Préserver sa santé avant tout !

Mieux vaut prévenir que guérir ! J’aime me soigner avec des produits naturels, et l’approvisionnement s’avère souvent difficile en Espagne, y compris dans les grandes villes. Lorsque j’ai demandé des huiles essentielles dans plusieurs magasins de Saint Jacques de Compostelle, on m’a proposé…des huiles végétales, ou déploré de n’avoir que de l’H.E. de Lavande vraie. Elle a son utilité mais pas celle de l’Hélichryse Italienne, l’H.E. des traumas ! Dégoter un tube d’argile prêt à l’emploi ou de l’argile en poudre sur l’un des chemins espagnols relève de la gageure ! Et pourtant si utile en cas d’entorse et de tendinite, mais aussi de piqûres d’insectes par exemple. Bien évidemment, le pèlerin souhaitant toujours limiter au maximum le poids de son fardeau, devra trouver un compromis entre les produits de soin qu’il choisit d’emporter et la volonté de tous de limiter le poids du sac à dos !

Premier chemin vers Compostelle en 2012, première tendinite de ma vie ! © Fabienne Bodan

Premier chemin vers Compostelle en 2012, première tendinite de ma vie ! © Fabienne Bodan

.AUCUNE ampoule, .AUCUNE égratignure aux pieds
.UNE tendinite sévère au pied gauche le 7e jour de marche du second tronçon me conduisant de Figeac à Aire-sur-l'Adour. Après un arrêt total de 48 heures, et des soins naturels et énergétiques intensifs, j'ai pu faire un essai sur cinq kilomètres le troisième jour, puis remarcher vingt kilomètres le jour suivant, et vingt-sept kilomètres le jour d'après.
.Un début de tendinite au pied droit lors du quatrième tronçon me conduisant de Pampelune à Saint Jacques de Compostelle / Fisterra. Forte des enseignements de mon expérience du mois de juin, j'ai réussi à l'enrayer, toujours avec des méthodes de soin et de prévention naturelles, en 48 heures, sans interrompre ma marche.
.Un début de sinusite, enrayé en 48 heures avec des huiles essentielles, sans devoir interrompre ma marche.
.Quelques ampoules les premiers jours, à cause des grosses portions de bitume des premières étapes et de la chaleur (30°) de cette fin avril 2013. Après plus rien.
.Une alerte inflammatoire au pied droit, enrayée en une nuit grâce au macérat de bourgeons de cassis (gemmothérapie) et au mélange d'huiles essentielles anti-inflammatoires.
Des ampoules la première semaine aux talons et sous les pieds à cause de semelles non adaptées. A Mérida, j'ai acheté des semelles dans une pharmacie et je n'ai plus jamais souffert d'ampoules, malgré mes chaussures basses ultralight !
UNE entorse sévère à 3 jours de l'arrivée, après m'être tordu la cheville gauche dans un trou de 20 centimètres de profondeur. L'après-midi, je ne pouvais plus poser le pied par terre. J'ai dû renoncer à terminer mon chemin.
Les produits naturels de soin emportés. © Fabienne Bodan

