TOUT SAVOIR pour préparer votre chemin de pèlerin vers Compostelle, Rome, Shikoku, Assise, etc : informations pratiques INEDITES, revue de presse internationale EXCLUSIVE, être HOSPITALIER, PORTRAITS, fiches détaillées sur mes HEBERGEMENTS, etc…
Une revue de la presse francophone, anglophone, hispanophone sur les chemins et les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, du dimanche 22.10.2017 au samedi 28.10.2017
Virtual Trekking est un projet de Buddha Films, une maison québécoise de productions de documentaires. : Notre objectif est de combattre l’ennemi des gens qui s’entraînent à l’intérieur : l’ennui. Profitant des nouvelles technologies vidéos numériques nous nous sommes lancés sur les plus beaux sentiers de randonnée en Europe et en Amérique du Nord pour créer une collection de vidéos en Haute-définition qui offrent l’expérience de la longue randonnée. Nous avons produit une cinquantaine de vidéos et nous souhaitons qu’ils deviennent une source de motivation et de rêve pour tout ceux et celles qui s’entraînent sur des appareils d’exercice au gymnase ou à la maison. https://vimeo.com/231975315 http://www.virtualtrekking.com/camino.html
Pour visionner gratuitement quelques vidéos : http://www.virtualtrekking.com/trials–essais.htmlContinuer la lecture →
Une revue de la presse francophone, anglophone, hispanophone sur les chemins et les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, du dimanche 27.08.2017 au samedi 2.09.2017
27.08.2017 Il vient d’Orléans et va parcourir les chemins de Compostelle… pour la 8e fois
Jacques, 81 ans, membre des Amis de Saint-Jacques dans le Loiret, part pour au moins 40 jours sur le camino del norte . C’est un habitué des voies vers Santiago. Il part avec « deux slips, deux maillots de corps, et même pas le nécessaire pour se raser ! » Jacques est expérimenté. Compostelle, il connaît. Déjà la huitième fois qu’il enfile son costume de jacquet (étymologiquement, « celui qui va à Saint-Jacques »). Il sait que ce sac dont il a tant pris soin avant le départ peut devenir son pire ennemi une fois lancé. Alors il a tout fait pour l’alléger (moins de 10 kilos). Et pour se délester au maximum, « je pars seul, sans réservation, sans rien », résume cet Orléanais… http://www.larep.fr/orleans/loisirs/voyages/2017/08/27/il-vient-d-orleans-et-va-parcourir-les-chemins-de-compostelle-pour-la-8e-fois_12527711.html Article en françaisContinuer la lecture →
Une revue de la presse francophone, anglophone, hispanophone sur les chemins et les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, du dimanche 28.05.2017 au samedi 3.06.2017
Capture d’écran du site internet de Céline Anaya Gautier
Revue de presse des chemins de pèlerinage semaine 22 de 2017. Livres.
26.05.2017 LES INTERVIEWS DU VENDREDI : Céline Anaya Gautier
Céline Anaya Gautier est photographe.Elle a parcouru, en quatorze ans et six voyages, 5000 kilomètres sur les voies de Compostelle. Elle vient nous parler d’elle et de son livre où ses images intenses se mêlent aux témoignages des pèlerins de tous les continents croisés sur sa route.
Le site internet de Céline Anaya Gautier : http://www.celineanayagautier.com https://moissactv.fr/2017/05/26/interviews-vendredi-celine-anaya-gautier/ Article et vidéo en françaisContinuer la lecture →
Via de la Plata 2017 (mises à jour). J’ai rencontré Christophe Blanquart et sa femme Marie-Claire sur mon premier chemin en 2012. Nous avons terminé ensemble la Via Podiensis. Nous nous sommes séparés à Pampelune. Christophe est depuis reparti de chez lui au Luxembourg pour Saint-Jacques-de-Compostelle. Il chemine en ce printemps 2017 sur la Via de la Plata. Christophe a eu la gentillesse de me communiquer des informations tout au long de son chemin. Après avoir remonté la voie de l’argent jusqu’à Zamora, il a bifurqué vers Chavez au Portugal en empruntant le Camino Portugais de la Via de la Plata. Cette variante est parallèle au Camino Sanabrés, mais plus au sud.
