Hébergement à Outeiro

Une construction très moderne à la sortie du hameau de Outeiro. © Fabienne Bodan

Une construction très moderne à la sortie du hameau de Outeiro. © Fabienne Bodan

32 lits dans cette auberge de la Xunta de Galicia tenue par une hospitalière. © Fabienne Bodan

32 lits dans cette auberge de la Xunta de Galicia tenue par une hospitalière. © Fabienne Bodan

Un accueil...accueillant © Fabienne Bodan

Un accueil…accueillant © Fabienne Bodan

2 dortoirs spacieux de 16 lits (superposés) . © Fabienne Bodan

2 dortoirs spacieux de 16 lits (superposés) . © Fabienne Bodan

Des sanitaires très propres et aux couleurs gaies. © Fabienne Bodan

Des sanitaires très propres et aux couleurs gaies. © Fabienne Bodan

Et les douches collectives dignes d'un club sportif ! Tous à poil !!! © Fabienne Bodan

Et les douches collectives dignes d’un club sportif ! Tous à poil !!! © Fabienne Bodan

HébergementAlbergue de la Xunta de Galicia
Hameau de O Outeiro
San Pedro de Vilanova
Hospitalière : Pilar Suarez, mobile : 630 94 12 88
Tarif 2015*6 euros*
Description.Grande auberge semblant assez neuve tout en béton et en verre pouvant accueillir 32 pèlerins en deux dortoirs de 16 lits (8 x 2 lits superposés)
.Taie d'oreiller et drap housse en papier fournis, comme dans toutes les auberges de la Xunta de Galicia.
.Dans les guides, il est indiqué que, si l'on veut cuisiner, il faut effectuer ses achats alimentaires au supermarché de Ponte Ulla, 4,5 kilomètres avant (au lieu de tourner à droite et poursuivre le chemin, poursuivre quelques dizaines de mètres, passer sous un pont, le supermarché se situe juste après le pont sur la gauche). Le guide allemand Outdoor (petit guide de poche orange) mentionne également un service de livraison à domicile de produits alimentaires : il suffit de passer commande au 981 51 20 06.
.Un grand salon comprenant 4 fauteuils, 2 banquettes 2 places, 2 tables basses, 2 distributeurs de boissons chaudes et froides.
.Une cuisine comprenant une table de cuisson, un micro-ondes, un évier 2 bacs, une hotte aspirante, quelques ustensiles pour cuisiner, couverts, assiettes, verres, tasses...comme souvent en Galice, il y a juste le strict nécessaire...
.Une salle à manger (comedor) comprenant 3 tables de 4, 1 table de 2
.Un espace pour laver le linge : 3 bacs à laver et une machine à laver (pour 3 euros). On peut mettre ses vêtements à sécher sur un fil à linge à l'extérieur.
.Une salle de bains pour les hommes, une autre pour les femmes, avec chacune 2 WC, 1 douche collective, 2 ou 3 lavabos
.De juin à septembre, possibilité de commander à dîner sur place. L'hospitalière prépare alors un repas au choix parmi une quinzaine de possibilités : caldo gallego (4€), espaguetes bologna (4€), pimientos Padron (4€), tarta de Santiago (3€). Un petit déjeuner est également proposé en donativo.
.Pas de WIFI
Avantages.Une grande auberge spacieuse en pleine nature, relativement récente, avec des dortoirs spacieux
.La présence d'une hospitalière
.Ensemble très propre (sauf peut-être les placards de la cuisine)
Inconvénients.Il n'y a pas de réfrigérateur dans la cuisine...
.Toujours ces douches collectives où l'on n'a pas le droit à son intimité. Personnellement, je déteste, et attends qu'il n'y ait plus personne pour me doucher. Ce n'est pas parce que l'on est pèlerin que l'on doit se montrer à poil devant nos congénères !!!
.Lorsque j'y suis passée, début novembre, il n'y avait pas encore de chauffage, nous n'étions que 4, et nous avons eu froid dans ce grand ensemble tout en béton et en verre. Résultat : à 20h nous étions dans notre lit. Il faut savoir qu'il n'y a pas de couvertures.
.L'été, possibilité de passer la soirée sur la terrasse en pleine nature. Mais l'automne, alors que la nuit tombe vite, il n'y a pas grand chose à faire dans cet endroit isolé.
.Pas de WIFI, ce qui devient quand même de plus en plus un critère de choix des auberges.
Appréciation (de 1 à 3 ♣)
Coup de coeur ♥
♣♣
Les pèlerins lavent leur linge en couleurs ! © Fabienne Bodan

