Via de la Plata : Etape N°4, de Castilblanco de los Arroyos à Almaden de la Plata

Entrée du parc forestier El Berrocal : 15 kilomètres de chênes-lièges à parcourir ! © Fabienne Bodan

Entrée du parc forestier El Berrocal : 15 kilomètres de chênes-lièges à parcourir ! © Fabienne Bodan

Il faisait gris ce jour là. Dommage, car le paysage est magnifique. © Fabienne Bodan

Il faisait gris ce jour là. Dommage, car le paysage est magnifique. © Fabienne Bodan

8 avril 2015 :

Hola amigos y peregrinos. Pas de nouvelles hier soir car pas de wifi à l’albergue municipal de Castilblanco de los Arroyos ! Et l’emploi du temps d’un pèlerin est quand même très chargé : marcher et surtout profiter des paysages sublimes de cette seconde étape (Guillena -> Castilblanco), humer et photographier les lavandes papillons, les cistes ladanifères, les cactus qui servent de haies (bon, on n’a pas vraiment humé les cactus !), observer les papillons bleus voleter autour des lavandes et les vaches et leurs petits paître tranquillement en toute liberté dans la nature, avec des cornes non coupées (comme c’est la règle en agriculture biodynamique selon Christa, notre amie pèlerine hollandaise). Vous l’avez compris, la seconde étape est une ode à la beauté de la nature. Tant et si bien que Jacques le nantais, Christa la hollandaise et moi sommes arrivés tranquillement à l’auberge municipale de Castilblanco pour nous entendre dire par l’adorable hospitalera Ligia… qu’il n’y avait plus de lits ! Elle nous a gentiment proposé de dormir sur la terrasse, par terre, en récupérant deux couvertures pour épargner nos (plus ou moins) vieux os. Le vent s’est levé après le dîner, où la table comptait une bonne quinzaine de pèlerins, et quatre espagnols avec lesquels j’avais discuté la veille nous ont proposé de libérer les travées (étroites) entre les literas (lits superposés) afin de pouvoir nous y installer. La solidarité pèlerine est déjà à l’oeuvre. Donc nuit 2 = par terre ! Pero, no importa ! Esta Via de la Plata me encanta ! J’ai retrouvé l’atmosphère des chemins que j’aime tant. Avis aux futurs pèlerins de la Via de la Plata : nous sommes tous surpris de trouver autant de monde sur cette voie, même si cela n’a rien à voir avec le camino francés.

Une fois gravi le premier fort raidillon de cette Via de la Plata, le bonheur d'apercevoir Almaden et donc l'arrivée de l'étape. © Fabienne Bodan

Une fois gravi le premier fort raidillon de cette Via de la Plata, le bonheur d’apercevoir Almaden et donc l’arrivée de l’étape. © Fabienne Bodan

Une cigogne, deux cigognes, trois cigognes...nous en ferons l'emblème de notre chemin ! © Fabienne Bodan

Une cigogne, deux cigognes, trois cigognes…nous en ferons l’emblème de notre chemin ! © Fabienne Bodan

Via de la Plata : Etape N°5, de Almaden de la Plata à El Real de la Jara

Il y eut les journées fleurs, il y eut les journées animaux. Nous découvrons la fierté de cette régions de l'Extrémadure, le "cerdo iberico" ! © Fabienne Bodan

Il y eut les journées fleurs, il y eut les journées animaux. Nous découvrons la fierté de cette régions de l’Extrémadure, le « cerdo iberico » ! © Fabienne Bodan

Qui du cochon ou du pèlerin s'amuse de la présence de l'autre ? Le plaisir est partagé, sans aucun doute. © Fabienne Bodan

Qui du cochon ou du pèlerin s’amuse de la présence de l’autre ? Le plaisir est partagé, sans aucun doute. Avec Christa et Jacques, mes (déjà) fidèles compagnons de route…© Fabienne Bodan

9 avril 2015 :