Les produits naturels de soin emportés. © Fabienne Bodan

La mini-trousse de secours
Pansements de toutes tailles
2 Bandes (une courte et une longue)
1 chevillère
Mini-ciseaux pliants
Epingle de sûreté
2 lotions asséchantes à base de sulfate de zinc pour les peaux irrités
1 boîte de Compeed
Tampons absorbants
2 gants à usage unique
1 pince à écharde
5 mini-compresses
1 détecteur Dien Chan
1 pendule
Santé : prévention et soin des maux des pieds et des jambes 1,3 kilos pour tous les flacons et tubes santé-hygiène
1 tube de crème Akiléine NOK (couleur jaune) anti-frottements, pour la prévention des ampoules et des échauffements (cette crème contient 30% de beurre de karité naturel). Selon le laboratoire Asepta, concepteur du produit, « cette crème prévient activement la formation de phlyctènes, limite le risque d'incidents cutanés, renforce l'épiderme et le protège des frottements, assouplit le système articulaire et prépare donc la peau soumise aux frottements).
1 tube de crème Akiléine START (couleur rouge) gel chauffant, thermo-actif longue durée, pour la préparation à l'exercice physique par temps froid ou une chaleur localisée en cas d'entorses (ce gel contient du Nicotafuryl, du camphre, du salicylate de Glycol). Selon le laboratoire Asepta, concepteur du produit, ce gel « limite le risque d'accidents musculaires, augmente immédiatement et durablement la température musculaire, et protège l'épiderme par temps froid ».
1 flacon de 100 ml d'huile de massage Weleda à l'Arnica contenant huile de tournesol, huile d'olive, huiles essentielles, extrait de fleur d'Arnica et de bouleau
Huile essentielle d'Hélichryse Italienne (Helichrysum italicum), pour la prévention et l'apaisement des traumatismes infligés aux pieds et aux jambes par cet effort physique à répétition
Huile Essentielle de Lavande Aspic (Lavandula latifolia spica), pour la prévention des frottements et des ampoules
Huile essentielle de Gaulthérie (Gaultheria procumbens)
1 flacon de Traumarom, synergie d'huiles essentielles des laboratoires Pranarôm, pour les coups, bleus et contusions
Compeed
Pansements
Aiguilles et fil à coudre
1 pierre de malachite
1 pierre d'aragonite
1 pot de gélules d'harpagophytum et de prêle de chez Super Diet. Le premier est reconnu pour son action bénéfique sur le fonctionnement des articulations et aide au maintien d'une bonne mobilité. Il est associé à la prêle, reconnue pour favoriser la minéralisation.
1 pot de gélules d'Ergymag, des laboratoires Nutergia, association synergique de vitamines B, magnésium, calcium et potassium à l'action désacidifiante et reminéralisante.
1 sachet d'argile verte
1 tube de Gelenk-Aktiv Gel, contenant de la provitamine B5 et du Menthol, pour apaiser les douleurs
1 spray Allergoforce des laboratoires Pranarôm, spray anti-acariens et également recommandé par Dominique Baudoux, fondateur et dirigeant des laboratoires Pranarôm pour les punaises de lit
Santé : prévention de la fatigue et maintien d'un bon état général
1 pot de Bio Chlorella des laboratoires GSE. Cette micro-algue « supporte la formation des globules rouges, la division saine des cellules, la réduction de la fatigue et l'épuisement résultant d'un manque de vitamines et de minéraux. »
Plusieurs tubes de granulés homéopathiques Arnica 6 Ch
1 pendentif du crop circle Paradise Forest, apparu à Diessenhofen, Suisse en 2008
1 paire de pierres d'hématite magnétite, stimulantes par leur effet « aimant »
Santé : prévention antiparasitaire et antivirale
1 mini-flacon de 30 ml de gel antibactérien pour les mains, marque Baccide (suffisant pour 40 jours de marche)
2 bracelets anti-insectes Pharmavoyage, imprégnés de géraniol, répulsif contre les moustiques, les tiques, les aoûtats et les puces (efficace durant 3 à 4 semaines)
1 spray Allergoforce des laboratoires Pranarôm, anti-acariens et également recommandé par Dominique Baudoux, fondateur et dirigeant des laboratoires Pranarôm pour les punaises de lit
1 flacon Help Spray des laboratoires Pranarôm
1 flacon de Citrobiotic des laboratoires Sanitas, distribué par Source Claire en France, extrait de pépins de pamplemousse, « antibiotique naturel »
Huile essentielle de Menthe Poivrée (Mentha x Piperita)
Santé émotionnelle et accompagnement spirituel
1 flacon de Rescue, remède d'urgence composé de 5 fleurs de Bach (Impatiens, Clematis, Rock Rose, Cherry Plum, Star of Bethlehem)
1 flacon d'élixir de Dauphin, Delph, de la gamme PHI Essences
1 pendentif du crop circle Paradise Forest, apparu à Diessenhofen, Suisse en 2008
Huile essentielle de Rose (Rosa Damascena)
Huile essentielle de Nard ( Nardostachys Jatamansi)
Huiles essentielles de Lavande vraie (Lavandula angustifolia) et de Camomille noble ou romaine (Chamaemelum nobile) diluées dans de l'huile végétale de noyaux d'abricot (Prunus armeniaca)
Huile essentielle de Laurier noble (Laurus nobilis)

Qu’ai-je mis dans mon sac ?

