TOUT SAVOIR pour préparer votre chemin de pèlerin vers Compostelle, Rome, Shikoku, Assise, etc : informations pratiques INEDITES, revue de presse internationale EXCLUSIVE, être HOSPITALIER, PORTRAITS, fiches détaillées sur mes HEBERGEMENTS, etc…
Archives de catégorie : Guides pratiques sur les chemins de pèlerinage
Tous les guides pratiques sur les chemins de Compostelle et autres chemins de pèlerinage, classés par chemin et par éditeur.
Cadeau du jour. Voici en exclusivité l’introduction de ce Guide des chemins de pèlerinage d’Europe, un ouvrage inédit de 576 pages et 800 chemins. Pour découvrir ce qui a motivé Fabienne Bodan à se lancer dans ce projet titanesque après avoir parcouru 4000 km sur les chemins de Compostelle, en France, en Espagne et au Portugal. Pour vous procurer cet ouvrage et, si le coeur vous en dit, recevoir un exemplaire dédicacé par l’auteure, rendez-vous sur le site dédié à cet ouvrage. Bonne lecture. Et bienvenue dans mon univers.
Une fascination pour les chemins de Compostelle
Sept ans déjà. Je vis depuis sept ans sur et avec les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Pourquoi cette fascination pour une aventure à laquelle ni mes convictions philosophiques et religieuses ni mon expérience somme toute limitée de la randonnée ne me prédestinaient ? La cathédrale galicienne m’a attirée comme un aimant l’année de mes cinquante ans. Ne me demandez pas de vous expliquer pourquoi à cette période précise de ma vie. Après avoir survécu à un lymphome de Hodgkin qui aurait pu, prématurément, mettre un terme à ma jeune existence, j’ai entamé une quête de sens à l’aube de mes quarante ans. Des maux et des maladies, de la vie, des relations entre toutes choses. Et j’ai laissé l’inspiration guider mes pas jusqu’à Santiago. Au gré des flèches jaunes et des coquilles, des lieux sacrés, des rencontres et des intuitions de chaque instant.
Déposer son baluchon de souffrances au bord du sentier
J’ai déposé, comme beaucoup, mon baluchon de souffrances et de non-dits au bord du sentier. J’ai pardonné aussi. À ceux qui m’avaient offensée. À mon âme pour les épreuves surmontées tout au long de mon existence. Ni plus ni moins que les autres. Mais nous portons tous au fond de nous des fardeaux, des incompréhensions, des cicatrices et des regrets. Le camino possède l’immense vertu de panser les plaies. De replacer l’être sur son axe. D’absorber tout ce qui s’oppose à son expression véritable.
1500 km du Puy-en-Velay à Saint-Jacques-de-Compostelle
Partie du Puy-en-Velay, après une visite à la Vierge noire de la cathédrale et à l’archange Saint-Michel d’Aiguilhe, je me suis inclinée devant le reliquaire d’argent de l’apôtre saint Jacques après 1500 km d’une incroyable densité. À l’arrivée, j’ai fondu en larmes dans les bras de ceux que j’avais croisés sur ma route en inhalant l’encens du botafumeiro. Je me suis sentie perdue face à l’océan dans cette Finis Terrae galicienne. Là où le pèlerin doit rebrousser chemin pour la première fois, inquiet de son retour vers le monde réel. Et de ne pas y retrouver les valeurs d’authenticité, de fraternité, de solidarité qui l’ont porté souvent bien malgré lui jusqu’à la destination rêvée.
Le chemin m’a donné de la force intérieure
Le chemin m’a donné de la force intérieure. Depuis 2012, je suis repartie, à cinq reprises. Toujours en suivant mon intuition. Comme un appel qui ne se refuse pas. De Lisbonne, Séville, Madrid, Ponferrada, Ferrol. À chaque retour, j’ai ressenti chaque fois plus de force à affirmer ce que je suis vraiment, à revendiquer ma vision de l’existence et mes différences. Le chemin m’a remis une plume entre les mains. Pour que je recommence à écrire, et à communiquer sous diverses formes. Je suis devenue accueillante au bureau des pèlerins de Saint-Jean-Pied-de-Port. J’y vois avec bonheur les étoiles briller dans les yeux des candidats au départ. Ils ont parfois traversé la planète pour accomplir leur rêve. Ils étaient 327 000 à recevoir leur Compostela en 2018. Soit 10 % de plus que l’année précédente. À titre de comparaison, ils n’étaient « que » 155 000 en 1999.