Les pèlerins lavent leur linge en couleurs ! © Fabienne Bodan

Le comedor (salle à manger) © Fabienne Bodan

Le comedor (salle à manger) © Fabienne Bodan

Le salon ou la vie en orange © Fabienne Bodan

Les couleurs apportent de la chaleur à un bâtiment en béton © Fabienne Bodan

 

Le salon ou la vie en orange © Fabienne Bodan

Le salon ou la vie en orange © Fabienne Bodan

Petits mots doux des pèlerins pour l'hospitalière. © Fabienne Bodan

Petits mots doux des pèlerins pour l’hospitalière. © Fabienne Bodan

Merci à Jacques Guillet pour sa collaboration à la rédaction de cet article.

*Lorsqu’aucune précision complémentaire n’est mentionnée, ce tarif désigne seulement la nuit pour pour une personne, sans petit-déjeuner ni demi-pension.

 Ce Chemin vers Compostelle est un cadeau de la vie et de l’univers, déclaré patrimoine de l’Humanité par l’Unesco il y a 25 ans. Je considère également chaque hébergement, chaque accueil, chaque personne aidante sur le Chemin comme un cadeau. J’ai donc décidé d’apprécier chaque hébergement m’ayant abritée pour une nuit, sur les critères objectifs détaillés dans les avantages et les inconvénients, en un cadeau  , deux cadeaux ♣♣ ou trois cadeaux ♣♣♣ .
♥ J’y ai également mentionné mes coups de coeur, sachant que les critères de chacun sont toujours subjectifs, liés à l’émotion d’un accueil, à l’harmonie entre les pèlerins le soir de son passage, à l’humeur des hospitaliers, à la difficulté de l’étape ou à la météo du jour… Cependant, le critère majeur retenu dans la sélection de mes coups de coeur est l’atmosphère de l’hébergement, son âme et la qualité de l’accueil de ses responsables et, mieux, hospitaliers ou hospitaleros. Mes coups de coeur ne vont pas forcément aux auberges les plus belles et les plus confortables, mais à celles dans laquelle perdure l’esprit du Chemin. Ils vont aux hospitaliers qui ont ouvert leurs coeurs aux pèlerins et qui aident, progressivement, par leur accueil, leur soutien, leur compassion et leur amour de l’autre, les pèlerins à ouvrir leur coeur et à atteindre l’objectif qu’ils se sont assigné en marchant vers Saint Jacques de Compostelle.

Hébergement à Fisterra (2)

Vous ne pouvez pas vous tromper, vous trouverez ce panneau à l'angle de la rue de la mairie de Fisterra. © Fabienne Bodan

Vous ne pouvez pas vous tromper, vous trouverez ce panneau à l’angle de la rue de la mairie de Fisterra. © Fabienne Bodan