Le sac à dos de mon premier chemin, du Puy en Velay à Saint Jacques de Compostelle en 2012. © Fabienne Bodan

Le sac à dos de mon premier chemin, du Puy en Velay à Saint Jacques de Compostelle en 2012. © Fabienne Bodan

Sacs et contenants : 1,3 kilos
1 sac à dos Quechua de 35 litres
1 mini sac à dos Quechua, très léger, enroulé en boule (pour le soir, les courses, les souvenirs achetés à l'arrivée, etc)
1 ceinture porte-gourde avec une grande pochette pour les papiers et une pochette extérieure
2 sacs maillés pour y glisser les vêtements
Les objets identitaires 50 grammes
1 mini drapeau breton
1 mini drapeau des nations celtes (Ecosse, Irlande, Bretagne, Ile de Man, Pays de Galles...)
1 coquille Saint-Jacques de Bretagne, percée de deux trous par notre hôte de la Maison des Pèlerins à Cahors (46) et accrochée fièrement à mon sac à dos
Les vêtements 3,3 kilos
Pour des périodes relativement ensoleillées et aux températures clémentes (premier, deuxième et troisième tronçon, respectivement en mai, juin et août 2012) :
1 pantalon de randonnée Quechua avec jambes amovibles (transformable en pantacourt), avec poches latérales à fermeture éclair + poche avant
1 short de randonnée avec poches latérales + poche avant
1 pantacourt en guise de tenue de soirée
1 micro polaire (noire, parce que moins salissant, du moins dont la saleté s'avère moins visible)
1 T-shirt en coton en guise de tenue de soirée
2 T-shirts « techniques » pour la randonnée, très légers, en matière synthétique, à manches courtes, à séchage rapide
1 T-shirt « technique et spécial froid» pour la randonnée, très léger, en matière synthétique, à manches longues, à séchage rapide
1 pyjashort (moins de poids, moins d'encombrement)
2 paires de double-chaussettes Quechua de randonnée, « anti-frottements et anti-ampoules »
1 paire de chaussettes fines pour le soir, si besoin
3 slips
2 soutiens-gorge
1 maillot de bain
1 poignet en éponge pour essuyer la sueur du front
1 paire de gants de soie pour le froid
Pour des périodes plus fraîches (quatrième tronçon, 20 septembre-26 octobre 2012), j'ai rajouté, à -très- bon escient, les températures étant parfois descendues à...0 degré le matin à l'aube (!), soit 0,5 kilo en sus !
1 grosse polaire Quechua (ajoutée au reste pour le quatrième tronçon en septembre-octobre) [0,4 kilo]
1 pantalon de survêtement léger (ajouté au reste pour le quatrième tronçon en septembre-octobre, à enfiler la nuit sur le pyjashort en cas de froid) [0,1 kilo]
Les chaussures et équipements de marche 1,9 kilos
1 paire de chaussures souple de randonnée, tige haute, Salomon Goretex
1 paire de sandales de randonnée Merrell
1 paire de bâtons de marche Forclaz 500 Light
La pluie, le froid 0,9 kilo
1 parapluie léger
1 pantalon de pluie
1 blouson Quechua imperméable et coupe-vent très léger
Le soleil 0,4 kilo
1 paire de lunettes de soleil
1 casquette couvrant aussi la nuque
1 flacon de crème solaire de 50 ml, indice 30
1 tube de dermophyle, indice 30
Le Kit de base alimentaire
1 couteau Suisse multifonctions léger
1 cuillère et 1 fourchette en plastique
1 mini boîte d'alumettes
Sachets de thé et de tisane
Sachets de sucre (de mes précédents voyages en avion)
Sachets de sel (de mes précédents voyages en avion)
Quelques sucres en morceaux
1 poche d'eau souple, contenance 2 litres
1 gourde d'eau rigide, contenance 1 litre
1 gourde d'eau en plastique, contenance 0,5 litre
Le repos du pèlerin
1 drap sac en soie forme sarcophage, poids 110 grammes, pour des températures supérieures à 5°
1 boîte de 4 EARs, bouchons d'oreille IN-DIS-PEN-SA-BLES
1 pareo
1 couverture de survie (abandonnée lors du quatrième tronçon car non utilisée lors des trois premiers)
1 lampe frontale Petzl IN-DIS-PEN-SA-BLE (ou toute autre lampe de poche)
1 petit cadenas
L'hygiène du corps et du linge
1 serviette de toilette MSR 85% polyester, 15% nylon, 40 x 90 cms, poids 96 grammes
1 flacon de shampoing-douche Yves Rocher
1 tube de dentifrice (50 ml)
1 crème de jour
1 brosse à dents
1 brosse à cheveux
Quelques cotons-tige
Une lime à ongles
Du papier toilette
Deux paquets de mouchoirs en papier
4 épingles à linge (j'en ai perdu deux en cours de périple)
1 flacon de lessive liquide
La mini-trousse de secours
Pansements de toutes tailles
2 Bandes (une courte et une longue)
1 chevillère
Mini-ciseaux pliants
Epingle de sûreté
2 lotions asséchantes à base de sulfate de zinc pour les peaux irrités
1 boîte de Compeed
Tampons absorbants
2 gants à usage unique
1 pince à écharde
5 mini-compresses
1 détecteur Dien Chan
1 pendule
Le nécessaire à écriture
Un petit carnet ligné
Des stylos V Ball pointe 0,5 Pilot de plusieurs couleurs
1 petit tube de colle UHU
1 mini-paire de ciseaux
L'équipement photo vidéo informatique 2,5 kilos
1 appareil photo Panasonic-Lumix FZ100 et sa sacoche
1 caméra vidéo GO-PRO Heroe II
5 cartes SD 16 Go
1 batterie Panasonic
2 batteries GO-PRO
1 mini-trépied flexible
1 dictaphone numérique Philips Voice Tracer
