Camino de Madrid : étape 3, de Colmenar Viejo à Mataelpino

Aujourd’hui, seconde étape du Camino de Madrid, entre Colmenar Viejo et Mataelpino…sous la pluie (battante à certains moments). Un chemin de sable et de pierres, bordé d’un mur de pierres, avec les montagnes enneigées se rapprochant à chaque pas. Le trio des Mousquetaires de la Via de la Plata s’est reformé pour l’occasion, et nous dédions ce chemin à nos amis Québécois Rachel et Jean-Paul, initiateurs de ce projet auquel ils ont du renoncer.

A la sortie de Colmenar Viejo...

A la sortie de Colmenar Viejo…

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, dit l’adage. Depuis notre arrivée à Madrid, la météo virevolte et nous montre toutes ses facettes. 10 degrés les premiers jours, une température à enfiler toutes nos épaisseurs. Puis soudain 17 à 18 degrés pour une première étape ensoleillée. Après une nuit confortable, un dîner raffiné pour la modique somme de 12 euros et un petit déjeuner copieux, la pluie marque cette seconde journée. Nous envisagions de nous arrêter à Manzanares, mais l’albergue parroquial est désormais fermée.

Pont médiéval entre Colmenar Viejo et Manzanares El Real. © Fabienne Bodan

Pont médiéval entre Colmenar Viejo et Manzanares El Real. © Fabienne Bodan

Alors nous marcherons jusqu’à Mataelpino, où nous retrouverons un logement plus adapté au porte-monnaie des pèlerins : l’albergue municipale, en plein centre du village, propose 16 lits en dortoir pour 8 euros la nuit. Nous n’avons pas encore retrouvé les automatismes du chemin, peinant à retrouver rapidement les affaires dont nous avons besoin. Le chemin conduisant à Manzanares est composé de sable et de pierres. Il commence à prendre progressivement de l’altitude : dans deux jours, nous franchirons le point le plus haut de tous les chemins jacquaires espagnols, le Puerto de la Fuenfria, 1795 mètres. Il semble encore enneigé. Mais après-demain est un autre jour…La pluie ne se lasse pas de tomber toute la journée, parfois presque imperceptible, parfois battante. Mais le pèlerin marche sous tous les temps. Nous nous réfugions dans un bar de Manzanares juste avant la chute de trombes d’eau. Le serveur se fait pressant. Nous n’avons pas eu le temps de déposer nos sacs qu’il souhaite enregistrer notre commande. Il nous faut nous réchauffer. Nous sommes déjà très humides. Tortillas, croquetas de patatas, pincho de jamon serano accompagnés d’une boisson chaude et nous sommes prêts à affronter à nouveau le mauvais temps. Qui, étranger à ces chemins, peut comprendre ce qui pousse un marcheur à braver les intempéries, plutôt que de rester confortablement au chaud ?

Au loin, les premières cimes enneigées, avant d'arriver à Mataelpino. © Fabienne Bodan

Au loin, les premières cimes enneigées, avant d’arriver à Mataelpino. © Fabienne Bodan

Nous avons rencontré Kim au Gran Hostal Chiscon de Colmenar Viejo. Pas difficile d’identifier un pèlerin ! Cette jeune femme coréenne se promène avec une Go Pro et propose sur You Tube des images de ses étapes. En coréen, certes, mais on peut toujours admirer les images !

VOIR la fiche d’information sur mon hébergement à Mataelpino

Camino de Madrid : étape N°2, de Fuencarral à Colmenar Viejo

Dès la sortie de Fuencarral (donc de la banlieue madrilène), l’on chemine en pleine nature sur des sentiers. Le Camino de Madrid est extrêmement bien balisé, surtout jusqu’à la province de Valladolid, et d’une flèche (ou borne) on aperçoit la suivante. Impossible donc de se tromper.