Aujourd’hui quatrième étape sur la Via de la Plata : Almaden de la Plata -> Real de la Jara. Ces chemins nous réapprennent à nous émerveiller devant la nature. Après les fleurs, ce 9 avril fut la journée animale, et la découverte du célèbre « cerdo iberico » que l’on connait également sous le nom de Pata Negra. Ces cochons sont élevés en plein air dans les champs et se nourrissent naturellement de glands et d’herbes. Nous avons pu goûter la différence ce soir au dîner. La viande est succulente (et pourtant je ne raffole pas de l’alimentation carnée). Au moins, durant leur vie, ces animaux semblent paisibles et heureux. L’un d’entre eux a même apposé un sello de son groin en voulant me chiper le pain de mon pique-nique…
Après les porcs ibériques, se sont succédés les moutons, les chèvres, les chiens de troupeaux et deux chevaux montés par des cavaliers se rendant également à Saint Jacques.

Après le cochon, voici le mouton ! © Fabienne Bodan

Après le cochon, voici le mouton ! © Fabienne Bodan

Ils sont pas sexys ces pèlerins le soir pour aller danser ? © Fabienne Bodan

Ils sont pas sexys ces pèlerins le soir pour aller danser ? © Fabienne Bodan

Via de la Plata : Etape N°2, de Italica à Guillena

Ayant effectué une première demie étape deux jours plus tôt pour me mettre en jambes, je pris le bus pour rejoindre mon point de départ, à savoir les ruines d'Italica. J'eus à peine le temps d'aller chercher de l'eau et, avant même d'avoir pu mettre mon sac sur mon dos, je vis apparaître 3 pèlerins. Rachel et Jean-Paul chemineront avec moi jusqu'à Salamanque, et Jacques jusqu'à Santiago ! © Fabienne Bodan

Ayant effectué une première demie étape deux jours plus tôt pour me mettre en jambes, je pris le bus pour rejoindre mon point de départ, à savoir les ruines d’Italica. J’eus à peine le temps d’aller chercher de l’eau et, avant même d’avoir pu mettre mon sac sur mon dos, je vis apparaître 3 pèlerins. Rachel et Jean-Paul chemineront avec moi jusqu’à Salamanque, et Jacques jusqu’à Santiago ! © Fabienne Bodan

De gauche à droite, Rachel la québécoise, Christa la hollandaise et Jacques le nantais. Christa aussi m'accompagnera jusqu'à Saint Jacques ! © Fabienne Bodan

De gauche à droite, Rachel la québécoise, Christa la hollandaise et Jacques le nantais. Christa aussi m’accompagnera jusqu’à Saint Jacques ! © Fabienne Bodan

6 avril 2015 :

Hola amigos ! Enfin, me voilà partie, avec la mochila ! Seconde 1/2 étape aujourd’hui, de Italica à Guillena, après la première samedi (Séville à Italica) et un dimanche passé chez mes hôtes sévillans. Une douzaine de kilomètres et vous n’allez pas le croire ! Dix minutes après mon arrivée à Italica, mon point de départ de la journée, j’ai vu arriver 3 pèlerins : Rachel et Jean-Paul, un couple de Québécois, et Jacques, de Nantes. Un quart d’heure plus tard, nous vîmes arriver Christa, la pèlerine hollandaise arrivée samedi dans la maison de mes hôtes Alfredo et Maria. Et ce midi, avant de quitter Séville, je rentre dans un bar à tapas quelconque, pour déguster une tortilla de patatas et des espinacas con garbanzos (épinards aux pois chiches). Un couple me demande où je vais ainsi équipée. Lorsque je réponds Santiago, ils me dévisagent, l’air interrogateur. « Caminando », leur précise-je ! Et ils commencent à me raconter qu’ils ont, eux aussi, marché sur la Via de la Plata à partir de Ponferrada ! Autant de clins d’oeil du dieu du chemin qui m’encouragent à poursuivre mes expériences en solo. Car sur les chemins de Compostelle, on n’est jamais seul. Que ce témoignage rassure ceux et celles qui hésitent à partir seuls.