1 tablette Samsung Galaxy Tab II 10 pouces
1 mini clé USB
1 lecteur de cartes SD avec sortie USB
1 mini micro externe Sony
Une paire d'écouteurs
Santé : prévention et soin des maux des pieds et des jambes 1,3 kilos pour tous les flacons et tubes santé-hygiène
1 tube de crème Akiléine NOK (couleur jaune) anti-frottements, pour la prévention des ampoules et des échauffements (cette crème contient 30% de beurre de karité naturel). Selon le laboratoire Asepta, concepteur du produit, « cette crème prévient activement la formation de phlyctènes, limite le risque d'incidents cutanés, renforce l'épiderme et le protège des frottements, assouplit le système articulaire et prépare donc la peau soumise aux frottements).
1 tube de crème Akiléine START (couleur rouge) gel chauffant, thermo-actif longue durée, pour la préparation à l'exercice physique par temps froid ou une chaleur localisée en cas d'entorses (ce gel contient du Nicotafuryl, du camphre, du salicylate de Glycol). Selon le laboratoire Asepta, concepteur du produit, ce gel « limite le risque d'accidents musculaires, augmente immédiatement et durablement la température musculaire, et protège l'épiderme par temps froid ».
1 flacon de 100 ml d'huile de massage Weleda à l'Arnica contenant huile de tournesol, huile d'olive, huiles essentielles, extrait de fleur d'Arnica et de bouleau
Huile essentielle d'Hélichryse Italienne (Helichrysum italicum), pour la prévention et l'apaisement des traumatismes infligés aux pieds et aux jambes par cet effort physique à répétition
Huile Essentielle de Lavande Aspic (Lavandula latifolia spica), pour la prévention des frottements et des ampoules
Huile essentielle de Gaulthérie (Gaultheria procumbens)
1 flacon de Traumarom, synergie d'huiles essentielles des laboratoires Pranarôm, pour les coups, bleus et contusions
Compeed
Pansements
Aiguilles et fil à coudre
1 pierre de malachite
1 pierre d'aragonite
1 pot de gélules d'harpagophytum et de prêle de chez Super Diet. Le premier est reconnu pour son action bénéfique sur le fonctionnement des articulations et aide au maintien d'une bonne mobilité. Il est associé à la prêle, reconnue pour favoriser la minéralisation.
1 pot de gélules d'Ergymag, des laboratoires Nutergia, association synergique de vitamines B, magnésium, calcium et potassium à l'action désacidifiante et reminéralisante.
1 sachet d'argile verte
1 tube de Gelenk-Aktiv Gel, contenant de la provitamine B5 et du Menthol, pour apaiser les douleurs
1 spray Allergoforce des laboratoires Pranarôm, spray anti-acariens et également recommandé par Dominique Baudoux, fondateur et dirigeant des laboratoires Pranarôm pour les punaises de lit
Santé : prévention de la fatigue et maintien d'un bon état général
1 pot de Bio Chlorella des laboratoires GSE. Cette micro-algue « supporte la formation des globules rouges, la division saine des cellules, la réduction de la fatigue et l'épuisement résultant d'un manque de vitamines et de minéraux. »
Plusieurs tubes de granulés homéopathiques Arnica 6 Ch
1 pendentif du crop circle Paradise Forest, apparu à Diessenhofen, Suisse en 2008
1 paire de pierres d'hématite magnétite, stimulantes par leur effet « aimant »
Santé : prévention antiparasitaire et antivirale
1 mini-flacon de 30 ml de gel antibactérien pour les mains, marque Baccide (suffisant pour 40 jours de marche)
2 bracelets anti-insectes Pharmavoyage, imprégnés de géraniol, répulsif contre les moustiques, les tiques, les aoûtats et les puces (efficace durant 3 à 4 semaines)
1 spray Allergoforce des laboratoires Pranarôm, anti-acariens et également recommandé par Dominique Baudoux, fondateur et dirigeant des laboratoires Pranarôm pour les punaises de lit
1 flacon Help Spray des laboratoires Pranarôm
1 flacon de Citrobiotic des laboratoires Sanitas, distribué par Source Claire en France, extrait de pépins de pamplemousse, « antibiotique naturel »
Huile essentielle de Menthe Poivrée (Mentha x Piperita)
Santé émotionnelle et accompagnement spirituel
1 flacon de Rescue, remède d'urgence composé de 5 fleurs de Bach (Impatiens, Clematis, Rock Rose, Cherry Plum, Star of Bethlehem)
1 flacon d'élixir de Dauphin, Delph, de la gamme PHI Essences
1 pendentif du crop circle Paradise Forest, apparu à Diessenhofen, Suisse en 2008
Huile essentielle de Rose (Rosa Damascena)
Huile essentielle de Nard ( Nardostachys Jatamansi)
Huiles essentielles de Lavande vraie (Lavandula angustifolia) et de Camomille noble ou romaine (Chamaemelum nobile) diluées dans de l'huile végétale de noyaux d'abricot (Prunus armeniaca)
Huile essentielle de Laurier noble (Laurus nobilis)
Une paire de chaussures de randonnée + une paire de sandales de randonnée. Ces dernières servent à désengoncer les pieds après l'étape, mais peuvent également suppléer les chaussures de randonnée en cas de pieds douloureux. Plus facile quand même que de marcher en tongues, que certains choisissent d'emporter pour l'après-étape. Mais à chacun son chemin © Fabienne Bodan

