Via de la Plata : Etape N°41, de Castro Dozon à Silleda

Il faut savoir regarder où l'on met les pieds ! Pour avoir voulu prendre une photo du Monastère d'Oseira, posé les bâtons, mais conservé le sac à dos, je n'ai pas vu le trou de 20 centimètres de profondeur au bord de la route. Ma Via de la Plata 2015 s'est dont arrêtée net, une sévère entorse ne me permettant plus de poser le pied par terre !

Il faut savoir regarder où l’on met les pieds ! Pour avoir voulu prendre une photo du Monastère d’Oseira, posé les bâtons, mais conservé le sac à dos, je n’ai pas vu le trou de 20 centimètres de profondeur au bord de la route. Ma Via de la Plata 2015 s’est dont arrêtée net, une sévère entorse ne me permettant plus de poser le pied par terre ! © Fabienne Bodan

17 Mai 2015 : Mala pata !

Bonjour à tous! Les espagnols appellent cela « mala pata » o « mala suerte ». Hier en sortant du splendide monastère d’Oseira, je me suis vrillé la cheville gauche dans un trou de 20 cms de profondeur caché par des herbes en bordure de route, en voulant prendre une photo du monastère. A moins de 70 kilomètres de l’arrivée, et après 930 kilomètres de marche ! Impossible de terminer l’étape. Un gentil jeune couple espagnol m’a déposée à l’albergue de Castro Dozon ! Je n’ai pas pu poser le pied par terre de l’après midi ! Je ne vous explique pas combien ce fut galère de descendre un étage pour atteindre les sanitaires et surtout de remonter quand on ne peut s’appuyer que sur un pied ! Bon y a vraiment plus grave dans la vie mais j’ai un peu les boules. Pas pu marcher aujourd’hui! Je me soigne : glaçage, HE anti-inflammatoires, élévation du pied, repos. Mon chemin s’est-il arrêté à Oseira ? Je ne pourrai pas reporter mon sac d’ici Santiago. Mais j’espère au minimum pouvoir marcher les derniers kilomètres voire la dernière étape avec mes amis Christa et Jacques rencontrés dès le départ! Dussé-je le faire avec des béquilles! Je n’abandonnerai pas si près du but ! Impossible n’est pas breton !

La journée se résume à cette guest-house de Silleda. Bien triste moment que celui où l'on doit accepter de renoncer. © Fabienne Bodan

La journée se résume à cette guest-house de Silleda. Bien triste moment que celui où l’on doit accepter de renoncer. © Fabienne Bodan

Fort heureusement, les trois Mousquetaires sont toujours réunis. Jacques est parti faire les courses. Et moi je continue à photographier ! © Fabienne Bodan

Fort heureusement, les trois Mousquetaires sont toujours réunis. Jacques est parti faire les courses. Et moi je continue à photographier ! © Fabienne Bodan

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