Camino de Madrid, étape N°2, au départ de Fuencarral, le "Camino de Canada" © Fabienne Bodan

Camino de Madrid, étape N°2, au départ de Fuencarral, le « Camino de la Canada » © Fabienne Bodan

Vous avez pu lire la genèse de ce nouveau projet de camino, dont l’initiative revenait à un couple d’amis québécois, Rachel et Jean-Paul. Ils ont du renoncer à ce projet en dernière minute pour raison de santé, aussi lorsque nous lisons Camino de la Canada, nous avons une pensée émue pour eux

Camino de Madrid, étape N° 2 : dès la sortie de Fuencarral, l'on chemine sur des sentiers en pleine nature © Fabienne Bodan

Camino de Madrid, étape N°2 : dès la sortie de Fuencarral, l’on chemine sur des sentiers en pleine nature © Fabienne Bodan

Nous avons découpé nos premières étapes un peu différemment. Je préfère commencer en douceur, et cela nous a permis d’éviter deux étapes de respectivement 27 (Tres Cantos à Manzanares) et 33 kilomètres (Cercedilla à Segovia) lors des 4 premiers jours. En outre, l’auberge pour pèlerins (paroissiale) est désormais fermée. D’où l’idée d’un petit entraînement pour sortir de Madrid (jusqu’à Fuencarral) et pouvoir y repasser une soirée avant de se lancer définitivement dans le camino, et une seconde étape de Fuencarral à Colmenar Viejo (23,8 kms), une troisième de Colmenar Viejo à Mataelpino (22,8 kms) et une quatrième de Mataelpino à Cercedilla (15 kilomètres), avant d’attaquer la montée vers le Puerto de la Fuenfria (1795m) et la seule étape éprouvante de ce chemin, de Cercedilla à Segovia (33 kms).

Le première borne kilométrique du Camino de Madrid (il faut y rajouter une quinzaine de kilomètres pour un départ du centre de la capitale espagnole © Fabienne Bodan

Le première borne kilométrique du Camino de Madrid (il faut y rajouter une quinzaine de kilomètres pour un départ du centre de la capitale espagnole) © Fabienne Bodan

Premier « Mojon« . Souriez, vous êtes de retour sur le camino, ses « flechas amarillas et ses mojones (bornes kilométriques). Ici, tout est intact. Pas de tags, pas de pillage de plaques. L’avantage d’un chemin peu fréquenté !

Premier franchissement d'un arroyo à gué, entre Très Cantos et Colmenar Viejo. Les blocs de granit facilitent le passage © Fabienne Bodan

Premier franchissement d’un arroyo à gué, entre Très Cantos et Colmenar Viejo. Les blocs de granit facilitent le passage © Fabienne Bodan

« En abril, aguas mil« . Selon le dicton espagnol, le mois d’avril marque la pleine saison des pluies. Nous avons été épargnés par la pluie, mais souffert du froid. Les arroyos (ruisseaux) débordent  donc légèrement, et les blocs de granit permettent de les franchir à gué sans difficulté !

Une Via Pecuaria est une voie de transhumance utilisé par les bergers pour mener le le bétail caprin, ovin et bovin d'un lieu traditionnel de pâturage à un autre © Fabienne Bodan

Une Via Pecuaria est une voie de transhumance utilisé par les bergers pour mener le le bétail caprin, ovin et bovin d’un lieu traditionnel de pâturage à un autre © Fabienne Bodan

Première étape sans difficulté, pour se remettre dans l’ambiance du chemin. C’est plat, sans asphalte, tranquille, peu fréquenté (nous ne sommes que trois), bien balisé. A Colmenar Viejo, il n’y a pas d’auberge, mais un hôtel confortable, le Gran Hostal Chiscon. Attention, cependant, car pour un pèlerin solitaire, la note peut être salée (44 euros la nuit, petit-déjeuner inclus).