Une paire de chaussures de randonnée + une paire de sandales de randonnée. Ces dernières servent à désengoncer les pieds après l’étape, mais peuvent également suppléer les chaussures de randonnée en cas de pieds douloureux. Plus facile quand même que de marcher en tongues, que certains choisissent d’emporter pour l’après-étape. Mais à chacun son chemin © Fabienne Bodan

Les produits naturels de soin emportés. © Fabienne Bodan

Les produits naturels de soin emportés. © Fabienne Bodan

71 jours de fraternité vers Saint Jacques de Compostelle !

Le 30 octobre 2012, je quittais Saint Jacques de Compostelle en direction de Nantes, aux portes de ma Bretagne natale. 20 heures de bus, arrêts compris, pour regagner lentement « l’Autre Monde », pour quitter sans fracas ce Chemin qui m’a tenue en haleine durant plus de six mois. Je me suis accordée un atterrissage en douceur, la tête et le coeur sur le Camino, les pieds dans l’Autre Monde. J’ai du faire de la place dans le disque dur de mon ordinateur, afin qu’il accueille les quelques 10 000 photos et les heures de vidéos et d’enregistrements sonores illustrant mes 71 jours de marche du Puy en Velay vers Santiago de Compostelle.

On the 30th of october 2012, I left Santiago de Compostelle going to Nantes, at the gate of my Little Britain home area. Twenty hours in the Eurolines bus, stops included, to go back as slowly as possible to the « Other World », to leave without crash this Way who have captivated me during more than six months. I have matched to me a soft landing, the head and the heart on the Camino, the feet in the « Other World ». I had to make space in my computer hard disk  for about ten thousand pictures, and some hours of movies and sound recordings illustrating my seventy one days from Le Puy en Velay to Santiago de Compostelle. 