Dès les premiers pas, l'ivresse du chemin nous saoule de bonheur. © Fabienne Bodan

Dès les premiers pas, l’ivresse du chemin nous saoule de bonheur. © Fabienne Bodan

Les premières fleurs d'une longue série. Le printemps semble une saison très appropriée à la pérégrination sur la Via de la Plata. © Fabienne Bodan

Les premières fleurs d’une longue série. Le printemps semble une saison très appropriée à la pérégrination sur la Via de la Plata. © Fabienne Bodan

Via de la Plata : Santiago de Compostela, la réconciliation avec Saint Jacques

La remise de la Compostela au bureau des Pèlerins de Saint Jacques de Compostelle. © Fabienne Bodan

La remise de la Compostela au bureau des Pèlerins de Saint Jacques de Compostelle. © Fabienne Bodan

 

J'étais vraiment triste et déconfite lorsque je suis arrivée en taxi lundi, Saint Jacques, mais comme je sais que toute expérience a un sens et une suite, je tente le plus sagement possible de comprendre le pourquoi du comment. © Fabienne Bodan

J’étais vraiment triste et déconfite lorsque je suis arrivée en taxi lundi, Saint Jacques, mais comme je sais que toute expérience a un sens et une suite, je tente le plus sagement possible de comprendre le pourquoi du comment. © Fabienne Bodan

 

20 Mai 2015 :

Ça y est je suis réconciliée avec Saint Jacques !

Passée la déception de mon arrivée motorisée, je ressens toute la félicité de ce nouveau chemin parcouru. Comme les autres fois, une petite lumière s’est allumée au fond de mon coeur. Je me rappelerai toujours de ce nous avait dit le recteur de la cathédrale de Santiago après mon premier chemin : « savez-vous pourquoi vous vous sentez si légers et heureux ? c’est parce que vous avez ouvert votre coeur »…Nous logeons dans ce splendide Seminario Mayor devenu l’hôtel San Martin Pinario et au moment même où je vous écris, un groupe d’américains de Sacramento, Californie, chante à tue – tête ! Un parfum de bonheur à l’état pur. Comme ce soir lorsque notre Jacomo préféré nous a invitées, Christa et moi, dans un restaurant fréquentés par les espagnols. En début de repas, il nous a demandé si cela nous dérangeait qu’il invite 3 autres personnes. Étonnées, nous avons attendu l’arrivée des 3 invités surprise. Et notre Jacques a commencé à écrire 3 prénoms sur des petits papiers affectueusement découpés : Bruce, Natacha, Céline…ses 3 amis de son premier camino…

A la fin du repas, il a commandé 2 « chupitos » : l’un pour Bruce, l’autre pour lui. Cela peut paraître incompréhensible pour ceux qui n’ont jamais vécu cette expérience, mais jamais nous n’oublions tous ces extraordinaires moments partagés ensemble ! Ces amitiés là gardent leur force et leur parfum de camino ! Comme dit le recteur de la cathédrale, nos coeurs s’ouvrent et nous y accueillons tout l’amour que nos compagnons de route sont capables de nous donner. Alors pour tous ceux qui se demanderaient s’ils doivent ou non se lancer dans l’aventure, je ne saurai trop leur conseiller de laisser leurs appréhensions au vestiaire et de s’y lancer tambour battant…

Certes le corps souffre encore un peu de tous ces kilomètres parcourus, mais le coeur est en fête et l'âme  au firmament ! © Fabienne Bodan

Certes le corps souffre encore un peu de tous ces kilomètres parcourus, mais le coeur est en fête et l’âme au firmament ! © Fabienne Bodan

Notre Jacomo trinque fictivement avec son ami Bruce rencontré sur son premier chemin en 2012 entre Le Puy-en-Velay et Saint Jacques de Compostelle. © Fabienne Bodan