Pour retourner au SOMMAIRE des RECITS par étape

VOIR la fiche d’information sur mon hébergement à Colmenar Viejo

Camino de Madrid : le sommaire des récits de pèlerinage, par étape

Pour faciliter votre navigation dans les méandres de ce site, ce sommaire vous aidera à accéder au récit journalier de mes étapes sur le Camino de Madrid, de Madrid à Sahagun (avril 2016). Il vous suffit de cliquer sur l’étape qui vous intéresse. Buen camino !

♦ Avant le départ…VOIR la genèse de ce camino et les impressions d’avant-départ
♦ Jour 1, l’arrivée à Madrid VOIR l’article, le diaporama et les photos
♦ Etape N°1, de Madrid (Eglise de Santiago) à Fuencarral VOIR l’article et le diaporama
♦ Etape N°2, de Fuencarral à Colmenar Viejo VOIR l’article, le diaporama et les photos
♦ Etape N°3, de Colmenar Viejo à Mataelpino VOIR l’article, le diaporama et les photos
♦ Etape N°4, de Mataelpino à Cercedilla VOIR l’article, le diaporama et les photos
♦ Etape N°5, de Cercedilla à Segovia
♦ Etape N°6, de Segovia à Santa Maria La Real de Nieva
♦ Jour 5 : une journée de visite à Segovia
♦ Etape N°7, de Santa Maria La Real de Nieva à Coca
♦ Etape N°8, de Coca à Alcazaren
♦ Etape N°9, de Alcazaren à Puente Duero
♦ Etape N°10, de Puente Duero à Peñaflor de Hornija
♦ Etape N°11, de Peñaflor de Hornija à Medina de Rioseco
♦ Etape N°12, de Medina de Rioseco à Cuenca de Campos
♦ Etape N°13, de Cuenca de Campos à Santervas de Campos
♦ Etape N°14, de Santervas de Campos à Sahagun
♦ Jour 15 : prolongation jusqu’à Léon !
♦ Fin de camino !

Camino de Madrid : informations pratiques et bonnes adresses

Délicieuses croqueras au Mercado San Miguel, Madrid

Délicieuses croqueras au Mercado San Miguel, Madrid

Si ce camino de Madrid est irréprochable en matière d’auberges mises à la disposition des pèlerins, nous n’avons pas raffolé de la nourriture qui nous fut servie. N’avons-nous pas tout simplement trouvé le bon restaurant (à tarif raisonnable, bien entendu) ? La faible fréquentation de ce chemin explique-t’elle l’absence de « menus pour les pèlerins », qui ne sont pas forcément, je vous l’accorde, un gage de qualité pour les papilles ? Chou blanc également du côté des tapas, à l’exception de Madrid ou de…Léon, pour notre extra sur le camino francés. Néanmoins, j’ai noté quelques bonnes adresses, sachant que, ne préparant pas un guide gastronomique, je n’ai guère le loisir, ni le budget, de tester un grand nombre d’établissements.

Empanadas au Mercado San Miguel, Madrid

Empanadas au Mercado San Miguel, Madrid

♦ Manger

Commençons par Madrid. Mon goût pour les tapas et la convivialité engendrée par cette formule m’invita à partir en quête, dès mon arrivée dans la capitale ibérique, d’un lieu où boire un verre accompagné des « pinchos » locaux (c’est ainsi que l’on dénomme les tapas à Madrid et dans le nord de l’Espagne). Je trouvai mon bonheur au Mercado San Miguel. Cette halle en fer abrite une multitude de stands où chacun trouvera forcément bouchée à son goût : des pimientos de Padron (même s’ils viennent du Maroc, pour les marcheurs du chemin portugais, ces petits poivrons verts seront toujours originaires de Padron) frits plongés dans une huile de fritures comme les french fries, des assortiments de crevettes, poulpes, boquerones frits, des empanadas au thon, aux fruits de mer, à la ratatouille ou tout simplement au jambon-fromage, des croquetas de champignons, de poisson, de jambon, des coquilles Saint-Jacques, de la paëlla, toutes sortes de charcuterie et de fromages, des mini-brochettes d’olives…Ambiance garantie. Chacun s’installe où il peut, car il y a peu de places assises aux heures d’affluence. Des serveurs déambulent et vous proposent du vin au verre. Tout le monde discute avec tout le monde. Souriez, vous êtes en Espagne !