22 octobre 2012, 15h30. Accompagnée de mes amis Richard et Vincent, j'arrive à destination, après en avoir rêvé durant 1521 kilomètres ! Ultréia ! Victoire !   Accompanied by my friends Richard and Vincent, I arrive at my destination, after I've dreamt of it during 1521 kilometers ! Ultréia ! I did it ! © Fabienne Bodan

22 octobre 2012, 15h30. Accompagnée de mes amis Richard et Vincent, j’arrive à destination, après en avoir rêvé durant 1521 kilomètres ! Ultréia ! Victoire !
Accompanied by my friends Richard and Vincent, I arrive at my destination, after I’ve dreamt of it during 1521 kilometers ! Ultréia ! I did it ! © Fabienne Bodan

26 octobre 2012. Après une journée de repos à Santiago, j'ai repris le Chemin vers Fisterra, le cap de la fin des terres galicienne. Trois jours de marche pour 87 kilomètres, pour terminer ma course près du phare, au soleil couchant... After one rest day in Santiago, I've carried on to Fisterra. I've walked three days  for these last 87 kilometers, and ended my Way near the lighthouse, on the sunset... © Fabienne Bodan

26 octobre 2012. Après une journée de repos à Santiago, j’ai repris le Chemin vers Fisterra, le cap de la fin des terres galicienne. Trois jours de marche pour 87 kilomètres, pour terminer ma course près du phare, au soleil couchant…
After one rest day in Santiago, I’ve carried on to Fisterra. I’ve walked three days for these last 87 kilometers, and ended my Way near the lighthouse, on the sunset…
© Fabienne Bodan

Je voulais avant toute chose remercier, à ma manière, tous mes amis du Chemin, toutes celles et ceux qui m’ont fait le plaisir et l’honneur de partager un bout de ce merveilleux Chemin avec moi, m’ont permis d’arriver à destination, m’ont portée lorsque j’étais blessée, m’ont entraînée dans leur sillage lorsque j’étais fatiguée. Sélectionner et retoucher les photos, réaliser le montage ont nécessité un peu de temps, mais c’est avec le résultat que je vous présente aujourd’hui que je voulais dire, à tous ceux qui m’ont accompagnée dans cette magnifique aventure, un grand

I wanted before anything else to thank all my friends from the Way, all of those who shared a part of this wonderful path with me, helped me to arrive to Santiago, who supported me when I was injured, who pulled me when I was tired. To select and to make photo editing, then to make the video editing have required some time, but it’s with the result I’m able to show you today, that I wanted to say, to all of those who have accompanied me in this great adventure, a (huge) :

MERCI

THANK YOU

GRACIAS

DANKE

XIEXIE

TAK

KÖSZÖNÖM

GRAZIE

ARIGATÔ

DANK U WEL

TAKK

DZIEKUJE

OBRIGADO

DIKY

Et maintenant, place à l’image. N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires, de ce que cela vous évoque.

And now, just have a look on the short movie. Please, let me know what you think about it, what you can feel and remember.

La tortilla de patatas de Carmen

Suite de la série « Gastronomie pèlerine », avec cette recette filmée d’une tortilla de patatas, ou omelette aux pommes de terre par mon amie Carmen de Malaga. J’ai rencontré Alberto, Pedro et Jesus devant la cathédrale de Lisbonne au début de mon chemin portugais en avril 2013. Nous avons cheminé ensemble jusqu’à Tomar. Ils ont poursuivi jusqu’à Coïmbra tandis que je me suis arrêtée pour visiter Tomar, puis Alcobaça, Batahla, Nazaré et Fatima. J’ai rendu visite à mes trois amis et à leurs épouses avant d’entamer la Via de la Plata début avril 2015.

.Compter une (grosse) pomme de terre ½ et un œuf par personne.

.Peler les pommes de terre et les couper en petits morceaux

.Faire chauffer dans une poêle une quantité d’huile d’olive vierge suffisante pour recouvrir les pommes de terre. Ajouter les pommes de terre. Laisser cuire à feu doux. Mélanger régulièrement.

.Bien huiler une seconde poêle, que l’on met à chauffer.

.Battre les œufs en omelette dans un saladier.

.Egoutter les pommes de terre et les incorporer progressivement aux œufs battus. Mélanger le tout, puis le verser dans la poêle.

.Laisser cuire à feu doux puis retourner l’omelette dans la poêle en se servant d’un couvercle.

.En fin de cuisson, couvrir la poêle d’un couvercle pour maintenir au chaud. La tortilla n’en sera que plus moelleuse.

.On peut aussi ajouter des oignons, que l’on fera frire avec les pommes de terre.

La paëlla au feu de bois d’Alberto

J’inaugure aujourd’hui la série « Gastronomie pèlerine », avec cette recette filmée d’une paëlla réalisée au feu de bois par mon ami Alberto de Malaga. J’ai rencontré Alberto, Pedro et Jesus devant la cathédrale de Lisbonne au début de mon chemin portugais en avril 2013. Nous avons cheminé ensemble jusqu’à Tomar. Ils ont poursuivi jusqu’à Coïmbra tandis que je me suis arrêtée pour visiter Tomar, puis Alcobaça, Batahla, Nazaré et Fatima. J’ai rendu visite à mes trois amis avant d’entamer la Via de la Plata début avril 2015.