Un immeuble pour loger 40 personnes © Fabienne Bodan

Un immeuble pour loger 40 personnes © Fabienne Bodan

Accueillis par les nains © Fabienne Bodan

Accueillis par les nains © Fabienne Bodan

Allez je ne résiste pas © Fabienne Bodan

Allez je ne résiste pas © Fabienne Bodan

HébergementHospedaje / Pension LOPEZ
Calle Carrasqueira, 4
FISTERRA – LA CORUÑA
Tel : 981 740 449
Tarif 2015*.25 euros la chambre pour 2 personnes (possibilité 2 lits séparés)
.15 euros la chambre pour 1 personne
Description.Petit immeuble près de la mairie de Fisterra offrant 40 places en chambres de 1 ou 2 personnes, sans petit déjeuner ni possibilité de cuisiner.
.Pension tenue par deux dames charmantes...d'un certain âge.
.L'immeuble est situé dans une ruelle très calme à gauche après la mairie de Fisterra. Facilement reconnaissable grâce à ses nains de jardin sur le muret qui entoure l'immeuble. De certaines chambres, on bénéficie d'une vue sur mer.
.Salles de bains communes au même niveau (par exemple, il y en a 2 au premier étage pour 5 chambres), avec douche, WC (non séparé), bidet, lavabo.
.Pas de cuisine, ni de bouilloire, ni de réfrigérateur : aucune possibilité de cuisiner, donc, ni de se préparer une boisson chaude pour le petit déjeuner.
.Interdiction de laver son linge dans les salles de bains mais un service de blanchisserie est proposé.
.Service d'eau chaude interrompu la nuit de 22 heures à 7 heures en vue de garantir une bonne nuit de repos pour tous les clients
.WIFI accessible dans les chambres
.Draps, couvertures, serviettes de toilette fournis.
.Lampe de chevet, armoire, penderie
.Ouvert toute l'année
Avantages.Un excellent rapport qualité/prix. En effet, l'on y trouve une chambre pour 2 personnes au prix des lits dans les dortoirs des auberges de Fisterra. Et une chambre individuelle à 15 euros n'est pas rédhibitoire. Ici, tout est très propre, les draps, couvertures, serviettes de toilette sont fournis. Les salles de bains sont également communes mais partagées chacune entre un petit nombre de clients.
.La pension peut loger 40 personnes et est ouverte toute l'année. Il n'est donc pas trop difficile d'y trouver un lit. J'y suis passée début novembre, et certaines auberges étaient déjà fermées.
.Très propre.
.Très calme.
.La vue sur mer est un plus pour certaines chambres.
Inconvénients.Dommage qu'il n'y ait pas un coin cuisine, si minuscule soit-il pour au moins se chauffer de l'eau pour le petit déjeuner.
Appréciation/coup de coeur
♣/♥
♣♣
Encore un © Fabienne Bodan

Encore un © Fabienne Bodan

L'entrée de la pension © Fabienne Bodan

L’entrée de la pension © Fabienne Bodan

Les chambres sont assez petites, mais confortables © Fabienne Bodan

Les chambres sont assez petites, mais confortables © Fabienne Bodan

Armoire, table et lampe de chevet, tout y est © Fabienne Bodan

Armoire, table et lampe de chevet, tout y est © Fabienne Bodan

Le couloir du premier étage © Fabienne Bodan

Le couloir du premier étage © Fabienne Bodan

L'une des salles de bain © Fabienne Bodan

L’une des salles de bain © Fabienne Bodan

*Lorsqu’aucune précision complémentaire n’est mentionnée, ce tarif désigne seulement la nuit pour pour une personne, sans petit-déjeuner ni demi-pension.