Le Mercado San Miguel, Madrid

Le Mercado San Miguel, Madrid

Vous pourrez également jouer des coudes au Museo del Jamon (il y en a plusieurs à Madrid). Cet établissement où pendouillent les jambons, saucissons et chorizos, dont certains purement « iberico » (la spécialité d’Extrémadure, où les porcs vivent dans la nature et mangent des glands….leur nourriture de prédilection, en somme), propose des bocadillos au jambon, chorizo, saucisson et autres cochonnailles pour un euro symbolique, un verre de vin ou de bière pour un euro, et encore, on vous servira alors systématiquement une petite assiette de charcuterie et de chips, ou un sachet pique-nique avec un bocadillo, une boisson, un fruit pour 2,50 euros.
La Casa Labra, Puerta del Sol, près du magasin El Corte Inglés, vous servira ses spécialités de croquetas et de bacalhau (morue) . Vous trouverez du côté de la plaza Cascorro Por El Rastro les bars à tapas les plus anciens de Madrid.

Affluence gourmande à la Chocolateria Ginés, Madrid

Affluence gourmande à la Chocolateria Ginés, Madrid

Les amateurs de churros ne manqueront pas la Chocolateria San Gines, ouverte 24h/24.
Et vous ne pourrez quitter Madrid sans déguster un verre de « vermuth de grifo » (vermuth à la pression) dans l’un de ces bars anciens qui respirent l’ambiance typiquement madrilène.

Vermuth al grifo, macéré avec de la cannelle et des zestes d'orange amère, Madrid

Vermuth al grifo, macéré avec de la cannelle et des zestes d’orange amère, Madrid

Mercado San Miguel, plaza San Miguel, juste derrière la Plaza Mayor (Métro Sol), de 10h à minuit
Museo del Jamon, carrera de San Jéronimo, 6 (Métro Anton Martin ou Sevilla)
Chocolateria San Ginés, pasadizo de San Ginés, 5 – https://chocolateriasangines.com (Métro Sol), 24h/24
Casa Labra, calle de Tetuan, 12 (Métro Sol)

Esthétique et gastronomie pour 12 euros au Gran Hostal El Chiscon, Colmenar Viejo

Esthétique et gastronomie pour 12 euros au Gran Hostal El Chiscon, Colmenar Viejo

♦ A Colmenar Viejo, le Gran Hostal El Chiscon vous servira un menu inattendu et savoureux pour 12 euros, boisson comprise : sauté de légumes, haricots blancs au chorizo, boquerones frits ou daurade aux petits légumes…
♦ A Mataelpino, La Meson près de l’auberge municipale pour pèlerins sert des menus à 16 euros (il n’y a pas moins cher dans le village) ou des plats uniques pour une dizaine d’euros.

Fabrication de churros à la demande, Navacerrada

Fabrication de churros à la demande, Navacerrada

A la sortie du village de montage de Navacerrada, les amateurs de churros pourront se régaler de churros frits devant vous accompagnés de chocolat.

La Casa Candido de Ségovie

La Casa Candido de Ségovie

♦ A Ségovie, la Casa Candido sur la place de l’office du tourisme près de l’aqueduc est, selon Julian, mon guide d’un jour, est le meilleur restaurant de la ville, mondialement connu

Margarita accueille les pèlerins dans sa petite pâtisserie de Nava de la Asuncion

Margarita accueille les pèlerins dans sa petite pâtisserie de Nava de la Asuncion

♦ A Nava de la Asuncion, Margarita de la Pasteleria Rosana se fait un plaisir de tamponner les crédentiales des pèlerins et de les accueillir dans sa boutique de bonbons et de gâteaux. Vous ne pouvez pas la louper, vous arriverez juste en face !