.Mode de cuisson : le feu de bois.
.Huiler la poêle à paëlla
.Y déposer les tomates, puis les poivrons rouges et verts coupés en petits morceaux, puis le poulet également coupé en petits morceaux et mariné dans de l’huile d’olive, du vin blanc, de l’ail et des épices.
.Verser un peu de sauce tomate et un peu de vin blanc pour donner plus de saveur.
.Ajouter une bonne poignée de riz par personne, puis le safran. Bien mélanger.
.Verser un litre de bouillon de poulet chaud pour couvrir le riz. En rajouter si nécessaire. Laisser cuire jusqu’à évaporation complète de l’eau (une vingtaine de minutes).
.On peut ajouter tous les légumes souhaités, des fruits de mer, d’autres types de viandes.
.En fin de cuisson, décorer le plat avec des pimientos rouges (piments doux)

La paëlla au feu de bois d'Alberto © Fabienne Bodan

La paëlla au feu de bois d’Alberto © Fabienne Bodan

Le poids des maux, le choc des kilos

Le sac à dos de mon premier chemin, du Puy en Velay à Saint Jacques de Compostelle en 2012. © Fabienne Bodan

Le sac à dos de mon premier chemin, du Puy en Velay à Saint Jacques de Compostelle en 2012. © Fabienne Bodan

La question du poids du sac est fondamentale. En grande majorité, les pèlerins partent trop chargés. Nombre d’entre eux s’arrête à la Poste dès le deuxième ou le troisième jour, pour réexpédier quelques kilos excédentaires. Les agents des postes de Saugues (sur la via Podiensis) ou de Pampelune (sur le Camino Frances) en savent quelque chose. Parfois le mal est déjà fait. Le dos et les genoux ont souffert des premières ascensions, de Monistrol d’Allier ou de Roncevaux. Certains doivent même renoncer à leur projet pour cause de blessure prématurée.

L’idéal voudrait que l’on ne porte pas plus du dixième de son poids. Quelqu’un qui pèse 60 kilos devrait limiter le poids de son sac à dos à 6 kilos. Mieux vaut partir quand il fait chaud si l’on envisage de respecter cette règle. Un bon conseil : choisissez un sac de faible capacité. Si le sac est petit, vous devrez obligatoirement limiter le nombre d’effets emportés. Suivant ce conseil, j’avais opté pour un sac de 35 litres. C’est tout à fait suffisant, même si de temps à autre, et en particulier lors du quatrième tronçon pour lequel j’ai du ajouter des vêtements adaptés à des températures plus basses,quelques sacs plastiques et effets complémentaires pendouillaient à l’arrière de mon sac, tenant compagnie à ma coquille de pèlerine.

Une paire de chaussures de randonnée + une paire de sandales de randonnée. Ces dernières servent à désengoncer les pieds après l'étape, mais peuvent également suppléer les chaussures de randonnée en cas de pieds douloureux. Plus facile quand même que de marcher en tongues, que certains choisissent d'emporter pour l'après-étape. Mais à chacun son chemin © Fabienne Bodan

Une paire de chaussures de randonnée + une paire de sandales de randonnée. Ces dernières servent à désengoncer les pieds après l’étape, mais peuvent également suppléer les chaussures de randonnée en cas de pieds douloureux. Plus facile quand même que de marcher en tongues, que certains choisissent d’emporter pour l’après-étape. Mais à chacun son chemin © Fabienne Bodan

On ne le répètera donc jamais assez. Allez à l’essentiel. Allégez vote charge au maximum. C’est capital. N’oubliez pas : qui veut voyager loin ménage sa monture. Et la monture, en l’occurence, c’est vous ! Il est raisonnable d’envisager un poids ne dépassant pas 6 à 8 kilos, si l’on abandonne l’idée d’emporter du matériel photo, vidéo et informatique, à l’exception d’un appareil photo compact ou d’un téléphone portable autorisant des photos de qualité acceptable.

