes, toute aventure loin de ses bases se termine un jour, si belle soit-elle. Et alors il faut se réadapter à la sédentarité du corps et de l’esprit. Mission délicate lorsque l’on se sent foncièrement nomade ! Avant de quitter Santiago de Compostela, j’ai tenu une promesse faite à l’une de mes amies dont le frère est décédé lorsque j’étais en chemin. J’ai enfin trouvé de vraies bougies (et non les loupiotes électriques qui restent allumées 3 jours pour quelques euros) à la Colexiata do Sar, sise à l’arrivée de la Via de la Plata. J’en ai allumé 3 : la première (à gauche) pour Eric ; la seconde (au milieu) pour Franck, Bernard, Guy, Hubert, Marie – Thérèse, Monique, membres de ma famille ou amis décédés depuis début 2014 ; la troisième (à droite) pour le peuple syrien (avec une pensée spéciale pour Manwar, Nouraldin, Moutasm et leurs proches) et tous les peuples sauvagement massacrés au nom du N.O.M.

Toute notion d’humanité serait-elle en train de disparaître dans notre civilisation en perdition ? Comment transformer l’humanité, la fraternité, la solidarité, l’écoute complice et sans jugement, le respect des autres, de la nature et de soi-même vécus sur ces chemins vers Compostelle en acte fondateur d’un mouvement de refus catégorique de la barbarie et des bassesses humaines ?

Dans le bus qui nous conduit de Saint Jacques de Compostelle à Porto, où nous prendrons l'avion pour Nantes. © Fabienne Bodan

Dans le bus qui nous conduit de Saint Jacques de Compostelle à Porto, où nous prendrons l’avion pour Nantes. © Fabienne Bodan

Dernière soirée. Nous trinquons à la santé de notre amie Christa © Fabienne Bodan

Dernière soirée. Nous trinquons à la santé de notre amie Christa © Fabienne Bodan

Via de la Plata : la séparation des Trois Mousquetaires

Merveilleuse aventure humaine de trois Mousquetaires qui ne se connaissaient pas, se sont découvert et ont apprécié cheminer ensemble de Séville à Santiago © Fabienne Bodan

Merveilleuse aventure humaine de trois Mousquetaires qui ne se connaissaient pas, se sont découverts et ont apprécié cheminer ensemble de Séville à Santiago © Fabienne Bodan

26 mai 2015 :

Et puis vient le jour du départ…
Notre petite soeur des chemins Christa est partie ce matin pour Burgos. Jacques et moi prenons dans une heure le bus pour Porto, et nous envolerons pour Nantes demain depuis cette ville. Après 52 merveilleux jours passés ensemble, les trois mousquetaires ont joué les « Madeleines » ce matin. Un merci tout spécial à mon petit frère et petite ma soeur de la Via de la Plata. Ce n’est que le début d’une très belle histoire de profonde amitié ! Hasta siempre !

Christa, Jacques, mes amis for ever © Fabienne Bodan

Christa, Jacques, mes amis for ever © Fabienne Bodan

De Saint Jacques de Compostelle à Porto !

Bom dia ! Hier, changement de décor. Les pèlerins sont devenus touristes, profitant d’une soirée à Porto pour flâner dans la vieille ville et, passage obligé, déguster porto et vinho verde ! J’ai retrouvé la même chambre et le même lit que deux ans plus tôt, lorsque je cheminais sur le caminho portugues. Souvenirs, souvenirs.

Jacques y est passé, lui, un an plus tard pour les mêmes raisons ! Aujourd’hui, nous nous envolons tous les 2 vers Nantes, où chacun cette fois regagnera ses pénates
Mais les « Madeleines » disposent encore de la réserve de mouchoirs donnée par notre sarde Agostino, lequel avait du abandonner sur blessure à Salamanca ! Je suis prête à rentrer chez moi, nous nous sommes accordés le temps d’un départ en douceur propice à l’assimilation de l’expérience et à la transition vers « l’autre monde ». Tiens, d’ailleurs, est-ce un hasard si j’ai trouvé (et partagé sur la page à mon nom) un article de Chomsky sur… »la stupidité institutionnelle » ?

Les Trois Mousquetaires de la Via de la Plata ! © Fabienne Bodan

Les Trois Mousquetaires de la Via de la Plata ! © Fabienne Bodan