Bar social Calimero de Villeguillo

Bar social Calimero de Villeguillo

♦ A Villeguillo, n’hésitez pas à vous arrêter dans le bar social du village, le Calimero. Non seulement, le maintien d’un tel établissement dans un petit village contribue à y créer de la vie et du lien, mais vous pourrez y déguster des « montaditos » (mini-bocadillos) fraîchement élaborés, avec des spécialités comme le chorizo-morcilla, mélange local du chorizo et de la morcilla (boudin noir).

Bar La Sacristia, Léon

Bar La Sacristia, Léon

♦ A Léon (pour ceux qui poursuivent jusqu’à Santiago), ne passez pas à côté de la Sacristia, un bar juste à côté de la petite église sur la place où se situe le convento de Las Carbajalas : 1,60 euros le verre de vin accompagné de deux tapas. Non seulement c’est vraiment bon marché, mais en plus c’est bon.

♦ Lire

La Casa del Libro, sur Gran Via, proche du Mac Donalds, propose nombre d’ouvrages sur quatre ou cinq étages.
Si vous cherchez un livre d’occasion ou un livre épuisé, vous pourrez consulter le site http://www.uniliber.com, qui rassemble les fonds de 300 librairies vendant des livres d’occasion. A signaler également http://www.iberlibro.com

♦ Internet

A Madrid, deux bons plans si vous cherchez une connexion WIFI de qualité : la boutique Apple sur la place de la Puerta del Sol et le Mac Donalds à l’angle de la calle Montera (qui monte de la Puerta del Sol) et de Gran Via. On ne vous dira rien si vous entrez et vous installez simplement pour vous connecter avec votre smartphone !

♦ Crédentiale

Eglise Santiago de Madrid, sur la place de même nom

Eglise Santiago de Madrid, sur la place de même nom

Si vous n’avez pas de crédentiale, vous en trouverez une soit à l’église Santiago de Madrid, plaza Santiago, soit auprès de lassociation des Amigos de los Caminos de Santiago de Madrid, calle Carretas, 14, 7-B, Tel : 915 23 22 11, les mardi et jeudi de 19h à 21h. Vous pourrez également demander votre tampon de départ dans la sacristie de l’église Santiago.

Premier tampon sur la crédentiale de ce Camino de Madrid !

Premier tampon sur la crédentiale de ce Camino de Madrid !

On ne peut pas démarrer le chemin sans un petit clin d'oeil au Santiago de l'église...Santiago de Madrid !

On ne peut pas démarrer le chemin sans un petit clin d’oeil au Santiago de l’église…Santiago de Madrid !

