Via de la Plata : de Muxia à Santiago de Compostela

Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle © Fabienne Bodan

Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle © Fabienne Bodan

Les coquilles de Saint Jacques © Fabienne Bodan

Les coquilles de Saint Jacques © Fabienne Bodan

24 mai 2015 : 

Bonsoir à tous! Même si le départ approche, je suis toujours à Santiago. J’ai toujours besoin de quelques jours avant de retourner dans l’autre monde, comme un sas de décompression post-camino ! Parmi les synchronicités remarquables du moment : Jacques, Christa et moi quitterons Santiago le même jour. Nous aurons été ensemble de A à Z, depuis 50 jours puisque nous sommes partis à Pâques et que nous avons aujourd’hui assisté à la messe de Pentecôte dans cette magnifique cathédrale !

La seconde forme de synchronicité est liée à ce week-end de Pentecôte. En effet, j’étais arrivée à Santiago le 18 mai 2013, le samedi de la Pentecôte, lorsque j’avais marché de Lisbonne à Santiago. Enfin, en 2014, j’étais à…Jérusalem le week end de la Pentecôte ! Et ceci sans l’avoir programmé, car je n’ai jamais de dates d’arrivée sur mes chemins, pour ne pas me mettre de pression particulière !

La troisième synchronicité est tout aussi étonnante. Le 21 mai, à Fisterra, j’ai demandé à un couple de français de bien vouloir me descendre à l’albergue, 3 kilomètres plus bas. Ce matin je trouve un commentaire sur ma page Facebook d’un monsieur me disant que le même jour, au même endroit, il a conduit une femme blessée à la cheville qui me ressemblait. Après lui avoir fourni quelques détails sur mon conducteur bienveillant, il en a conclu qu’il s’agissait bien de lui et de son épouse, et qu’il suivait mon aventure sur mes pages Facebook (mais sans m’avoir reconnue) ! Drôle de coïncidence, non ? Alors merci Michel et Françoise (et Dolly la petite chienne). Moi je m’appelle Fabienne…

En flânant dans les ruelles de la capitale galicienne © Fabienne Bodan

En flânant dans les ruelles de la capitale galicienne © Fabienne Bodan

En flânant, suite...© Fabienne Bodan

En flânant, suite…© Fabienne Bodan

Toujours en flânant...© Fabienne Bodan

Toujours en flânant…© Fabienne Bodan

Via de la Plata : Muxia et la Virgen de la Barca

Muxia et ses pierres sacrées © Fabienne Bodan

Muxia et ses pierres sacrées © Fabienne Bodan

Apercevoir la mer pour un pèlerin procure un peu la même sensation, je suppose, que celle des navigateurs découvreurs des siècles passés , © Fabienne Bodan

Apercevoir la mer pour un pèlerin procure un peu la même sensation, je suppose, que celle des navigateurs découvreurs des siècles passés , © Fabienne Bodan

Le Sanctuaire de la Virgen de la Barca, reconstruit après l'incendie criminel qui l'a réduit en cendres le 25 décembre 2013 © Fabienne Bodan

Le Sanctuaire de la Virgen de la Barca, reconstruit après l’incendie criminel qui l’a réduit en cendres le 25 décembre 2013 © Fabienne Bodan

22 Mai 2015 : 

Bonsoir à tous ! Ce jour, fin de camino avec la très belle étape Fisterra-Muxia pour mes amis Christa et Jacques! Moi, j’ai fait l’autocar-balais, faute de cheville (pourtant bien au corps). Alors j’ai passé une après midi touristique et ai rendu visite à la Virgen de la Barca, 2e fin de Camino avec le kilomètre 0 de Fisterra. Voici un résumé en images de cet autre bout du monde…

Pour terminer la journée, apéro international de caminantes dutch, irish, belge, français…puis sopa de mariscos y arroz marinero pour 8 euros. A partir de demain, plus de raison de se lever à 6 heures. A nous la grasse mat’. Sommes dans une super albergue, Bela Muxia ! Fiche hébergement à venir, promis ! Buenas noches a todos !