Rendre service aux futurs randonneurs-pèlerins
J’ai décidé également de rendre service aux pèlerins en mettant mes compétences de traitement de l’information et de communication à leur disposition. J’ai créé le site web Pèlerins de Compostelle en 2015. En compulsant la presse internationale sur les chemins de pèlerinage, j’ai rapidement constaté combien le premier itinéraire culturel européen faisait des émules dans le monde entier. Je vous livre le fruit de mon expérience pour illustrer l’impact sur les Hommes de cette incroyable aventure sur les chemins de Compostelle, et, plus largement, sur les itinéraires vers le sacré. Je suis intimement convaincue que, au-delà de ce que viennent y chercher les croyants de chaque religion, marcher jour après jour vers le sacré transforme l’être humain en profondeur, et le dépouille de son superflu.
Les chemins de Compostelle font des émules à travers le monde
Nombreux sont ceux qui, de retour dans leur pays, s’interrogent sur l’histoire des chemins de pèlerinage sur leurs propres terres. Ils se plongent dans des recherches historiques, redécouvrent l’histoire de tous ces pèlerins qui les ont précédés, des grands sites de pèlerinage et des personnages dont la spiritualité a profondément inspiré leurs ancêtres. Si l’on ne peut nier l’impact économique de ces itinéraires, et même parfois les dérives d’une forme de tourisme de masse engendrée par les bas coûts des hébergements, l’intuition d’un phénomène planétaire qui a guidé mes recherches s’est largement confirmée depuis le début de ma quête en novembre 2017.
Le Guide des chemins de pèlerinage d’Europe, suite logique du Guide des chemins de pèlerinage du monde
LeGuide des chemins de pèlerinage d’Europe est une suite logique au Guide des chemins de pèlerinage du monde (octobre 2018, Éditions Ouest-France). Construit sur le même modèle, il contient 16 pays européens supplémentaires (soit un total de 28 pays). Il développe plus largement les pays d’Europe abordés dans le précédent ouvrage. Les deux livres sont parfaitement complémentaires. Les chemins de Saint-Jacques (80 000 km en Europe) sont largement représentés, entraînant dans leur sillage les autres itinéraires culturels européens de pèlerinage, sur les traces des huguenots et des vaudois, de saint François d’Assise ou de saint Martin de Tours, mais aussi les itinéraires transeuropéens non labellisés.
Vous découvrirez également une multitude d’itinéraires moins connus, qui vous donneront envie de préparer sur-le-champ votre sac à dos et vos bâtons de randonnée. Et de vous envoler vers des contrées dont vous ne soupçonnez même pas la richesse et l’originalité des sentiers de pèlerinage. Utréia.
En savoir plus sur l’auteure
Ses premiers pas sur les chemins de Compostelle, c’est ICI
La genèse du Guide des chemins de pèlerinage du monde, à découvrir dans son Introduction.
La genèse du Guide des chemins de pèlerinage d’Europe, à découvrir dans son introduction.
Cet article est un et indivisible. Vous êtes invités à le partager dans son intégralité à condition d’en citer la source (site https://pelerinsdecompostelle.com). En aucun cas, vous n’êtes autorisés à en extirper des extraits et à les publier sans en citer la source.
La 4e édition du Forum des chemins aura lieu du 5 au 7 avril à Paris. Organisée par l’hebdomadaire Pèlerin et le Forum 104, elle se déroulera au Forum 104. Cette manifestation est un véritable carrefour entre les différentes voies de pèlerinage. Elle rassemblera dans une ambiance fraternelle pèlerins, randonneurs, associations, écrivains, porteurs de projets… ou simples candidats au départ.
20 chemins, 20 auteurs en dédicace, 36 intervenants
Les organisateurs vous proposeront tables rondes, conférences, exposition, films, stands, dédicaces de livres, ateliers d’écriture et créatifs, ateliers pratiques, repas festif, messe, balades dans Paris. Le Prix Pèlerin du témoignage (mention « En chemin ») sera également remis au lauréat 2019. Parmi les invités, Jean-Christophe Ruffin, Axel Kahn, André Weill, François Cariot… Adresse : Forum 104 – 104 rue de Vaugirard, Paris 6e.
Demandez le programme ! Vous saurez tout sur ces 3 jours dédiés aux chemins en consultant le document en PDF ICI. J’y serai personnellement dès l’ouverture le vendredi 5 avril vers 18h, à votre disposition pour parler de manière informelle et passionnée des itinéraires de pèlerinage du monde et échanger sur nos expériences respectives des chemins. J’invite ceux d’entre vous qui souhaiteraient à cette occasion acquérir un exemplaire dédicacé du Guide des chemins de pèlerinage du monde à m’en faire part dès maintenant, pour que je sache combien d’exemplaires de l’ouvrage emporter avec moi.