Notre Jacomo trinque fictivement avec son ami Bruce rencontré sur son premier chemin en 2012 entre Le Puy-en-Velay et Saint Jacques de Compostelle. © Fabienne Bodan

Via de la Plata : tableau récapitulatif de mes étapes

La majestueuse Plaza de España de Séville, à ne pas manquer avant le départ. © Fabienne Bodan

La majestueuse Plaza de España de Séville, à ne pas manquer avant le départ. © Fabienne Bodan

« MA » VIA DE LA PLATA EN CHIFFRES :

.60 jours de voyage
.50 jours passés ensemble pour les 3 Mousquetaires : Christa, Jacques et moi
.43 étapes (jours de marche)
.Fin du pèlerinage pour moi à 70 kilomètres de l’arrivée à Santiago (monastère d’Oseira) pour cause de blessure (entorse cheville gauche)
.1006 kilomètres parcourus (mentionnés sur le certificat de distance de la Via de la Plata)
.2 jours de repos-visite entre Séville et Santiago (Cacéres et Salamanca)
.56,6 kilomètres en bus ou en taxi entre Séville et Santiago
-> Castilblanco → Parque Los Berrocales : 15,6 kms (taxi) (je ne voulais pas me griller en marchant 30 kilomètres dès le troisième jour, et il n’y avait hélas pas d’hébergement intermédiaire)
-> Cacérès → Cazar de Cacérès : 10,2 kms (bus) (les sorties de villes sont rarement passionnantes, et, là aussi faute d’hébergements intermédiaires et à moins de se contenter d’une étape de 10 kilomètres, nous n’avions pas d’autres moyens de couper l’étape en deux)
-> Salamanca → Calzada de Valdunciel : 15,8 kms (taxi) (pour cause de week-end prolongé du 1er mai, l’hostal de Calzada était complet, et l’albergue ne comptant que 8 places, nous étions assurés de ne pas avoir de lits. Et marcher 36,5 jusqu’à El Cubo de la Tierra de Vino était au dessus de nos forces. Là non plus, pas d’hébergements intermédiaires)
-> Asturianos → Puebla de Sanabria : 15 kms (bus) (il s’agissait là de laisser derrière nous un groupe de 5 espagnols pourrissant la vie des autres pèlerins depuis Granja de Moreruela, car bruyants dès leur lever, considérant que seules comptaient leurs heures de lever et de coucher. A ce point c’est rare ! Christa a marché les 40 kilomètres, mais c’était au dessus de nos forces à Jacques et moi).

Elles nous ont accompagnés quasiment tout au long de notre cheminement de Séville à Saint Jacques. Je n'avais jamais vu autant de cigognes de ma vie ! © Fabienne Bodan

Elles nous ont accompagnés quasiment tout au long de notre cheminement de Séville à Saint Jacques. Je n’avais jamais vu autant de cigognes de ma vie ! © Fabienne Bodan