Hébergement à Colmenar Viejo

Hôtel El Gran Chiscon, Colmenar Viejo © Fabienne Bodan

Hôtel El Gran Chiscon, Colmenar Viejo © Fabienne Bodan

Hôtel El Gran Chiscon, Colmenar Viejo © Fabienne Bodan

Hôtel El Gran Chiscon, Colmenar Viejo © Fabienne Bodan

Chambre à 3 lits de l'hôtel El Gran Chiscon © Fabienne Bodan

Chambre à 3 lits de l’hôtel El Gran Chiscon © Fabienne Bodan

El Gran Chiscon, salle de bain privative avec baignoire © Fabienne Bodan

El Gran Chiscon, salle de bain privative avec baignoire © Fabienne Bodan

Hébergement Gran Hostal Restaurante El Chiscon
Calle Los Frailes, 91
28770 Colmenar Viejo (Madrid)
Tel : 918452847
http://granhostalelchiscon.com
E-mail : reservas@granhostalelchiscon.com
Tarif 2016.Chambre individuelle : 44€
.Chambre double : 60€
.Chambre triple : 72€
(le prix des chambres inclut le petit déjeuner)
.Menu du jour : 12€
Description.Chambres à 1, 2 ou 3 lits avec salle de bain privative (baignoire), chauffage et air conditionné
.Réception
.Salle de jeu
.Restaurant
.Wifi de très bonne qualité dans les chambres (un code par chambre)
Avantages.Tout le confort d'une chambre d'hôtel : salle de bain privative avec baignoire, draps, serviettes
.Les repas sont d'un excellent rapport qualité/prix. Entrée + plat + dessert OU café + boisson (vin, eau, bière).
Exemple : entrée (judias con chorizo, verduras salteadas con jamon), plat (dorada con patatas asadas, boquerones con verduras), dessert -maison- (riz au lait, flan, natilla, mousse au chocolat)
.Personnel très aimable, tant à la réception qu'au restaurant
.Propreté impeccable
Inconvénients .Le prix, surtout pour une personne seule (nous étions 3, ce qui a permis d'avoir le confort à un prix raisonnable)
.L'hostal est situé de l'autre côté de la ville de Colmenar Viejo, et il vous faudra probablement demander plusieurs fois votre chemin (comptez 20 bonnes minutes de marche supplémentaires depuis l'entrée de la ville)
.Les chambres sont assez bruyantes
Appréciation
Coup de coeur
♣/♥
♣♣♣
Salle de restaurant du Gran Chiscon, avec un excellent rapport qualité/prix pour les repas © Fabienne Bodan

Salle de restaurant du Gran Chiscon, avec un excellent rapport qualité/prix pour les repas © Fabienne Bodan

Le petit déjeuner, inclus dans le prix de la nuitée, est servi au bar de l'hôtel © Fabienne Bodan

Le petit déjeuner, inclus dans le prix de la nuitée, est servi au bar de l’hôtel © Fabienne Bodan

Petit déjeuner copieux et de qualité pour bien commencer la journée © Fabienne Bodan

Petit déjeuner copieux et de qualité pour bien commencer la journée © Fabienne Bodan

L'un des coins salon de ce vaste établissement © Fabienne Bodan

L’un des coins salon de ce vaste établissement © Fabienne Bodan

L'établissement accueille également des conventions © Fabienne Bodan

L’établissement accueille également des conventions © Fabienne Bodan

*Lorsqu’aucune précision complémentaire n’est mentionnée, ce tarif désigne seulement la nuit pour pour une personne, sans petit-déjeuner ni demi-pension.
Ce Chemin vers Compostelle est un cadeau de la vie et de l’univers, déclaré patrimoine de l’Humanité par l’Unesco il y a 25 ans. Je considère également chaque hébergement, chaque accueil, chaque personne aidante sur le Chemin comme un cadeau. J’ai donc décidé d’apprécier chaque hébergement m’ayant abritée pour une nuit, sur les critères objectifs détaillés dans les avantages et les inconvénients, en un cadeau ♣ , deux cadeaux ♣♣ ou trois cadeaux ♣♣♣ .
 J’y ai également mentionné mes coups de coeur, sachant que les critères de chacun sont toujours subjectifs, liés à l’émotion d’un accueil, à l’harmonie entre les pèlerins le soir de son passage, à l’humeur des hospitaliers, à la difficulté de l’étape ou à la météo du jour… Cependant, le critère majeur retenu dans la sélection de mes coups de coeur est l’atmosphère de l’hébergement, son âme et la qualité de l’accueil de ses responsables et, mieux, hospitaliers ou hospitaleros. Mes coups de coeur ne vont pas forcément aux auberges les plus belles et les plus confortables, mais à celles dans laquelle perdure l’esprit du Chemin. Ils vont aux hospitaliers qui ont ouvert leurs coeurs aux pèlerins et qui aident, progressivement, par leur accueil, leur soutien, leur compassion et leur amour de l’autre, les pèlerins à ouvrir leur coeur et à atteindre l’objectif qu’ils se sont assigné en marchant vers Saint Jacques de Compostelle.