Drôles de pierres, non ? D'où proviennent-elles ? © Fabienne Bodan

Drôles de pierres, non ? D’où proviennent-elles ? © Fabienne Bodan

Ne trouvez-vous pas que celle-ci ressemble à un animal géant ? © Fabienne Bodan

Ne trouvez-vous pas que celle-ci ressemble à un animal géant ? © Fabienne Bodan

Via de la Plata : Fisterra et son cap, ultime destination pèlerine

21 Mai 2015 :

Bonsoir à tous depuis Fisterra! J’aime terminer mes chemins au cap de Fisterra, là où on ne peut faire un pas de plus en avant. La première fois, en redescendant du « faro », j’ai vraiment ressenti que mon chemin était terminé. J’aime admirer la mer en silence et patienter jusqu’au coucher de soleil. Ce soir, nous avons été gâtés car le soleil a brillé de 1000 feux. Quelques images pour vous faire partager encore un précieux moment…

Les Trois Mousquetaires de la Via de la Plata à la borne 0 kilomètre près du cap de Fisterra © Fabienne Bodan

Les Trois Mousquetaires de la Via de la Plata à la borne 0 kilomètre près du cap de Fisterra © Fabienne Bodan

Notre mascotte la Cigüeña Pilar, fidèle au poste jusqu'au Cap ! © Fabienne Bodan

Notre mascotte la Cigüeña Pilar, fidèle au poste jusqu’au Cap ! © Fabienne Bodan

Le grand soir des pèlerins de Compostelle © Fabienne Bodan

Le grand soir des pèlerins de Compostelle © Fabienne Bodan

Via de la Plata : l’arrivée des 3 Mousquetaires à Santiago de Compostela

J'avais décidé de marcher les 5 derniers kilomètres avec Christa et Jacques. Ma cheville ne le supporterait pas. Alors j'attends mes compagnons de chemin en haut de la descente qui mène à la Colegiata do Sar. Je ne me sens pas capable de remonter la côte si je vais plus loin. © Fabienne Bodan

J’avais décidé de marcher les 5 derniers kilomètres avec Christa et Jacques. Ma cheville ne le supporterait pas. Alors j’attends mes compagnons de chemin en haut de la descente qui mène à la Colegiata do Sar. Je ne me sens pas capable de remonter la côte si je vais plus loin. © Fabienne Bodan

Les 3 Mousquetaires termineront leur périple ensemble, foi de bretonne boiteuse ! © Fabienne Bodan

Les 3 Mousquetaires termineront leur périple ensemble, foi de bretonne boiteuse ! © Fabienne Bodan

Dans nos têtes, les souvenirs de ces 1000 kilomètres passés ensemble se bousculent. © Fabienne Bodan

Dans nos têtes, les souvenirs de ces 1000 kilomètres passés ensemble se bousculent. © Fabienne Bodan

19 Mai 2015 : l’arrivée des 3 Mousquetaires !

Buenos dias! J’ai voulu faire comme les autres hier, et rester sur mes 2 jambes. Résultat : hier soir, ma cheville avait ré-enflé ! Grrrrr ! Mais le cataplasme d’argile posé cette nuit a fait de l’effet et la cheville a désenflé à nouveau. Je pars à la rencontre de mes compagnons de camino depuis Séville, pour marcher l’ultime kilomètre avec eux. Plus dépasse mes possibilités du moment ! Hasta luego…

J’ai retrouvé le sourire aujourd’hui même si j’ai encore versé quelques larmes en parcourant le dernier kilomètre avec mes compagnons de camino Jacques et Christa! Mais cette fois ce furent non des larmes de déception mais d’émotion face à ce que nous avons partagé tous les 3 durant 1000 kms. C’est la première fois que je parcours un chemin dans son intégralité avec les mêmes personnes, parce que les autres fois, les parcours des uns et des autres étaient plus tronçonnés. Alors mon premier immense MERCI du jour s’adresse à Christa et Jacques. A trois, on est toujours plus fort et je pense que si nous avions cheminé individuellement, nous ne l’aurions pas fait dans les mêmes conditions et ne serions pas encore arrivés. Merci pour votre sincère amitié, votre aide, votre écoute, nos fous rires, nos soirées cuisine, l’opération « lacets » du matin, votre confiance et tous ces magnifiques moments partagés. Pour la première fois ce soir, nous dormons chacun dans une single room. Mais il n’est pas exclu que, comme dans le film « The Way », lorsque les héros du film s’arrêtent dans un Parador luxueux mais s’ennuient des autres seuls dans leur chambre, il n’est pas exclu que nous allions frapper à la porte des 2 autres…

Un grand merci également à nos amis poitevins Dominique et Jean-François, rencontrés très tôt à Castilblanco de los Arroyos, et que nous avons maintes fois croisés sur cette Via de la Plata. Ils sont les auteurs des photos et des vidéos de notre arrivée. Merci à tous les deux d’avoir su capter ces moments si intenses d’émotion de l’arrivée des Trois Mousquetaires. Merci à vous deux pour tous ces jolis moments partagés ensemble tout au long de ces 1000 kilomètres.