Une revue de la presse francophone, anglophone, hispanophone sur les chemins et les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, du dimanche 13.11.2016 au samedi 19.11.2016
Pour commencer, un joli diaporama sur le Camino primitivo :
Vidéo You Tube ajoutée le 14.11.2016 par Nico Bringmans
Carte du Camino del Norte. Source : site de la Fédération espagnole des amis de Santiago
13.11.2016 En el origen de los Caminos del norte
L’auberge d’Irun a été ouverte en 2004, a déménagé à son actuel emplacement en 2007, où elle a augmenté sa capacité d’accueil jusqu’aux 50 lits d’aujourd’hui. Elle a logé 501 pèlerins la première année ; en 2016… 6580. Au total, en 12 ans, 260 hospitaleros ont consacré 42 120 heures de bénévolat à accueillir 45 345 espagnols et étrangers de 55 pays. On doit tout cela à l’association jacquaire de Irun dénommée Jacobi. http://www.diariovasco.com/bidasoa/irun/201611/13/origen-caminos-norte-20161113001844-v.html Article en espagnol
13.11.2016 Candes, sur les traces de la Saint-Martin
Selon la légende, la végétation se serait mise à refleurir à l’automne tandis que l’on remontait la dépouille de Saint-Martin par la Loire de Candes-Saint-Martin à Tours. C’est devenu l’été de la Saint-Martin http://france3-regions.francetvinfo.fr/centre/emissions/vue-sur-loire Vidéo en français
13.11.2016 Podemos denuncia la exclusión del Camino de Santiago en Andalucía ante la inacción de la Junta
Le porte-parole du groupe Podemos dans le gouvernement d’Andalousie dénonce l’abandon par les autorités andalouses des sentiers et chemins publics. L’association des amis de Saint-Jacques de la Via de la Plata veut exclure une partie du tracé pour des raisons d’insécurité pour les pèlerins. Ce discours fait suite aux fortes pluies récemment enregistrées entre Séville et Guillena : les marcheurs ont du emprunter des chemins alternatifs improvisés et dangereux. Comme ce problème persiste depuis une dizaine d’années en période de pluie, l’association jacquaire envisage d’exclure purement et simplement cette première étape de l’itinéraire officiel, ce qui supposerait la perte de 6000 pèlerins de plus de 40 nationalités sur ce tronçon. Le groupe parlementaire de Podemos proposera une résolution pour solutionner le problème de l’entretien des sentiers de randonnée à travers la province. http://www.tercerainformacion.es/articulo/actualidad/2016/11/13/podemos-denuncia-la-exclusion-del-camino-de-santiago-en-andalucia-ante-la-inaccion-de-la-junta Article en espagnol
Couverture du livre « Pilgrim Routes of the British Isles », de Emma J Wells, aux Editions Robert Hale
13.11.2016 In the footsteps of Yorkshire’s first pilgrims
Les anciens chemins de pèlerinage continuent de susciter l’intérêt un peu partout. Au Royaume-Uni, Emma J Wells revisite dans son dernier livre les routes de pèlerinage du Moyen-Âge. « Je réalise bien que l’écriture d’un livre entier sur des routes de pèlerinage constitue une petite niche », dit Emma. « Mais l’idée était de se référer à ces chemins ancestraux pour engendrer une nouvelle vision des paysages et monuments historiques que vous l’on trouve en chemin. J’ai voulu un ouvrage pour le voyageur moderne et non pour les historiens. Et, plus que tout, accessible. Durant la période médiévale, les églises ont dépensé des sommes d’argent importants pour acquérir les reliques supposées de saints. Les premiers pèlerins donnaient de l’argent pour entrevoir le petit doigt de Saint Jude ou le gros orteil de Saint Patrick ! L’acquisition de ces reliques était vitale pour les revenus de l’église. Le pic des pèlerinages médiévaux intervint dans la seconde moitié du Moyen-Âge, et prit fin avec la Réforme de Henri VIII interdisant tout ce qui pouvait être lié au pèlerinage. Et ce qui est intéressant est que, tant de siècles plus tard, les chemins de pèlerinage bénéficient actuellement d’un regain d’intérêt extraordinaire. Peut-être parce que quelque chose au fond de nous a besoin de voyager vers des lieux qui ont eu une signification importante pour ceux qui nous ont précédés ». Titre de l’ouvrage : Pilgrim Routes of the British Isles, de Emma J Wells, aux Editions Robert Hale http://www.yorkshirepost.co.uk/news/in-the-footsteps-of-yorkshire-s-first-pilgrims-1-8227994 Article en espagnol
Certificat de distance parcourue et indication de la voie compostellane empruntée, remis par le bureau des pèlerins de Santiago de Compostela.
