Via de la Plata : Etape N°20, de Arco de Caparra à Aldeanueva del Camino

La Via de la Plata se révèle un magnifique chemin de nature. Les vaches sont curieuses de tous ces humains qui défilent avec leur besace sur le dos. © Fabienne Bodan

La Via de la Plata se révèle un magnifique chemin de nature. Les vaches sont curieuses de tous ces humains qui défilent avec leur besace sur le dos. © Fabienne Bodan

Sur cette reproduction d'un "miliario", sorte de borne kilométrique jalonnant la Via de la Plata, on peut lire "Emperador Cesar, divine Trajano, hijo del divino Nerva, nieto Trajano Adriano Augusto Pontifice Maximo Revestido de la potestad tribunicia, consul por tercera vez restituyo. Milia 122" © Fabienne Bodan

Sur cette reproduction d’un « miliario », sorte de borne kilométrique jalonnant la Via de la Plata, on peut lire « Emperador Cesar. Divino Trajano. Hijo del divino Nerva. Nieto Trajano Adriano Augusto. Pontifice Maximo. Revestido de la potestad tribunicia. Consul por tercera vez restituyo. Milia 122 » © Fabienne Bodan

25 avril 2015 :

Amis pèlerins et futurs pèlerins, bonjour,
Aujourd’hui petite étape de 12 kilomètres pour atteindre Aldeanueva du Camino. Nous avons coupé l’étape de 40 kilomètres de Carcaboso à Aldeanueva en 2 tronçons. Nous sommes donc arrivés de très bonne heure à l’auberge Casa de Mi Abuela. A Aldeanueva encore, l’auberge municipale est fermée, mais l’hospitalière nous a dit que nous aurions moins de problèmes en quittant la région de l’Extremadura ! Nous avons donc profité de cette journée de repos pour faire une grande lessive (il ne nous restait plus qu’un short et un T-shirt chacun, plus un collant pour les filles que l’on porte généralement sous un pantalon quand il fait froid. Très sexy ! Mais efficace car aujourd’hui il a plu des cordes pendant 2 ou 3 heures. J’en ai donc profité pour mettre en ligne mes fiches hébergements de Séville à Merida sur mon site https://pelerinsdecompostelle.com . 
N’hésitez pas à partager, cela demande pas mal de travail et je le fais pour rendre service (du moins je l’espère) aux futurs pèlerins de la Via de la Plata. La pluie a cessé, je vais visiter le (petit) village d’Aldeanueva, 1000 habitants. A plus tard ! 
Vous trouverez ici par exemple la fiche sur le Palacio de las Lastras de Torremejia, l’étape précédant Merida : https://pelerinsdecompostelle.com/?p=1022
. Et une petite photo de la fine équipe hier sous l’Arc de Caparra, lieu mythique de la Via de la Plata (Christa la Hollandaise, Jacques le Nantais, Rachel et Jean-Paul les Québécois, et moi-même).

L'auberge privée "Casa de mi Abuela" (la maison de ma grand-mère, tout un poème), toute récente d'Aldeanueva del Camino, d'un excellent rapport qualité-prix. © Fabienne Bodan

L’auberge privée « Casa de mi Abuela » * (la maison de ma grand-mère, tout un poème), toute récente d’Aldeanueva del Camino, d’un excellent rapport qualité-prix. © Fabienne Bodan

*Voir la fiche détaillée sur l’auberge « Casa de mi abuela » : https://pelerinsdecompostelle.com/?p=1197

Le petit pont de pierres d'Aldeanueva del Camino. © Fabienne Bodan

Le petit pont de pierres d’Aldeanueva del Camino. © Fabienne Bodan

Via de la Plata : Etape N°19, de Carcaboso à Arco de Caparra

A nouveau des grosses pierres entre Carcaboso et l'Arco de Caparra © Fabienne Bodan

A nouveau des grosses pierres entre Carcaboso et l’Arco de Caparra © Fabienne Bodan

Lieu mythique de la Via de la Plata s'il en est, l'Arc de Caparra. Déjà 400 kilomètres parcourus depuis Séville. © Fabienne Bodan

Lieu mythique de la Via de la Plata s’il en est, l’Arco de Caparra. Déjà 400 kilomètres parcourus depuis Séville. © Fabienne Bodan

24 avril 2015 :