Les 5 ateliers pratiques du Forum des chemins
Les organisateurs vous invitent à vous inscrire à l’un des 5 ateliers pratiques qui se dérouleront de 16h à 17h le samedi 6 avril 2019. Parmi ceux-ci, Gaële de la Brosse m’a fait l’honneur de me demander d’animer celui intitulé « Pèlerins du monde ». L’occasion pour moi de vous proposer une présentation succincte du Guide des chemins de pèlerinage du monde. Et surtout d’accueillir des pèlerins qui vous parleront dans une ambiance internationale que j’affectionne tant sur les chemins :
De la Via Augustina en Algérie-Tunisie et en Italie, dans les pas de Saint-Augustin, avec Daniel Duchesne, arpenteur infatigable des chemins de pèlerinage.
Vous trouverez de plus amples informations sur tous ces chemins des 4 coins du monde dans le Guide des chemins de pèlerinage du monde (chemins du Québec, p. 320 à 341 ; Via Augustina, p. 421-422 ; Pèlerinage des 88 Temples de Shikoku, p.311 à 313). Éditions Ouest-France – 26 octobre 2018
Un atelier animé par l’auteure du Guide des chemins de pèlerinage du monde
Fabienne Bodan, auteure du Guide des chemins de pèlerinage du monde (Éditions Ouest-France, octobre 2018), animera l’atelier Pèlerins du monde le samedi 6 avril de 16h à 17h. Elle a créé en mars 2015 le site Pèlerins de Compostelle et sa page Facebook. En novembre 2018, elle lance un second site, Chemins vers le Sacré, plus particulièrement dédié aux itinéraires vers les sites sacrés de la planète. Fabienne Bodan dédicacera son ouvrage de 17h15 à 19h15 salle des Glycines au Forum 104, et sera à la disposition de ses lecteurs tout au long du week-end.
Les intervenants de l’atelier Pèlerins du monde
Nous ne vous en dirons pas plus sur le contenu de l’atelier que nous préparons activement, mais nos intervenants ont accepté de partager avec vous quelques photos et vidéos de leurs chemins pour vous donner un avant-goût de cette rencontre. Nous vous donnons rendez-vous le 6 avril, dans cette ambiance internationale de partage et d’échange que nous aimons tous, et de découverte des chemins du monde.
michel O’Neill, québécois, auteur d’un livre sur la marche pèlerine au québec
Michel O’Neill est sociologue et professeur émérite à l’Université Laval de la ville de Québec où il a oeuvré pendant 30 ans dans le domaine de la santé. Il y travaille toujours comme chercheur rattaché à la Chaire Jeunes et Religions de la Faculté de théologie et de sciences religieuses. Le Québécois marche pour la première fois du Puy-en-Velay à Saint-Jacques-de-Compostelle en 2003. Il repart en 2013, cette fois de Paris pour rejoindre Fisterra. Au retour de son second chemin, il commence à s’intéresser aux chemins québécois.
De Compostelle à l’étude des itinéraires de marche pèlerine au Québec
Pour nous mettre l’eau à la bouche, Michel O’Neill a bien voulu mettre à la disposition des lecteurs de Pèlerins de Compostelle des images réalisées sur les 6 itinéraires de marche pèlerine qu’il a déjà parcourus au Québec :
Éric laliberté, québécois, fondateur dE BOTTES ET VÉLO
20000 km sur des chemins de pèlerinage
Éric Laliberté est québécois, doctorant en théologie, spécialisé en études pèlerines. Ses recherches portent sur l’accompagnement spirituel du pèlerin-randonneur. En 2005, il se lance dans un pèlerinage au Québec, afin d’expérimenter le « privilège de la pauvreté » dont parle Saint François d’Assise. Depuis, il a parcouru près de 20000 km sur des chemins de pèlerinage, et s’est rendu 4 fois à Compostelle. En 2014, il se lance avec Brigitte Harouni, sa conjointe et cofondatrice de Bottes et Vélo – le pèlerin dans tous ses états!, dans sa plus longue expérience de pèlerinage sur près de 2000 km.