J’avais découpé les 1600 kilomètres ralliant le Puy-en-Velay à Fisterra en quatre tronçons, ne pouvait me libérer deux mois ou plus pour effectuer le parcours en une seule fois. Au retour, pour témoigner de mon expérience, j’ai pesé un à un tout ce que j’avais emporté. Voici le détail du contenu de mon sac à dos lors du quatrième et dernier tronçon, de Pampelune à Fisterra.

Vêtements : 3,3 kilos

+ Sacs et contenants, Gourdes et poche d’eau, bâtons de marche, chaussures (de marche et sandales de randonnée) : 3,5 kilos

+ Equipement pour le soleil : 0,4 kilo

+ Guide papier et documents divers : 0,4 kilo

+ Matériel photo / vidéo / informatique / son et accessoires (chargeurs, cartes de stockage, clés USB, lecteur de carte, supports pour caméra et appareil photo…) : 2,5 kilos (Bien évidemment, ce choix d’emporter un « tel » matériel est très personnel. Passionnée de photo depuis plus de 30 ans, je ne conçois pas de partir sur les chemins sans matériel photo/vidéo. Mais j’assume ce choix et je ne m’en plains jamais).

+ Tubes, flacons, pots,objets, consommables relatifs à la santé et à l’hygiène : 1,3 kilos

+ Divers (couteau, couverts, colle, carnet de note, crayons, EAR, cadenas, épingles à linge, lampe frontale, chevillère, parapluie, drap sac soie, serviette de toilette, papier toilette) : 1,2 kilos

⇒ Poids total transporté lors du quatrième et dernier tronçon, intégrant les vêtements et chaussures portés sur le corps, les effets transportés à l’intérieur et à l’extérieur du sac à dos, sans compter l’eau et la nourriture : 12,6 kilos

→ Dont poids porté sur le corps (vêtements, chaussures) + bâtons de marche (temps froid) : 2,8 kilos (le sac pèse alors 9,8 kilos)

→ Dont poids porté sur le corps (vêtements, chaussures) + bâtons de marche (temps chaud) : 1,6 kilos (le sac pèse alors 11 kilos) 

⇒ Poids total transporté lors des second et troisième tronçon = poids total du quatrième tronçon : 9,3 kilos (dont poids porté sur le corps = entre 1,6 kilos (tenue légère short et T-shirt) à 2,4 kilos (avec micro-polaire + blouson léger), soit un poids du sac à dos de 6,9 à 7,7 kilos.

Pour ces second et troisième tronçons, j’avais omis d’emporter les effets suivants, dont le poids total est de 3,3 kilos !!!

-Tablette tactile et accessoires : 1 kilo

-Caméra GO PRO et accessoires : 0,5 kilo

-1 grosse polaire Quechua : 0,4 kilo

-1 pantalon de survêtement léger : 0,1 kilo

-Argile verte : 0,5 kilo

-Produits naturels de soin et de prévention rajoutés après la tendinite du second tronçon, et eu égard à la durée beaucoup plus longue du quatrième tronçon (36 jours) : 0,5 kilo

-Guide du Camino Francès, Compostelle en poche : 0,2 kilo (j’avais emporté des photocopies des seules étapes envisagées pour les tronçons de 11 et 13 jours précédents, et je jetais les feuilles au fur-et-à-mesure)

-Guide de conversation espagnol : 0,1 kilo

Compostelle : le chant des pèlerins

Nul ne peut s’élancer vers Saint-Jacques de Compostelle sans connaître le chant des pèlerins…

Le chant des pèlerins

Le chant des pèlerins

…et ses paroles…

Ultreia-paroles

Ultreïa

Tous les matins nous prenons le chemin,

Tous les matins nous allons plus loin.

Jour après jour, St Jacques nous appelle, C’est la voix de Compostelle.

Ultreïa ! Ultreïa ! E sus eia Deus adjuva nos !

Chemin de terre et chemin de Foi,

Voie millénaire de l’Europe,

La voie lactée de Charlemagne,

C’est le chemin de tous les jacquets.

Ultreïa ! Ultreïa ! E sus eia Deus adjuva nos !

Et tout là-bas au bout du continent,

Messire Jacques nous attend,

Depuis toujours son sourire fixe,

Le soleil qui meurt au Finistère.

Ultreïa ! Ultreïa ! E sus eia Deus adjuva nos !

Quand l’amitié estompe le doute

Dans un élan de fraternité

On peut alors reprendre la route

Et s’élever en toute liberté.

Ultreïa ! Ultreïa ! E sus eia Deus adjuva nos !

Paroles et musique Jean-Claude Benazet