Amis pèlerins, bonsoir,
Comme déjà dit précédemment, ce n’est pas toujours facile de trouver du Wifi. J’ai néanmoins avancé sur la rubrique « hébergement sur la Via de la Plata », même si je n’ai pas encore pu mettre grand-chose en ligne. Vous trouverez ce soir la fiche sur Guillena (https://pelerinsdecompostelle.com/?p=876). Ce soir, je pousse un coup de gueule sur les hébergements sur la Via de la Plata : plusieurs auberges municipales sont fermées (!!!), alors que nous sommes en haute saison de pèlerinage : c’est le cas pour l’instant de Embalse de Alcantara, Carcaboso, et peut-être Oliva de Plasencia, sur laquelle les échos varient, mais qui ne répondait à aucun des numéros donnés dans les guides hier soir. Moralité : il y a embouteillage et course aux lits ! Et certains en profitent, de façon détestable. Voici ce qui nous est arrivé hier, à Carcaboso (extrait de ma fiche hébergement sur l’albergue de la Señora Elena). Sinon, tout va bien, les paysages traversés sont vraiment magnifiques et très divers.
.La Señora Elena nous a traités comme du poisson pourri (passez moi l’expression mais ceux qui me connaissent savent que je suis d’habitude très mesurée dans mes critiques). Lorsque nous sommes arrivés vers 16h15, après 35 kilomètres à pied, dont 20 kilomètres sur le bitume, elle nous a demandé si nous avions des amis à l’intérieur de l’auberge. Nous avons répondu par la négative, elle nous a dit qu’elle attendait trois personnes annoncées par leurs amis et que l’auberge était donc complète. Déjà guère avenante. Nous avons tenu à aller vérifier par nous-mêmes ses dires sur l’auberge municipale fermée, selon elle, depuis 4 mois. Ne sachant où nous loger, nous nous sommes ensuite adressés à l’hôtel Ciudad de Caparra. Au bout de 20 minutes sans aucune réponse sur les disponibilités dans l’hôtel, le patron nous a suggéré de retourner voir la Señora Elena. Je lui ai alors dit que son auberge était complète. Il a insisté. Nous nous sommes donc exécutés. La vieille femme, toujours aussi peu engageante, nous a dit qu’elle avait une chambre pour 3 à louer chez sa fille, avec un grand lit et un petit…alors que 2 heures plus tôt, elle ne nous avait rien dit ! J’ai pris le temps de traduire sa proposition à mes deux compagnons de camino, ce qui n’eut pas l’heur de lui plaire. Elle semblait estimer qu’elle nous faisait une fleur avec sa proposition bien tardive, et ne souffrait aucune hésitation. Elle a manifesté immédiatement son agacement et m’a houspillée (j’étais la seule à parler espagnol) pour que je lui donne une réponse immédiate. Nous étions coincés, à 18h, sans aucune autre possibilité. Mais rien n’autorise cette dame à traiter les pèlerins comme des moins que rien. Je n’ai jamais vu un tel dédain, une telle violence dans l’attitude et les propos d’un hébergeur. Cela n’a plus rien à voir avec la mentalité d’un pèlerinage, mais seulement avec du business. Nous avons finalement constaté que dans la maison de la fille, étaient hébergés des pèlerins arrivés avant nous, puis d’autres arrivés après nous en taxi. Etrange attitude que de laisser 3 pèlerins errer en recherche de logement pendant 2 heures après avoir, eux, marché 35 kilomètres dans la journée en portant leur sac ! Vous aurez compris que je ne recommanderai pas cette auberge. Visiblement, je ne suis pas la seule : le guide allemand Outdoor fait part des attitudes déconcertantes de la Señora Elena, de même qu’un récit de pèlerinage hollandais ! Renseignez vous pour savoir si l’auberge municipale est enfin réouverte (a priori début mai, mais allez savoir), et sinon, passez votre chemin, à moins que vous n’ayez les moyens de vous loger à l’hôtel Ciudad de Caparra où l’on mange fort bien pour 10 euros, vin compris.

De gauche à droite, Jean-Paul et Rachel, québécois de Montréal, l'auteur de ce site, Christa, hollandaise de Hengelo (Est des Pays Bas), et Jacques le Nantais, alias Jacomo. Nous nous sommes rencontrés dès le départ de Séville. © Fabienne Bodan

De gauche à droite, Jean-Paul et Rachel, québécois de Montréal, Fabienne,  l’auteure de ce site, Christa, hollandaise de Hengelo (Est des Pays Bas), et Jacques le Nantais, alias Jacomo. Nous nous sommes rencontrés dès le départ de Séville. © Fabienne Bodan

Chênes-liège et grosses pierres...© Fabienne Bodan

Chênes-lièges et grosses pierres…© Fabienne Bodan