14.11.2016 El Camino de Santiago bate el récord absoluto de peregrinos del Xacobeo 2010
Record de fréquentation annuelle battu pour les chemins de Compostelle ! Alors que l’année sainte s’achevait par la fermeture de la porte de même nom le 13 novembre, le nombre d’arrivées comptabilisées au bureau des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle a dépassé les 272 500, et donc le dernier record datant de la dernière année jacquaire de 2010. Et il restait encore 47 jours avant la fin de l’année. Les administrations travaillent déjà à améliorer les infrastructures des chemins en prévision de la prochaine année jacquaire (2021) : elles attendent 400 000 « pèlerins » à cet horizon ! Léon a enregistré à la mi-novembre, 50 000 pèlerins à y avoir passé la nuit (contre 45 000 en 2015). On ne compte là que les nuitées en auberges. Il faut y ajouter les hôtels et les hostals. Ce chiffre est à comparer avec les 3 684 nuitées en 1997 ! Le nombre de nuitées dans les provinces de Burgos, Léon et Palencia a augmenté de 11,87% par rapport à la même période en 2015. 80% des ces nuitées sont le fait de pèlerins étrangers. Dans la province de Castille-Léon, 36% des marcheurs avaient déjà parcouru un chemin vers Compostelle. Expérience qui fait l’unanimité, puisque 99,4% des personnes interrogées recommanderont cette aventure à leurs proches. A Fisterra, 23 500 marcheurs ont déjà reçu la « Fisterrana » en 2016, qui atteste de leur marche entre Saint-Jacques de Compostelle et Fisterra. On observe de nouveaux projets de marche : par exemple, de nombreux italiens (particulièrement des femmes) viennent en Galice pour parcourir « seulement » le chemin de Saint-Jacques à Fisterra et Muxia, aller et retour. Ces femmes, en petits groupes de 7 à 8 personnes, recherchent avant tout la spiritualité des chemins, et la magie des lieux traversés, et en particulier les sanctuaires antérieurs aux christianisme dédiés au culte des divinités féminines ancestrales.