 Ce Chemin vers Compostelle est un cadeau de la vie et de l’univers, déclaré patrimoine de l’Humanité par l’Unesco il y a 25 ans. Je considère également chaque hébergement, chaque accueil, chaque personne aidante sur le Chemin comme un cadeau. J’ai donc décidé d’apprécier chaque hébergement m’ayant abritée pour une nuit, sur les critères objectifs détaillés dans les avantages et les inconvénients, en un cadeau  , deux cadeaux ♣♣ ou trois cadeaux ♣♣♣ .
♥ J’y ai également mentionné mes coups de coeur, sachant que les critères de chacun sont toujours subjectifs, liés à l’émotion d’un accueil, à l’harmonie entre les pèlerins le soir de son passage, à l’humeur des hospitaliers, à la difficulté de l’étape ou à la météo du jour… Cependant, le critère majeur retenu dans la sélection de mes coups de coeur est l’atmosphère de l’hébergement, son âme et la qualité de l’accueil de ses responsables et, mieux, hospitaliers ou hospitaleros. Mes coups de coeur ne vont pas forcément aux auberges les plus belles et les plus confortables, mais à celles dans laquelle perdure l’esprit du Chemin. Ils vont aux hospitaliers qui ont ouvert leurs coeurs aux pèlerins et qui aident, progressivement, par leur accueil, leur soutien, leur compassion et leur amour de l’autre, les pèlerins à ouvrir leur coeur et à atteindre l’objectif qu’ils se sont assigné en marchant vers Saint Jacques de Compostelle.

Via de la Plata : Pèlerins, à vos papilles !

Couverture du N°163 de Globe-Trotters Magazine de l'association de voyageurs ABM.

Couverture du N°163 de Globe-Trotters Magazine de l’association de voyageurs ABM.

Voici un extrait d’un article que j’ai écrit pour le numéro de septembre-octobre 2015 de Globe-Trotters Magazine de l’association ABM (Aventures du Bout du Monde). Au menu de cette nouvelle publication, mes découvertes culinaires de la Via de la Plata :

Page 50 de Globe-Trotters Magazine N°163.

Page 50 de Globe-Trotters Magazine N°163.

Tout voyage engendre de merveilleuses découvertes culinaires. Un pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle ne fait pas exception. Les papilles du pèlerin s’accordent avec ses pieds : elles savourent les spécialités locales comme les seconds foulent avec délectation des territoires hétéroclites. Ainsi se dessina ma récente pérégrination sur les chemins compostellans : 1000 kilomètres parcourus depuis Séville. L’itinéraire traverse quatre communautés autonomes d’Espagne : l’Andalousie (province de Séville), l’Extrémadure (provinces de Badajoz et de Cacéres), la province de Castille et Léon (provinces de Salamanca et de Zamora) et enfin la Galice (provinces de Ourense et de A Coruña). On s’y perd un peu dans les dénominations des chemins. Les caminos Mozarabes partent des provinces orientales d’Andalousie (Séville, Almeria, Malaga, Granada, Jaén…)  et se rejoignent à Merida, où commence la Via de la Plata, laquelle monte jusqu’à Astorga d’où l’on rejoint la capitale galicienne via le Camino francés. Mais l’on peut aussi bifurquer à Granja de Moreruela et emprunter le Camino Sanabrés pour rallier Saint Jacques.

Autant de chemins, autant de cités majestueuses (Séville, Mérida, Cacéres, Salamanque, Zamora, Ourense, sans oublier Santiago de Compostela), autant de provinces à l’identité si tranchée, autant de spécialités gastronomiques. Vous ne dégoterez des chanquetes (petits poissons frits servis en général avec des pimientos, piments rouges grillés) que dans les bars des plages de Malaga. On vous y servira également des boquerones al limon (anchois macérés dans du citron et du sel, puis roulés dans de la farine et frits), des espetos de sardinas (sardines embrochées sur un morceau de bois et grillées au feu de bois), de la pintarroja en adobo (petits tronçons de roussette frits enrobés d’un mélange de farine spéciale fritures, vinaigre de vin, ail, sel, huile d’olive, piment rouge doux et origan). Et vous ne manquerez pour rien au monde l’Antigua Casa de Guardia de Malaga, où vous dégusterez dans une atmosphère très animée et un décor du XIXe siècle, les vins doux de la région. Poursuivant votre découverte culinaire, à Séville, vous dégusterez les espinacas con garbanzos (épinards avec des pois chiches), les papas aliñas ou aliñadas (pommes de terre en vinaigrette avec des oignons, et en option des œufs ou du thon, plat typique de Cadix), la bacalhau con tomate (morue à la tomate, tradition pascale), les montaditos (mini sandwiches), les pimientos asados (piments rôtis), les aceitunas (olives), les pescadillos fritos (petits poissons frits), les migas a la Extremeña (sorte de mie de pain mélangée avec divers ingrédients et poêlée), et le salmorejo de Cordoue, mixture à base de tomates, de mie de pain et d’huile d’olive à déguster frais.