DateJourEtape N°
Ville départ-Ville arrivée
Kilomètres / jourTotal kilométrageCommentaires
03.041SévilleREPOS-VISITE
04.042E1 : Séville → Santiponce/Italica11,211,2Retour nuit Séville en bus
06.043E2 : Santiponce/Italica → Guillena
12,824Visite Italica gratuite pour pèlerins. Prendre EAU.
07.044E3 : Guillena → Castilblanco1842Prendre EAU et EN-CAS. Pas de ravitaillement (mais plantations agrumes)
08.045E4 : Castilblanco → Parque Los Berrocales (taxi) → Almaden de la Plata14,3 (taxi) +
15,3 (pied)
71,6EAU à 15,6 kms.
09.046E5 : Almaden → El Real de la Jara15,487
10.047E6 : El Real de la Jara→ Monasterio19,8106,8Bar-restaurant à 10 kms
11.048E7 : Monasterio → Fuente de Cantos
21,6128,4
12.049E8 : Fuente de Cantos → Zafra25,1153.5Possibilité dormir (et bar-restaurant) 4,3 kms < (soit 19,8 kms)
13.0410E9 : Zafra → Villafranca de los Barros18,9172,4Possibilité dormir Almendralejo à 17,2 kms (détour, resterait 14,4 kms)
14.0411E10 : Villafranca de los Barros → Torremegia27,4199,8Possibilité dormir Almendralejo à 17,2 kms (détour, resterait 14,4 kms)
15.0412E11 : Torremegia → Merida15,6215,4
16.0413E12 : Merida → Aljucen15,9231,3Bar à 13,1 kms
17.0414E13 : Aljucen → Alcuescar20,1251,4
18.041514 : Alcuescar → Valdesalor25,7277,1Possibilité dormir (et manger) à 15,5 kms (Aldea del Cano)
19.0416E15 : Valdesalor → Caceres11,6288,7
20.0417Caceres _-REPOS-VISITE
21.0418E16 : Caceres → Casar de Caceres (bus) puis Casar de Caceres → Embalse de Alcantara (à pied)10,2 (bus)
puis 21,8
320,7Bus jusqu'à Casar de Cacéres puis marche jusqu'à Embalse de Alcantara.
Attention, avec les travaux, il y a au moins 25 ou 27 kilomètres de Casar à l'Embalse, dont les 5 derniers le long de la route sur le bitume.
22.0419E17 : Embalse de Alcantara → Grimaldo32,5353,2Possibilité dormir (et manger) à 12 kms (Canaveral).
23.0420E18 : Grimaldo → Carcaboso31,7384,9Alimentation à 11,5 kms (Riolobos) avec détour de 2,8 kms
Attention,là aussi le kilométrage est plus proche de 35 kms !
24.0421E19 : Carcaboso → Arco de Caparra19403,9A Arco de Caparra, les propriétaires de l'hôtel Asturias viennent vous chercher pour vous conduire à leur hôtel. Si celui-ci est complet, ils vous conduiront à l'hôtel Junco Fresco de Zarza de Granadilla, dont les propriétaires vous redéposent le lendemain sur le chemin. C'est le seul moyen de couper cette étape de 40 kilomètres, ou sinon il vous faudra marcher l'intégralité de l'étape en une fois.
25.0422E20 : Arco de Caparra (Zarza de Granadilla) → Aldeanueva del camino12415,9
26.0423E21 : Aldeanueva del camino → Calzada de Béjar 22,5438,4Possibilité dormir et manger à 8,2 kms (Banos de Montemayor), EAU à 9,6 kms Puerto de Béjar (Albergue)
27.0424E22 : Calzada de Béjar → Fuenterroble de Salvatierra20,3458,7EAU à 9,1 kms (Valverde de Valdelacasa)
28.0425E23 : Fuenterroble → San Pedro de Rozados29,5488,2Sinon 2e voie, dormir à Pedrosillo de los Aires (18 kms), puis 2e jour jusqu'à Morille (11,4 kms)
29.0426E24 : San Pedro de Rozados → Salamanca23,4511,6EAU à 4,1 kms (Albergue, Bar, Morille) ; EAU, B/R, approvisionnement à 14,1 kms (Miranda de Azan)
30.0427Salamanca--REPOS-VISITE