A Santiago, les statistiques démontrent l’énorme impact du Camino au niveau mondial, puisqu’il a attiré des pèlerins de 130 pays, convertissant la capitale galicienne en véritable tour de Babel, et venant de pays aussi lointain que l’Australie, la Thaïlande, la Nouvelle-Zélande, la Russie, le Japon, l’Afrique du Sud, mais aussi moins connus comme Trinidad et Tobago, des îles Palaos (mer des Philippines), ou des îles Tuvalu. https://vivecamino.com/el-camino-de-santiago-bate-el-record-absoluto-de-peregrinos-del-xacobeo-2010_no_305/ http://infovaticana.com/blogs/cigona/camino-santiago-ha-batido-record-historico/ http://www.diariodeleon.es/noticias/leon/camino-otro-record-jacobeo_1114847.html http://www.adiantegalicia.es/costa-da-morte/2016/11/13/el-camino-jacobeo-sigue-batiendo-records.html http://www.elcorreogallego.es/santiago/ecg/riadas-visitantes-130-paises-viajeros-colgaron-cartel-lleno-hoteles/idEdicion-2016-11-14/idNoticia-1027049/ Article en espagnol
En espagnol, l’âme du chemin :
Vidéo ajoutée sur You Tube le 16.11.2016 : El ALMA DEL CAMINO (Tour al Camino de Santiago España / semana santa 2017)
16.11.2016 Un peregrino invidente brasileño descubrió el Camino Inglés con un compatriota a través de sonidos y olores
En traversant en 2015 la meseta du Camino francés, vient à l’esprit du brésilien Ricardo Carvajal Olveira, de revenir sur les chemins accompagner une personne non-voyante. Revenu dans son pays, il commença à donner forme à son projet. Il prit contact avec des associations d’aide aux non-voyants. Et le 9 novembre, il s’est élancé depuis Ferrol sur le Camino inglés avec un de ses compatriotes, José Vicente de Paula. Celui-ci est ravi de découvrir le Camino à travers ses bruits, ses odeurs et les yeux de son compagnon de chemin. Dans certains passages, c’est lui qui guide son accompagnateur voyant, grâce aux sons du chemin, que les voyants ne captent pas ! L’initiateur du projet découvre le chemin d’une autre manière : « j’ai appris à entendre le son de l’eau, le bruit des voitures au loin, d’apprécier le sussurement des arbres ou l’odeur d’une prairie. Cela fait partie du chemin, et je le réalise grâce à José ». Les deux accolytes entendaient poursuivre leur cheminement jusqu’à Fisterra puis Muxia en 7 jours, prenant le temps « d’entendre et d’observer le chemin avec tous leurs sens réunis ». http://www.lavozdegalicia.es/noticia/santiago/2016/11/16/peregrino-invidente-brasileno-descubrio-camino-ingles-compatriota-traves-sonidos-olores/0003_201611S16C3993.htm Article en espagnol
Couverture de la bande-dessinée « Les chemins de Compostelle (Tome 3), Notre-Dame » de Jean-Claude Servais aux Editions Dupuis
16.11.2016 Dupuis : Bérézina T2, Jamais je n’aurai vingt ans, Les Chemins de Compostelle T3
Servais continue son parcours sur les chemins de Compostelle avec la troisième étape de sa série chez Dupuis. On retrouve Blanche, Alexandre, Dominique et Céline, quatre personnages qui ne se connaissent pas mais qui vont être amenés à se rencontrer dans leur pérégrination… http://bd.krinein.com/bd-dupuis-berezina-t2-jamais-je-naurais-vingt-ans-chemins-compostelle-t3-notre-dame/ Article en français
« Mirabelle veut aller à Compostelle » de Fabienne Sauvageot
« Camino » de Marie Bertiaux
« Les folles aventures de la famille Saint-Arthur-J’ai un caillou dans ma chaussure »
« Mirabelle et Augustin sur le chemin » de Fabienne Sauvageot
« Le secret du pèlerin » d’Olivier Manaud et Gaëtan Evrard
Couverture du livre « La fois où j’ai suivi les flèches jaunes », de Amélie Dubois, aux éditions « Les Editeurs réunis »
16.11.2016 «La fois où… j’ai suivi les flèches jaunes»: l’étonnante quête spirituelle d’Amélie Dubois