Par contre, vous pourriez être surpris par les menudos con garbanzos, à moins de n’apprécier les tripes aux pois chiches ! Pensez à arroser le tout de Manzanilla, un vin blanc servi frais mais dont l’abus vous ferait tourner la tête. Plus au nord, la pata negra des régions d’Extrémadure, de Huelva et de Salamanca ravira vos papilles : ces cochons élevés en plein air dans d’immenses fincas se nourrissent de glands et offrent une viande au goût si particulier et si recherché. Si l’on y réfléchit bien, tous les animaux devraient vivre à l’air libre et s’alimenter de ce que leur offre la nature, mais l’homme a cru mieux faire en les enfermant dans des espaces confinés et en leur faisant ingurgiter des farines animales !

Page 51 de Globe-Trotters Magazine N°163.

Page 51 de Globe-Trotters Magazine N°163.

Pour consulter les recettes de cuisine filmées de cette Via de la Plata :

La paëlla au feu de bois d’Alberto : https://pelerinsdecompostelle.com/?p=2114

♦ Le salmorejo de Carmen : https://pelerinsdecompostelle.com/?p=2125

La tortilla de patatas de Carmen : https://pelerinsdecompostelle.com/?p=2120

Certains lecteurs de ce blog et de ma page Facebook m’ont demandé où l’on pouvait se procurer Globe Trotters Magazine. Il est téléchargeable en format PDF sur le site d’ABM (c’est ici). Vous pouvez aussi acheter un ou plusieurs numéros sur le site d’ABM (c’est par là). Enfin, le magazine est distribué dans les librairies suivantes :

Librairie Goulard – 37, cours Mirabeau – 13 100 Aix-en-Provence – T : 04 42 27 66 47 Planète bleue – 54, rue Saint Nicolas – 17 000 La Rochelle – T : 05 46 34 23 23         Librairie Molllat – 89, rue Porte Dijeaux – 33 080 Bordeaux – T : 05 56 56 40 40         Librairie des Cinq Continents – 20, rue Jacques Coeur – 34 000 Montpellier –                     T : 04 67 66 46 70                                                                                                          Librairie Ariane – 20, rue Cap. Alfred Dreyfus – 35 000 Rennes – T : 02 99 79 68 47       MTA Géothèque – 10, place du Pilori – 44 000 Nantes – T : 02 40 47 40 68              Itinérances – 62, rue Baudrière – 49 100 Angers – T : T : 02 41 77 36 47                        Autour du Monde – 65, rue de Paris – 59 026 Lille Cedex – T : 03 20 78 19 33             Raconte moi la terre – 14, rue du Plat – 69 002 Lyon – T : 04 78 92 60 22                     Chemin en pages – 121, av. Ledru Rollin – 75 011 Paris – T : 01 43 38 15 77                 Gibert Joseph – 26, bd Saint Michel – 75 006 Paris – T : 01 46 46 10 50                          ABM – 11, rue de Coulmiers – 75 014 Paris

ABM organise deux festivals de voyages par an : Partir Autrement en avril, et le Festival des Globe-Trotters en septembre. Pour plus d’informations sur les activités et le fonctionnement de l’association, consultez leur site web à l’adresse http://www.abm.fr

Via de la Plata : la séparation des Trois Mousquetaires

Merveilleuse aventure humaine de trois Mousquetaires qui ne se connaissaient pas, se sont découvert et ont apprécié cheminer ensemble de Séville à Santiago © Fabienne Bodan