01.0528E25 : Salamanca → Calzada de Valdunciel (taxi) puis Calzada de Valdunciel → El Cubo de la Tierra de Vino (à pied)15,8 (taxi) + 20,6548EAU et approvisionnement à 6,2 kms (Aldeaseca de Armuna), puis Castellanos de Villiquera à 11,2 kms. Ni EAU ni ravitaillement
Long trajet sur le bitume de la N630
02.0529E26 : El Cubo de la Tierra de Vino → Zamora31,6579,6Possibilité de dormir à Villanueva de Campean à 13,2 kms (reste 18,6 kms). Bar dans un village sur 2e partie du trajet.
03.0530E27 : Zamora → Montamarta18,5598,1EAU et cafétaria à 7 kms (Roales del Pan)
04.0531E28 : Montamarta → Granja de Moreruela22,7620,8EAU et bar à 10,3 kms (Castrotorafe), village (EAU, BAR, approvisionnement) à 12,5 kms (Fontanillas de Castro) et à 16,2 kms (Riego del Camino)
05.0532E29 : Granja de Moreruela → Tabara25,3646,1Possibilité de dormir à 18,3 kms (EAU, BAR) (Faramontanos de Tabara)
06.0533E30 : Tabara → Santa Marta de Tera23,5669,6Pas de ravitaillement en passant par Bercianos de Valverde
Option Villanueva de las Peras, à 14,6 kms (restaurant, bar, albergue)
07.0534E31 : Santa Marta de Tera → Rionegro del Puente26,5696,1Attention, albergue 4 places, suivante à 6 ,1 kms (Rionegro del Puente, 26 places), EAU et albergue à 11,5 (Calzadilla de Tera), à 13,5 kms (Olleros de Tera)
08.0535E32 : Rionegro del Puente → Asturianos (à pied) puis Asturianos → Puebla de Sanabria (bus)24,6
+ 15 (bus)
735,7EAU et bar à 6 kms (Rionegro del Puente) puis BAR-Restaurant à 3 kms
Villages tous les 3-4 kms ; bar-restaurant , albergue (6places) à 16,1 kms (Asturianos), bar et casa rural à 19,2 kms (Palacios de Sanabria)
09.0536E33 : Puebla de Sanabria → Requejo11,9747,6REPOS-VISITE de Puebla de Sanabria (½ journée) puis courte étape jusqu'à Requejo
10.0537E34 : Requejo → Lubian16,6764,2Hostal-Restaurant à Padornelo
11.0538E35 : Lubian → A Gudina25789,2EAU à 7 kms (A Canda) , Hostal-Restaurant à 12 kms (Vilavella), village (EAU?) à 15,8 kms (O Pereiro), BAR à 21,2 kms (O Canizo)
12.0539E36 : A Gudina → Laza18,8808Villages tous les 3 kms pendant 10 premiers kms
13.0540E37 : Laza → Vilar de Barrio17,2825,2
14.0541E38 : Vilar de Barrio → Ourense38863,2Bar-supérette à 4 kms de Xunqueira (A Pousa) ; supermercado et café-bar à 8,7 kms (Pelenas) ; café-bar à 11,3 kms (Pereiras) ; bar à 13,5 kms (O Carballo) ; restaurant à 15,5 kms (Reboredo). Possibilité bus pour éviter route circulante de la fin du parcours. A 18,2 kms, village (Seixaldo)
15.0542E39 : Ourense → Cea20,7883,9Restaurant, bar à 6 kms (Sartedigos) ; restaurant à 15,2 kms (Faramontaos) ; village à 16,5 kms (EAU?) (Viduedo)
16.0543E40 : Cea → Castro Dozon19,2*903,1*en passant par le monastère de Oseira (à 8,7 kms) : bar à 15,4 kms (A Gouxa) (12,7 kms par le chemin direct : restaurant à 2,2 kms (Cotelas) ; bar, pharmacie à 3,9 kms (Pinor))
17.0544E41 : Castro Dozon → A Laxe → Silleda27,5930,6Hameau à 8 kms (alimentation), village à 9,5 kms (EAU?) puis à 13 kms (Botos) ; A 18 kms albergue, restaurant (A Laxe)
18.0545E42 : Silleda → Outeiro 23,5954,1Boulangerie à 6,7 kms (Bandeira) ; village à 11,8 kms (Dornelas, EAU?) ; bar-alimentation à 16,8 kms (O Seixo, San Miguel de Castro)
19.0546E43 : Outeiro → Santiago
16,3970,4ARRIVEE !!!
Et un jour, on entre en Galice. La première fois pour moi sur les Chemins de Saint Jacques, ce fut le jour de mes 50 ans ! © Fabienne Bodan