Figurant parmi les écrivains québécois les plus populaires des dernières années, avec plus de 350 000 copies vendues de ses 11 premiers livres, Amélie Dubois est reconnue pour son humour éclatant et ses histoires rocambolesques. Sans délaisser sa plume pétillante et ses personnages attachants, l’auteure effectue néanmoins un léger virage en catapultant Mali Allison sur la route de Compostelle, dans une expérience spirituelle qui s’avère aussi divertissante que confrontante. Possédant une tête qui réfléchit fort, parfois trop, la demoiselle est aux prises avec des problèmes amoureux avec son copain Bobby, le musicien. Se révélant peu à peu jalouse, insécure et dépendante affective, elle sentira le besoin d’un électrochoc : direction Saint-Jacques-de-Compostelle, pour une petite marche de… 700 kilomètres ! Amélie Dubois parle en connaissance de cause, elle qui a franchi 700 kilomètres du Camino frances à l’été 2015, avec la même absence de préparation que son héroïne. http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/11/16/la-fois-ou-jai-suivi-les-fleches-jaunes-letonnante-quete-spirituelle-damelie-dubois_n_13027630.html Article en français
De Santiago à Fisterra et Muxia sur Google Earth ! Un peu longuet mais l’idée est originale ! Vidéo You Tube ajoutée le 17.11.2016 par Fernando Escribano. Epilogo Finisterre-Muxía. Vista aerea-Google earth. 180 metros altitud
18.11.2016 El Xacobeo estudia abrir antes del 2021 un albergue en Monforte
Le gouvernement galicien étudie l’ouverture d’une auberge publique pour pèlerins à Monforte de Lemos avant la prochaine année jacquaire (2021). Le maire est convaincu que sa ville sera la Sarria du Camino del Invierno. Commune la plus peuplée de cette route officialisée en août 2016, Monforte de Lemos se situe à un peu plus de 100 kilomètres de Saint-Jacques de Compostelle. On ne trouve pas pour l’instant de crédentiale dans cette ville, mais ce problème devrait être résolu prochainement. http://www.lavozdegalicia.es/noticia/lemos/2016/11/18/xacobeo-estudia-abrir-2021-albergue-monfortetome-credencial-peregrino/0003_201611M18C1998.htm Article en espagnol
Vidéo You Tube ajoutée le 18.11.2016 : Bernard Rio présente son livre Pèlerins du Tro Breizh, éditions Ouest-France. Vidéo en français
18.11.2016 Crece un 64 % el número de peregrinos que llegan a Baiona
Le chemin portugais de la côte voit sa fréquentation en hausse. En attestent les statistiques de l’office du tourisme de Baiona (au nord de A Guarda, point de départ côté espagnol de cet itinéraire) qui a constaté une augmentation de 64% des pèlerins (1600 de 45 nationalités différents jusqu’à maintenant contre 963 en 2015). 78% des marcheurs sont étrangers, dont la majorité portugais. On compte aussi beaucoup d’allemands, de polonais, d’irlandais et d’américains. Face à cette hausse du nombre de passages, la municipalité envisage d’améliorer le balisage à l’intérieur de la commune. 44% des marcheurs se sont arrêtés à l’office du tourisme pour solliciter un tampon, 20% pour demander une carte et des informations sur les environs. Plusieurs établissements hôteliers ont affiché un taux d’occupation de plus de 40% durant la basse saison grâce à ce type de clientèle. 40% des marcheurs sondés ont affirmé découvrir les chemins de Compostelle pour la première fois, tandis que 20% avaient déjà emprunté d’autres chemins. http://www.lavozdegalicia.es/noticia/vigo/baiona/2016/11/18/crece-64-numero-peregrinos-llegan-baiona/0003_201611V18C7991.htm http://www.farodevigo.es/comarcas/2016/11/18/baiona-crece-destino-jacobeo/1572014.html Article en espagnol
Vidéo rajoutée sur You Tube le 18.11.2016. Vous avez déjà eu l’occasion de visionner les vidéos de Daniel Borzakian, sur le chemin jacquaire de Paris ou les hospitaliers du Couvent de Malet à Saint-Côme d’Olt. Dans cette vidéo, Daniel conte sa marche de la Ciotat à Rome, avec son épouse. Ils sont partis de chez eux, empruntant la Via Aurélia. La voie Aurelia est le nom d’une des plus anciennes voie Romaine de l’ancienne Gaule emprunté depuis 241 Av JC reliant Arles à Rome.