Les pionniers de la Voie du Saint-Laurent
Ils deviennent ainsi les pionniers de la Voie du St-Laurent, pour laquelle ils publient depuis un guide détaillé disponible sur internet. Il leur faudra 40 jours au total, dont 20 à vélo et 20 à pied, des chutes du Niagara (dans l’Ontario), jusqu’au Rocher Percé (en Gaspésie). Cette expérience a donné naissance il y a 5 ans à Bottes et Vélo – le pèlerin dans tous ses états!, un centre de formation et d’accompagnement du pèlerin-randonneur.
Magtogoek, des chutes du Niagara au Rocher Percé…
daniel duchesne, arpenteur infatigable des chemins de pèlerinage
Daniel Duchesne habite Paris. Celui qui préfère employer le terme espagnol « jubilado », évoquant la joie pour parler de son statut de retraité de l’industrie, est un arpenteur infatigable des chemins de pèlerinage. En sus des principaux chemins jacquaires de France, il a emprunté beaucoup de chemins « secondaires » français en provenance de Hollande, Belgique, Tchéquie, Allemagne, Slovaquie, Autriche, Suisse, ainsi que divers chemins en Espagne et au Portugal.
Un pèlerin infatigable sur les chemins d’Europe
Il a parcouru la Via Francigena de Canterbury à Rome, puis la Via francigena du sud, de Rome au sanctuaire de Santa Maria di Leuca. Marché vers le Mont-Saint-Michel depuis Rouen, Caen, Cherbourg, Strasbourg, Paris, puis rallié Saint-Jacques-de-Compostelle depuis la merveille normande. Il a également emprunté les chemins d’Assise, de Paris à Susa, puis de Gubbio vers Assise et Rome. L’infatigable pèlerin nous parlera des chemins de Saint-Augustin, dont il a arpenté le segment tunisien, de Carthage à la frontière algérienne.
marc litrico, grand marcheur et hospitalier volontaire sur les chemins de Compostelle
Marc Litrico habite en région parisienne et, comme Daniel, revendique le titre de jubilado. Il part pour la première fois du Puy-en-Velay pour Saint-Jacques-de-Compostelle en 2001. Repart à plusieurs reprises à pied ou en vélo au départ du Puy-en-Velay, de St Jean-Pied-de-Port, de Burgos ou de Samos, accompagné d’amis proches. Il emprunte ensuite la Via de la Plata puis le Camino Sanabrés pour relier Séville à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Pèlerin et hospitalier
Marc accueille depuis 2004 des pèlerins dans des gîtes en donativo gérés par l’association espagnole des Hospitaliers Volontaires. Pour la petite histoire, lorsque nous avons préparé cet atelier, j’ai reconnu Marc sur la photo témoignant de son chemin japonais comme l’hospitalier qui m’avait chaleureusement accueillie au gîte de Zamora sur la Via de la Plata en 2015. Marc nous parlera de son expérience sur le chemin des 88 Temples de l’île de Shikoku au Japon, parcouru en mars-avril 2018.
Un avant-goût du Shikoku Henro (Japon)
Pour nous faire rêver d’Orient, Marc a eu la gentillesse de nous faire parvenir quelques photos de son pèlerinage des 88 Temples dans l’île de Shikoku. Il a effectué ce périple dans les pas du moine Kūkai, plus connu sous le nom de Kōbō-Daishi en avril-ami 2018.
Nota : À partir de cette année, ce forum accueille aussi les « pèlerins de la Terre ». Des hommes ou des femmes qui se mobilisent face aux crises écologiques, économiques ou sociales et qui, comme tout pèlerin, se sont mis en marche, en quête d’idées nouvelles. Une inscription unique permettra de choisir dans l’éventail des activités proposées.
AVERTISSEMENT
Cet article est un et indivisible. Vous êtes invités à le partager dans son intégralité à condition d’en citer la source (site https://pelerinsdecompostelle.com). En aucun cas, vous n’êtes autorisés à en extirper des extraits et à les publier sans en citer la source.
Découvrez dans cet article les articles ou chroniques radio sur le Guide des chemins de pèlerinage du monde dans la presse. Vous aimeriez parler de cet ouvrage dans vos médias ? Recevoir un exemplaire en service de presse ? Vous souhaitez un article d’une experte des chemins de pèlerinage dans le monde, de la marche au long cours et de la transformation induite par l’expérience ? Contactez-moi à l’adresse suivante : cheminsverslesacre@gmail.com
Radio Présence est une radio généraliste chrétienne à vocation régionale, réseau de cinq associations enracinées dans le territoire de Midi-Pyrénées. Elle diffuse son programme en FM sur sept départements de l’ancienne région Midi-Pyrénées : la Haute-Garonne, le Tarn et Garonne, le Gers, le Lot, l’Aveyron, les Hautes-Pyrénées et l’Ariège.