Nos premiers amis partent demain, ce soir, deuxième soirée pour fêter notre arrivée. Et ce midi à la messe des pèlerins, le Botafumeiro était à nouveau de sortie…

Nous venons d'arriver sur la place de L'Obradoiro, l'émotion nous submerge. © Fabienne Bodan

Nous venons d’arriver sur la place de L’Obradoiro, l’émotion nous submerge. © Fabienne Bodan

Merci à nos amis Dominique et Jean-François de Poitiers d'avoir su saisir ces extraordinaires moments. Une fois n'est pas coutume : j'avais confié mes deux appareils photo à nos amis. © Fabienne Bodan

Merci à nos amis Dominique et Jean-François de Poitiers d’avoir su saisir ces extraordinaires moments. Une fois n’est pas coutume : j’avais confié mes deux appareils photo à nos amis. © Fabienne Bodan

Via de la Plata : Etape N° 43, de Outeiro à Santiago de Compostela

Cathédrale de Santiago. J'arrive pour la messe des pèlerins, triste et sans gloire. Mais le Botafumeiro entre en action. Impressionnant, comme à chaque fois. © Fabienne Bodan

Cathédrale de Santiago. J’arrive pour la messe des pèlerins, triste et sans gloire. Mais le Botafumeiro entre en action. Impressionnant, comme à chaque fois. © Fabienne Bodan

18 Mai 2015 : tous unis !

Lundi 18 mai. 6 semaines exactement après mon départ de Séville le 6 avril, je suis arrivée à Santiago de Compostela…en taxi
J’ai bien réfléchi, lu les conseils des uns et des autres, et fini par accepter le fait que mon chemin de la Via de la Plata s’est définitivement terminé au splendide monastère d’Oseira ! Vous me direz que je suis chanceuse que ce fut dans un tel lieu cher à l’érudit Saint Bernard de Clairvaux et non près d’une décharge publique par exemple !!! Ne pouvant porter mon sac malgré la nette amélioration de l’état de ma cheville, ne voulant pas prendre de risques supplémentaires en forçant sur mon entorse pour marcher jusqu’au bout, ne souhaitant pas rester en rade, seule, pour attendre de pouvoir remarcher, j’ai du m’incliner à cette arrivée triste et sans gloire. Merci à Francisco (il se reconnaîtra) de m’avoir consolée à mon arrivée dans la cathédrale, merci à ce pèlerin anonyme de m’avoir tendu un mouchoir pour remplacer le seul morceau de PQ que j’ai pu trouver dans ma poche, merci de ses mots de réconfort à cette pèlerine italienne (je crois) inconnue qui m’a serrée dans ses bras, merci à Dominique pour ses échantillons de crème miracle (du moins je l’espère), merci à Tanja, Lisa, Werner et Rainer de leur compassion…la suite des remerciements demain. La ciguëna Pilar est heureuse d’être arrivée à Santiago sans se tordre la patte, elle, et de dormir cette nuit dans l’une des anciennes cellules de moines de l’un des plus grands et anciens monastères d’Espagne (600 moines à ses heures de gloire). J’ai enfin trouvé de l’argile et je vais pouvoir me faire un cataplasme. Par contre pas d’huile essentielle d’Hélichryse Italienne qui aurait été tout indiquée pour ce trauma. Bref, ce fut ma première arrivée. Demain sera la seconde, plus heureuse je l’espère. Merci à tous de vos mots de réconfort. Encore une fois il y a bien plus grave, mais devoir renoncer si près du but est un peu dur à avaler !
Allez, une des choses qui compte sur ces chemins est l’amitié et la solidarité entre pèlerins! Ce soir, grâce à vous tous, j’ai un peu oublié ma déception de ce matin
Alors un grand merci à, de gauche à droite, Dolan, Francisco, moi (y a pas de raisons, il faut aussi savoir se remercier soi-même), Francesco, Ondina, Rainer, Lisa, Tanja, Werner
Demain est un autre jour ! De chacun de mes chemins, je n’ai jamais retenu que les bons moments ! Ultréia !