Couverture du premier livre de Richard Gougis, « Hérésies »
18.11.2016 Un pélerinage sanglant sur les chemins de Compostelle
Un assassinat stupéfiant de pélerin dans la crypte de l’abbatiale de Saint-Gilles, dans le Gard. La résurrection encore plus étrange d’un agonisant à l’hôpital du Puy-en-Velay. Hérésies, thriller ésotérique, sanglant et mouvementé sur les chemins de Compostelle, harponne le lecteur dès les premières pages et ne le lâche plus. Richard Gougis publie un premier roman, “Hérésies“, un polar ésotérique et palpitant. http://www.midilibre.fr/2016/11/18/un-pelerinage-sanglant-sur-les-chemins-de-compostelle,1426911.php Article en français
Albergue de la Xunta de Galicia
Hameau de O Outeiro
San Pedro de Vilanova
Hospitalière : Pilar Suarez, mobile : 630 94 12 88
Tarif 2015*
6 euros*
Description
.Grande auberge semblant assez neuve tout en béton et en verre pouvant accueillir 32 pèlerins en deux dortoirs de 16 lits (8 x 2 lits superposés)
.Taie d'oreiller et drap housse en papier fournis, comme dans toutes les auberges de la Xunta de Galicia.
.Dans les guides, il est indiqué que, si l'on veut cuisiner, il faut effectuer ses achats alimentaires au supermarché de Ponte Ulla, 4,5 kilomètres avant (au lieu de tourner à droite et poursuivre le chemin, poursuivre quelques dizaines de mètres, passer sous un pont, le supermarché se situe juste après le pont sur la gauche). Le guide allemand Outdoor (petit guide de poche orange) mentionne également un service de livraison à domicile de produits alimentaires : il suffit de passer commande au 981 51 20 06.
.Un grand salon comprenant 4 fauteuils, 2 banquettes 2 places, 2 tables basses, 2 distributeurs de boissons chaudes et froides.
.Une cuisine comprenant une table de cuisson, un micro-ondes, un évier 2 bacs, une hotte aspirante, quelques ustensiles pour cuisiner, couverts, assiettes, verres, tasses...comme souvent en Galice, il y a juste le strict nécessaire...
.Une salle à manger (comedor) comprenant 3 tables de 4, 1 table de 2
.Un espace pour laver le linge : 3 bacs à laver et une machine à laver (pour 3 euros). On peut mettre ses vêtements à sécher sur un fil à linge à l'extérieur.
.Une salle de bains pour les hommes, une autre pour les femmes, avec chacune 2 WC, 1 douche collective, 2 ou 3 lavabos
.De juin à septembre, possibilité de commander à dîner sur place. L'hospitalière prépare alors un repas au choix parmi une quinzaine de possibilités : caldo gallego (4€), espaguetes bologna (4€), pimientos Padron (4€), tarta de Santiago (3€). Un petit déjeuner est également proposé en donativo.
.Pas de WIFI
Avantages
.Une grande auberge spacieuse en pleine nature, relativement récente, avec des dortoirs spacieux
.La présence d'une hospitalière
.Ensemble très propre (sauf peut-être les placards de la cuisine)
Inconvénients
.Il n'y a pas de réfrigérateur dans la cuisine...
.Toujours ces douches collectives où l'on n'a pas le droit à son intimité. Personnellement, je déteste, et attends qu'il n'y ait plus personne pour me doucher. Ce n'est pas parce que l'on est pèlerin que l'on doit se montrer à poil devant nos congénères !!!
.Lorsque j'y suis passée, début novembre, il n'y avait pas encore de chauffage, nous n'étions que 4, et nous avons eu froid dans ce grand ensemble tout en béton et en verre. Résultat : à 20h nous étions dans notre lit. Il faut savoir qu'il n'y a pas de couvertures.
.L'été, possibilité de passer la soirée sur la terrasse en pleine nature. Mais l'automne, alors que la nuit tombe vite, il n'y a pas grand chose à faire dans cet endroit isolé.
.Pas de WIFI, ce qui devient quand même de plus en plus un critère de choix des auberges.