Et un jour, on entre en Galice. La première fois pour moi sur les Chemins de Saint Jacques, ce fut le jour de mes 50 ans, le 16 octobre 2012 ! Sur la Via de la Plata, ce fut le 35e jour, entre Lubian et A Gudiña ! © Fabienne Bodan

Via de la Plata : le sommaire du récit de pèlerinage, par étape

Samedi 4 avril 2015 : le grand départ depuis la cathédrale de Séville et sa célèbre Giralda. © Fabienne Bodan

Samedi 4 avril 2015 : le grand départ depuis la cathédrale de Séville et sa célèbre Giralda. © Fabienne Bodan

Pour faciliter votre navigation dans les méandres de ce site, ce sommaire vous aidera à accéder au récit journalier de mes étapes sur la Via de la Plata (avril-mai 2015). Il vous suffit de cliquer sur l’étape qui vous intéresse. Buen camino !

Comme toujours, il n'a a pas de secret : la flèche jaune vous conduira vers Saint Jacques de Compostelle. © Fabienne Bodan

Comme toujours, il n’a a pas de secret : la flèche jaune vous conduira vers Saint Jacques de Compostelle. © Fabienne Bodan

♦ Etape N°1, de Séville à Santiponce/Italica

♦ Etape N°2, de Santiponce/Italica à Guillena

Etape N°4, de Castilblanco de los Arroyos à Almaden de la Plata

Etape N°5, de Almaden de la Plata à El Real de la Jara

Etape N°6, de El Real de la Jara à Monesterio

Etape N°10, de Villafranca de los Barros à Torremejia

Etape N°15, de Valdesalor à Cacérès

Etape N°19, de Carcaboso à Arco de Caparra

Etape N°20, de Arco de Caparra à Aldeanueva del Camino

Etape N°21, de Aldeanueva del Camino à Calzada de Béjar

Etape N°25, de Salamanca à El Cubo de la Tierra del Vino

Etape N°27, de Zamora à Montamarta

Etape N°28, de Montamarta à Granja de Moreruela

Etape N°29, de Granja de Moreruela à Tabara

Etape N°31, de Santa Marta de Tera à Rionegro del Puente

Etape N°32, de Rionegro del Puente à Puebla de Sanabria

Etape N°33, de Puebla de Sanabria à Requejo

Etape N°34, de Requejo à Lubian

Etape N°35, de Lubian à A Gudiña

Etape N°36, de A Gudiña à Laza

Etape N°38, de Vilar de Barrio à Ourense

Etape N°41, de Castro Dozon à Silleda

Etape N°43, de Silleda à Santiago de Compostela…en taxi !

♦ L’arrivée des 3 Mousquetaires à Santiago de Compostela

♦ Santiago de Compostela, la réconciliation avec Saint Jacques

♦ Fisterra et son cap, ultime destination pèlerine

Muxia et la Virgen de la Barca

♦ De Muxia à Santiago de Compostela

♦ La séparation des 3 Mousquetaires

♦ Le retour

En chemin, vous ne manquerez de rencontrer quelques uns des plus spécimens de "Cerdo iberico" © Fabienne Bodan

En chemin, vous ne manquerez de rencontrer quelques uns des plus beaux spécimens de « Cerdo iberico » © Fabienne Bodan

La Via de la Plata est un très beau chemin de nature, et, je l'imagine, particulièrement au printemps. Ici une belle fleur de Ciste.

La Via de la Plata est un très beau chemin de nature, et, je l’imagine, particulièrement au printemps. Ici une belle fleur de Ciste. © Fabienne Bodan

La Via de la Plata ? Une histoire de coeur à coeur...© Fabienne Bodan

La Via de la Plata ? Une histoire de coeur à coeur…© Fabienne Bodan

71 jours de fraternité vers Saint Jacques de Compostelle !