Je retrouve mes amis Dominique et Jean-François de Poitiers qui viennent d'atteindre Santiago. © Fabienne Bodan

Je retrouve mes amis Dominique et Jean-François de Poitiers qui viennent d’atteindre Santiago. © Fabienne Bodan

Fiers d'exhiber la Compostela après 1000 kilomètres parcourus depuis Séville. © Fabienne Bodan

Fiers d’exhiber la Compostela après 1000 kilomètres parcourus depuis Séville. © Fabienne Bodan

Dans la cathédrale, je me suis écroulée de déception dans les bras de Francisco. Il m'a donné rendez-vous le soir avec toute l'équipe que nous côtoyons depuis Ourense. La tristesse se transforme en joie collective. © Fabienne Bodan

Dans la cathédrale, je me suis écroulée de déception dans les bras de Francisco. Il m’a donné rendez-vous le soir avec toute l’équipe que nous côtoyons depuis Ourense. La tristesse se transforme en joie collective. © Fabienne Bodan

Via de la Plata : Etape N°41, de Castro Dozon à Silleda

Il faut savoir regarder où l'on met les pieds ! Pour avoir voulu prendre une photo du Monastère d'Oseira, posé les bâtons, mais conservé le sac à dos, je n'ai pas vu le trou de 20 centimètres de profondeur au bord de la route. Ma Via de la Plata 2015 s'est dont arrêtée net, une sévère entorse ne me permettant plus de poser le pied par terre !

Il faut savoir regarder où l’on met les pieds ! Pour avoir voulu prendre une photo du Monastère d’Oseira, posé les bâtons, mais conservé le sac à dos, je n’ai pas vu le trou de 20 centimètres de profondeur au bord de la route. Ma Via de la Plata 2015 s’est dont arrêtée net, une sévère entorse ne me permettant plus de poser le pied par terre ! © Fabienne Bodan

17 Mai 2015 : Mala pata !

Bonjour à tous! Les espagnols appellent cela « mala pata » o « mala suerte ». Hier en sortant du splendide monastère d’Oseira, je me suis vrillé la cheville gauche dans un trou de 20 cms de profondeur caché par des herbes en bordure de route, en voulant prendre une photo du monastère. A moins de 70 kilomètres de l’arrivée, et après 930 kilomètres de marche ! Impossible de terminer l’étape. Un gentil jeune couple espagnol m’a déposée à l’albergue de Castro Dozon ! Je n’ai pas pu poser le pied par terre de l’après midi ! Je ne vous explique pas combien ce fut galère de descendre un étage pour atteindre les sanitaires et surtout de remonter quand on ne peut s’appuyer que sur un pied ! Bon y a vraiment plus grave dans la vie mais j’ai un peu les boules. Pas pu marcher aujourd’hui! Je me soigne : glaçage, HE anti-inflammatoires, élévation du pied, repos. Mon chemin s’est-il arrêté à Oseira ? Je ne pourrai pas reporter mon sac d’ici Santiago. Mais j’espère au minimum pouvoir marcher les derniers kilomètres voire la dernière étape avec mes amis Christa et Jacques rencontrés dès le départ! Dussé-je le faire avec des béquilles! Je n’abandonnerai pas si près du but ! Impossible n’est pas breton !

La journée se résume à cette guest-house de Silleda. Bien triste moment que celui où l'on doit accepter de renoncer. © Fabienne Bodan

La journée se résume à cette guest-house de Silleda. Bien triste moment que celui où l’on doit accepter de renoncer. © Fabienne Bodan

Fort heureusement, les trois Mousquetaires sont toujours réunis. Jacques est parti faire les courses. Et moi je continue à photographier ! © Fabienne Bodan

Fort heureusement, les trois Mousquetaires sont toujours réunis. Jacques est parti faire les courses. Et moi je continue à photographier ! © Fabienne Bodan