Merveilleuse aventure humaine de trois Mousquetaires qui ne se connaissaient pas, se sont découverts et ont apprécié cheminer ensemble de Séville à Santiago © Fabienne Bodan

26 mai 2015 :

Et puis vient le jour du départ…
Notre petite soeur des chemins Christa est partie ce matin pour Burgos. Jacques et moi prenons dans une heure le bus pour Porto, et nous envolerons pour Nantes demain depuis cette ville. Après 52 merveilleux jours passés ensemble, les trois mousquetaires ont joué les « Madeleines » ce matin. Un merci tout spécial à mon petit frère et petite ma soeur de la Via de la Plata. Ce n’est que le début d’une très belle histoire de profonde amitié ! Hasta siempre !

Christa, Jacques, mes amis for ever © Fabienne Bodan

Christa, Jacques, mes amis for ever © Fabienne Bodan

De Saint Jacques de Compostelle à Porto !

Bom dia ! Hier, changement de décor. Les pèlerins sont devenus touristes, profitant d’une soirée à Porto pour flâner dans la vieille ville et, passage obligé, déguster porto et vinho verde ! J’ai retrouvé la même chambre et le même lit que deux ans plus tôt, lorsque je cheminais sur le caminho portugues. Souvenirs, souvenirs.

Jacques y est passé, lui, un an plus tard pour les mêmes raisons ! Aujourd’hui, nous nous envolons tous les 2 vers Nantes, où chacun cette fois regagnera ses pénates
Mais les « Madeleines » disposent encore de la réserve de mouchoirs donnée par notre sarde Agostino, lequel avait du abandonner sur blessure à Salamanca ! Je suis prête à rentrer chez moi, nous nous sommes accordés le temps d’un départ en douceur propice à l’assimilation de l’expérience et à la transition vers « l’autre monde ». Tiens, d’ailleurs, est-ce un hasard si j’ai trouvé (et partagé sur la page à mon nom) un article de Chomsky sur… »la stupidité institutionnelle » ?

Les Trois Mousquetaires de la Via de la Plata ! © Fabienne Bodan

Les Trois Mousquetaires de la Via de la Plata ! © Fabienne Bodan

Via de la Plata : de Muxia à Santiago de Compostela

Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle © Fabienne Bodan

Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle © Fabienne Bodan

Les coquilles de Saint Jacques © Fabienne Bodan

Les coquilles de Saint Jacques © Fabienne Bodan

24 mai 2015 : 

Bonsoir à tous! Même si le départ approche, je suis toujours à Santiago. J’ai toujours besoin de quelques jours avant de retourner dans l’autre monde, comme un sas de décompression post-camino ! Parmi les synchronicités remarquables du moment : Jacques, Christa et moi quitterons Santiago le même jour. Nous aurons été ensemble de A à Z, depuis 50 jours puisque nous sommes partis à Pâques et que nous avons aujourd’hui assisté à la messe de Pentecôte dans cette magnifique cathédrale !

La seconde forme de synchronicité est liée à ce week-end de Pentecôte. En effet, j’étais arrivée à Santiago le 18 mai 2013, le samedi de la Pentecôte, lorsque j’avais marché de Lisbonne à Santiago. Enfin, en 2014, j’étais à…Jérusalem le week end de la Pentecôte ! Et ceci sans l’avoir programmé, car je n’ai jamais de dates d’arrivée sur mes chemins, pour ne pas me mettre de pression particulière !