Merci à Jacques Guillet pour sa collaboration à la rédaction de cet article.
*Lorsqu’aucune précision complémentaire n’est mentionnée, ce tarif désigne seulement la nuit pour pour une personne, sans petit-déjeuner ni demi-pension.
Ce Chemin vers Compostelle est un cadeau de la vie et de l’univers, déclaré patrimoine de l’Humanité par l’Unesco il y a 25 ans. Je considère également chaque hébergement, chaque accueil, chaque personne aidante sur le Chemin comme un cadeau. J’ai donc décidé d’apprécier chaque hébergement m’ayant abritée pour une nuit, sur les critères objectifs détaillés dans les avantages et les inconvénients, en un cadeau ♣ , deux cadeaux ♣♣ ou trois cadeaux ♣♣♣ .
♥ J’y ai également mentionné mes coups de coeur, sachant que les critères de chacun sont toujours subjectifs, liés à l’émotion d’un accueil, à l’harmonie entre les pèlerins le soir de son passage, à l’humeur des hospitaliers, à la difficulté de l’étape ou à la météo du jour… Cependant, le critère majeur retenu dans la sélection de mes coups de coeur est l’atmosphère de l’hébergement, son âme et la qualité de l’accueil de ses responsables et, mieux, hospitaliers ou hospitaleros. Mes coups de coeur ne vont pas forcément aux auberges les plus belles et les plus confortables, mais à celles dans laquelle perdure l’esprit du Chemin. Ils vont aux hospitaliers qui ont ouvert leurs coeurs aux pèlerins et qui aident, progressivement, par leur accueil, leur soutien, leur compassion et leur amour de l’autre, les pèlerins à ouvrir leur coeur et à atteindre l’objectif qu’ils se sont assigné en marchant vers Saint Jacques de Compostelle.
Couverture du N°163 de Globe-Trotters Magazine de l’association de voyageurs ABM.
Voici un extrait d’un article que j’ai écrit pour le numéro de septembre-octobre 2015 de Globe-Trotters Magazine de l’association ABM (Aventures du Bout du Monde). Au menu de cette nouvelle publication, mes découvertes culinaires de la Via de la Plata :
Page 50 de Globe-Trotters Magazine N°163.
Tout voyage engendre de merveilleuses découvertes culinaires. Un pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle ne fait pas exception. Les papilles du pèlerin s’accordent avec ses pieds : elles savourent les spécialités locales comme les seconds foulent avec délectation des territoires hétéroclites. Ainsi se dessina ma récente pérégrination sur les chemins compostellans : 1000 kilomètres parcourus depuis Séville. L’itinéraire traverse quatre communautés autonomes d’Espagne : l’Andalousie (province de Séville), l’Extrémadure (provinces de Badajoz et de Cacéres), la province de Castille et Léon (provinces de Salamanca et de Zamora) et enfin la Galice (provinces de Ourense et de A Coruña). On s’y perd un peu dans les dénominations des chemins. Les caminos Mozarabes partent des provinces orientales d’Andalousie (Séville, Almeria, Malaga, Granada, Jaén…) et se rejoignent à Merida, où commence la Via de la Plata, laquelle monte jusqu’à Astorga d’où l’on rejoint la capitale galicienne via le Camino francés. Mais l’on peut aussi bifurquer à Granja de Moreruela et emprunter le Camino Sanabrés pour rallier Saint Jacques.