Via de la Plata : Etape N°38, de Vilar de Barrio à Ourense

Chemin faisant avec...Gaspar sans le "d" ! © Fabienne Bodan

Chemin faisant avec…Gaspar sans le « d » ! © Fabienne Bodan

J'aime les roses, les fleurs et les couleurs en général. C'est pourquoi j'affectionne tout particulièrement les pérégrinations printanières. Et je ne peux m'empêcher de humer les odeurs délicates et enchanteresses des roses du chemin. © Fabienne Bodan

J’aime les roses, les fleurs et les couleurs en général. C’est pourquoi j’affectionne tout particulièrement les pérégrinations printanières. Et je ne peux m’empêcher de humer les odeurs délicates et enchanteresses des roses du chemin. © Fabienne Bodan

14 Mai 2015 : Les malotrus du chemin

Buenos dias desde Xunqueira ! Pas de Wifi satisfaisant hier donc il vous faudra encore attendre pour mes fiches hébergements! Hier « courte étape » de 23 kms jusqu’à Vilar de Barrios (mais avec 3 grains de riz et 5 chipirones avalés au dîner la veille après 35 kms dans la montagne – j’exagère à peine sur le dîner-, j’ai vraiment ramé hier matin dans l’ascension du jour). Je vais vous raconter ce que m’a expliqué l’hospitalière hondurienne de l’albergue de Vilar de Barrios (ayant voyagé au Honduras il y a 25 ans, nous avons évidemment parlé de son pays). Lorsque je lui ai demandé pourquoi il n’a avait ni casserole ni poêle dans cette magnifique cuisine, elle m’a répondu que la Xunta de Galicia ne voulait plus en mettre et qu’elle même, après en avoir laissé à plusieurs reprises à la disposition des pèlerins, avait également renoncé parce que…certains indélicats les emportaient…Notamment ceux qui ont un « coche de appoyo » (ceux qui ont une voiture qui les accompagnent) !!! Et le micro-ondes (ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas fan) ? « On l’a retiré parce que certains pèlerins séchaient leurs chaussettes à l’intérieur ». Avant, il y avait aussi un four. Lui aussi a été retiré : « certains pèlerins mettaient leurs chaussures à sécher à l’intérieur ». Pauvre monde ! Déjà on ne paye que 6 euros pour se loger. Alors voler une casserole, une poêle, des couverts, ou des assiettes, il ne faut pas s’étonner que la Xunta de Galicia qui fait de gros efforts pour rénover et entretenir des albergues, limite de plus en plus l’équipement de ses auberges. Et si cela continue ainsi, peut-être un jour jettera-t-elle l’éponge et consacrera-t-elle son budget à d’autres fins ! Bref, je ne comprends pas comment on peut avoir une conscience au raz des pâquerettes! Et encore c’est insultant pour ces si jolies fleurs !

C’était mon billet d’humeur du jour. Respect pour tous ceux qui entretiennent ces auberges et qui rendent ces pèlerinages possibles financièrement

Parfois on prend des photos pour mieux les redécouvrir au retour. Je m'aperçois que la photo qui illustre ce texte est celle du Monastère d'Oseira, qui marquera par une chute brutale la fin de mon chemin de ce printemps 2015. © Fabienne Bodan

Parfois on prend des photos pour mieux les redécouvrir au retour. Je m’aperçois que la photo qui illustre ce texte est celle du Monastère d’Oseira, qui marquera par une chute brutale la fin de mon chemin de ce printemps 2015. © Fabienne Bodan

Le magnifique cloître qui jouxte le Convento San Francisco d'Ourense, transformé en auberge pour pèlerins. © Fabienne Bodan

Le magnifique cloître qui jouxte le Convento San Francisco d’Ourense, transformé en auberge pour pèlerins. © Fabienne Bodan

Christa et moi avions marché 38 kilomètres ce jour là pour rattraper nos amis partis plus loin la veille. Et, surprise, nos italiens Ondina et Francesco avaient organisé une "pasta party". Ambiance et partage entre pèlerins de toutes nationalités. © Fabienne Bodan

Christa et moi avions marché 38 kilomètres ce jour là pour rattraper nos amis partis plus loin la veille. Et, surprise, nos italiens Ondina et Francesco avaient organisé une « pasta party ». Ambiance et partage entre pèlerins de toutes nationalités. © Fabienne Bodan