Le 30 octobre 2012, je quittais Saint Jacques de Compostelle en direction de Nantes, aux portes de ma Bretagne natale. 20 heures de bus, arrêts compris, pour regagner lentement « l’Autre Monde », pour quitter sans fracas ce Chemin qui m’a tenue en haleine durant plus de six mois. Je me suis accordée un atterrissage en douceur, la tête et le coeur sur le Camino, les pieds dans l’Autre Monde. J’ai du faire de la place dans le disque dur de mon ordinateur, afin qu’il accueille les quelques 10 000 photos et les heures de vidéos et d’enregistrements sonores illustrant mes 71 jours de marche du Puy en Velay vers Santiago de Compostelle.

On the 30th of october 2012, I left Santiago de Compostelle going to Nantes, at the gate of my Little Britain home area. Twenty hours in the Eurolines bus, stops included, to go back as slowly as possible to the « Other World », to leave without crash this Way who have captivated me during more than six months. I have matched to me a soft landing, the head and the heart on the Camino, the feet in the « Other World ». I had to make space in my computer hard disk  for about ten thousand pictures, and some hours of movies and sound recordings illustrating my seventy one days from Le Puy en Velay to Santiago de Compostelle. 

22 octobre 2012, 15h30. Accompagnée de mes amis Richard et Vincent, j'arrive à destination, après en avoir rêvé durant 1521 kilomètres ! Ultréia ! Victoire !   Accompanied by my friends Richard and Vincent, I arrive at my destination, after I've dreamt of it during 1521 kilometers ! Ultréia ! I did it ! © Fabienne Bodan

22 octobre 2012, 15h30. Accompagnée de mes amis Richard et Vincent, j’arrive à destination, après en avoir rêvé durant 1521 kilomètres ! Ultréia ! Victoire !
Accompanied by my friends Richard and Vincent, I arrive at my destination, after I’ve dreamt of it during 1521 kilometers ! Ultréia ! I did it ! © Fabienne Bodan

26 octobre 2012. Après une journée de repos à Santiago, j'ai repris le Chemin vers Fisterra, le cap de la fin des terres galicienne. Trois jours de marche pour 87 kilomètres, pour terminer ma course près du phare, au soleil couchant... After one rest day in Santiago, I've carried on to Fisterra. I've walked three days  for these last 87 kilometers, and ended my Way near the lighthouse, on the sunset... © Fabienne Bodan

26 octobre 2012. Après une journée de repos à Santiago, j’ai repris le Chemin vers Fisterra, le cap de la fin des terres galicienne. Trois jours de marche pour 87 kilomètres, pour terminer ma course près du phare, au soleil couchant…
After one rest day in Santiago, I’ve carried on to Fisterra. I’ve walked three days for these last 87 kilometers, and ended my Way near the lighthouse, on the sunset…
© Fabienne Bodan

Je voulais avant toute chose remercier, à ma manière, tous mes amis du Chemin, toutes celles et ceux qui m’ont fait le plaisir et l’honneur de partager un bout de ce merveilleux Chemin avec moi, m’ont permis d’arriver à destination, m’ont portée lorsque j’étais blessée, m’ont entraînée dans leur sillage lorsque j’étais fatiguée. Sélectionner et retoucher les photos, réaliser le montage ont nécessité un peu de temps, mais c’est avec le résultat que je vous présente aujourd’hui que je voulais dire, à tous ceux qui m’ont accompagnée dans cette magnifique aventure, un grand

I wanted before anything else to thank all my friends from the Way, all of those who shared a part of this wonderful path with me, helped me to arrive to Santiago, who supported me when I was injured, who pulled me when I was tired. To select and to make photo editing, then to make the video editing have required some time, but it’s with the result I’m able to show you today, that I wanted to say, to all of those who have accompanied me in this great adventure, a (huge) :

MERCI

THANK YOU

GRACIAS

DANKE

XIEXIE

TAK

KÖSZÖNÖM

GRAZIE

ARIGATÔ

DANK U WEL

TAKK

DZIEKUJE

OBRIGADO

DIKY

Et maintenant, place à l’image. N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires, de ce que cela vous évoque.

And now, just have a look on the short movie. Please, let me know what you think about it, what you can feel and remember.