La troisième synchronicité est tout aussi étonnante. Le 21 mai, à Fisterra, j’ai demandé à un couple de français de bien vouloir me descendre à l’albergue, 3 kilomètres plus bas. Ce matin je trouve un commentaire sur ma page Facebook d’un monsieur me disant que le même jour, au même endroit, il a conduit une femme blessée à la cheville qui me ressemblait. Après lui avoir fourni quelques détails sur mon conducteur bienveillant, il en a conclu qu’il s’agissait bien de lui et de son épouse, et qu’il suivait mon aventure sur mes pages Facebook (mais sans m’avoir reconnue) ! Drôle de coïncidence, non ? Alors merci Michel et Françoise (et Dolly la petite chienne). Moi je m’appelle Fabienne…

En flânant dans les ruelles de la capitale galicienne © Fabienne Bodan

En flânant dans les ruelles de la capitale galicienne © Fabienne Bodan

En flânant, suite...© Fabienne Bodan

En flânant, suite…© Fabienne Bodan

Toujours en flânant...© Fabienne Bodan

Toujours en flânant…© Fabienne Bodan

Via de la Plata : Muxia et la Virgen de la Barca

Muxia et ses pierres sacrées © Fabienne Bodan

Muxia et ses pierres sacrées © Fabienne Bodan

Apercevoir la mer pour un pèlerin procure un peu la même sensation, je suppose, que celle des navigateurs découvreurs des siècles passés , © Fabienne Bodan

Apercevoir la mer pour un pèlerin procure un peu la même sensation, je suppose, que celle des navigateurs découvreurs des siècles passés , © Fabienne Bodan

Le Sanctuaire de la Virgen de la Barca, reconstruit après l'incendie criminel qui l'a réduit en cendres le 25 décembre 2013 © Fabienne Bodan

Le Sanctuaire de la Virgen de la Barca, reconstruit après l’incendie criminel qui l’a réduit en cendres le 25 décembre 2013 © Fabienne Bodan

22 Mai 2015 : 

Bonsoir à tous ! Ce jour, fin de camino avec la très belle étape Fisterra-Muxia pour mes amis Christa et Jacques! Moi, j’ai fait l’autocar-balais, faute de cheville (pourtant bien au corps). Alors j’ai passé une après midi touristique et ai rendu visite à la Virgen de la Barca, 2e fin de Camino avec le kilomètre 0 de Fisterra. Voici un résumé en images de cet autre bout du monde…

Pour terminer la journée, apéro international de caminantes dutch, irish, belge, français…puis sopa de mariscos y arroz marinero pour 8 euros. A partir de demain, plus de raison de se lever à 6 heures. A nous la grasse mat’. Sommes dans une super albergue, Bela Muxia ! Fiche hébergement à venir, promis ! Buenas noches a todos !

Drôles de pierres, non ? D'où proviennent-elles ? © Fabienne Bodan

Drôles de pierres, non ? D’où proviennent-elles ? © Fabienne Bodan

Ne trouvez-vous pas que celle-ci ressemble à un animal géant ? © Fabienne Bodan

Ne trouvez-vous pas que celle-ci ressemble à un animal géant ? © Fabienne Bodan

Via de la Plata : Fisterra et son cap, ultime destination pèlerine

21 Mai 2015 :

Bonsoir à tous depuis Fisterra! J’aime terminer mes chemins au cap de Fisterra, là où on ne peut faire un pas de plus en avant. La première fois, en redescendant du « faro », j’ai vraiment ressenti que mon chemin était terminé. J’aime admirer la mer en silence et patienter jusqu’au coucher de soleil. Ce soir, nous avons été gâtés car le soleil a brillé de 1000 feux. Quelques images pour vous faire partager encore un précieux moment…

Les Trois Mousquetaires de la Via de la Plata à la borne 0 kilomètre près du cap de Fisterra © Fabienne Bodan

Les Trois Mousquetaires de la Via de la Plata à la borne 0 kilomètre près du cap de Fisterra © Fabienne Bodan

Notre mascotte la Cigüeña Pilar, fidèle au poste jusqu'au Cap ! © Fabienne Bodan

Notre mascotte la Cigüeña Pilar, fidèle au poste jusqu’au Cap ! © Fabienne Bodan

Le grand soir des pèlerins de Compostelle © Fabienne Bodan

Le grand soir des pèlerins de Compostelle © Fabienne Bodan