Autant de chemins, autant de cités majestueuses (Séville, Mérida, Cacéres, Salamanque, Zamora, Ourense, sans oublier Santiago de Compostela), autant de provinces à l’identité si tranchée, autant de spécialités gastronomiques. Vous ne dégoterez des chanquetes (petits poissons frits servis en général avec des pimientos, piments rouges grillés) que dans les bars des plages de Malaga. On vous y servira également des boquerones al limon (anchois macérés dans du citron et du sel, puis roulés dans de la farine et frits), des espetos de sardinas (sardines embrochées sur un morceau de bois et grillées au feu de bois), de la pintarroja en adobo (petits tronçons de roussette frits enrobés d’un mélange de farine spéciale fritures, vinaigre de vin, ail, sel, huile d’olive, piment rouge doux et origan). Et vous ne manquerez pour rien au monde l’Antigua Casa de Guardia de Malaga, où vous dégusterez dans une atmosphère très animée et un décor du XIXe siècle, les vins doux de la région. Poursuivant votre découverte culinaire, à Séville, vous dégusterez les espinacas con garbanzos (épinards avec des pois chiches), les papas aliñas ou aliñadas (pommes de terre en vinaigrette avec des oignons, et en option des œufs ou du thon, plat typique de Cadix), la bacalhau con tomate (morue à la tomate, tradition pascale), les montaditos (mini sandwiches), les pimientos asados (piments rôtis), les aceitunas (olives), les pescadillos fritos (petits poissons frits), les migas a la Extremeña (sorte de mie de pain mélangée avec divers ingrédients et poêlée), et le salmorejo de Cordoue, mixture à base de tomates, de mie de pain et d’huile d’olive à déguster frais.
Par contre, vous pourriez être surpris par les menudos con garbanzos, à moins de n’apprécier les tripes aux pois chiches ! Pensez à arroser le tout de Manzanilla, un vin blanc servi frais mais dont l’abus vous ferait tourner la tête. Plus au nord, la pata negra des régions d’Extrémadure, de Huelva et de Salamanca ravira vos papilles : ces cochons élevés en plein air dans d’immenses fincas se nourrissent de glands et offrent une viande au goût si particulier et si recherché. Si l’on y réfléchit bien, tous les animaux devraient vivre à l’air libre et s’alimenter de ce que leur offre la nature, mais l’homme a cru mieux faire en les enfermant dans des espaces confinés et en leur faisant ingurgiter des farines animales !
Page 51 de Globe-Trotters Magazine N°163.
Pour consulter les recettes de cuisine filmées de cette Via de la Plata :
Certains lecteurs de ce blog et de ma page Facebook m’ont demandé où l’on pouvait se procurer Globe Trotters Magazine. Il est téléchargeable en format PDF sur le site d’ABM (c’est ici). Vous pouvez aussi acheter un ou plusieurs numéros sur le site d’ABM (c’est par là). Enfin, le magazine est distribué dans les librairies suivantes :
Librairie Goulard – 37, cours Mirabeau – 13 100 Aix-en-Provence – T : 04 42 27 66 47 Planète bleue – 54, rue Saint Nicolas – 17 000 La Rochelle – T : 05 46 34 23 23 Librairie Molllat – 89, rue Porte Dijeaux – 33 080 Bordeaux – T : 05 56 56 40 40 Librairie des Cinq Continents – 20, rue Jacques Coeur – 34 000 Montpellier – T : 04 67 66 46 70 Librairie Ariane – 20, rue Cap. Alfred Dreyfus – 35 000 Rennes – T : 02 99 79 68 47 MTA Géothèque – 10, place du Pilori – 44 000 Nantes – T : 02 40 47 40 68 Itinérances – 62, rue Baudrière – 49 100 Angers – T : T : 02 41 77 36 47 Autour du Monde – 65, rue de Paris – 59 026 Lille Cedex – T : 03 20 78 19 33 Raconte moi la terre – 14, rue du Plat – 69 002 Lyon – T : 04 78 92 60 22 Chemin en pages – 121, av. Ledru Rollin – 75 011 Paris – T : 01 43 38 15 77 Gibert Joseph – 26, bd Saint Michel – 75 006 Paris – T : 01 46 46 10 50 ABM – 11, rue de Coulmiers – 75 014 Paris
ABM organise deux festivals de voyages par an : Partir Autrement en avril, et le Festival des Globe-Trotters en septembre. Pour plus d’informations sur les activités et le fonctionnement de l’association, consultez leur site web à l’adresse http://www.abm.fr