Sébastien Pénari travaille à l’ACIR (Agence de coopération interrégionale et réseau sur les chemins de Compostelle) depuis plus de 20 ans. Il est chargé de mission développement culturel et scientifique. Il a ainsi une mémoire des chemins et de leurs acteurs à travers la France durant ces 20 dernières années de développement de l’itinérance jacquaire. Son moteur : l’histoire, l’art et l’architecture. Ses coups de coeur : les abbayes de Fontcaude, Montmajour, Thoronet. Mais aussi l’Aubrac sur le chemin du Puy. Et le Minervois sur le chemin du Piémont. Il anime tous les jeudis depuis septembre 2018 une chronique de 3 minutes sur les chemins de Compostelle sur Radio Présence.
Rappelons qu’une chronique sur les chemins de Compostelle y est présentée de septembre à juin, sur une proposition de l’agence des chemins de Compostelle. Cette chronique est diffusée chaque jeudi vers 7h20. On peut l’écouter également en podcast. Voici les grands traits de la chronique de Sébastien Pénari sur Radio Présence du 13.12.2018.
Ouvrage très pratique.
Il s’intéresse aux chemins de pèlerinage sur les 5 continents.
Il répertorie lui aussi un héritage commun de l’humanité.
Ce guide facilite la connaissance des autres, il stimule notre curiosité, c’est un repère précieux pour tous ceux qui s’intéressent à ces chemins sacrés de l’humanité.
Plongez dedans , faites votre choix pour la saison prochaine.
Éric Laliberté est doctorant en théologie et agit comme observateur-participant dans le milieu du pèlerinage de longue randonnée, au Québec et en Europe, depuis une dizaine d’années. Il est directeur et cofondateur du centre de formation et d’accompagnement Bottes et Vélo – Le pèlerin dans tous ses états. Il parle du Guide dans sa chronique hebdomadaire sur les ondes de Radio VM (8.01.2019) à Montréal et en propose une recension sur le site québécois La montagne des Dieux – Québec. Écoutez sa chronique et découvrez sa recension ICI.
Voici les grands traits de sa chronique sur Radio VM du 8 janvier 2019 (19 minutes).
Il marque quelque chose de nouveau dans ce domaine.
Un livre très bien fait, en couleur, beaucoup de photos, facile à consulter, des cartes dessinées par une jeune bretonne, Morgane Gransard, installée à Montréal.
On peut partir d’Athènes, de Varsovie, de Trondheim en Norvège. Le plus long chemin de pèlerinage part de l’Antarctique.
Le site Chemins vers le Sacré, présente bien sûr le livre, mais il veut fédérer les pèlerinages de longue randonnée dans toutes les traditions dans le monde entier (autochtones, hindous, japonaises, bouddhistes…).
Le pèlerinage ne se fonde-t-il pas plutôt sur une expérience, plutôt qu’un cheminement vers un site sacré ? Sur une expérience intérieure ? L’auteure ouvre peut-être la porte à une nouvelle définition. On retrouve par exemple dans le livre des chemins québécois qui ne correspondent pas à la définition donnée par Fabienne Bodan. Tout dépend aussi de l’intention que l’on met dans son chemin.
Beaucoup de chemins font référence à Compostelle. Un peu partout dans le monde, des initiatives sont inspirées par Compostelle. Un nouveau paradigme est en train d’émerger, et ce sera en partie le sujet de ma thèse de doctorant.
On accorde beaucoup d’importance à l’objet chemins, mais ce n’est pas là que ça se joue. Ce qui importe, c’est l’expérience. Je pense, par exemple, à cette jeune journaliste sur le Pacific Crest Trail. Elle a vécu une expérience spirituelle qui a transformé sa vie.
Dans Globe-Trotters Magazine N°183 (janvier-février 2019)
ABM (Aventure du Bout du Monde) est une association de globe-trotteurs voyageurs créé en janvier 1988. Elle réunit plus de 4000 adhérents pour moitié franciliens. Passionnés de voyages et d’aventures, son but est d’encourager le voyage individuel proche ou lointain, d’un style simple et naturel, dans le respect des pays visités. Elle favorise les échanges d’informations entre ses membres. Objectif : permettre à chacun de mieux préparer son périple et, au retour, de communiquer son expérience. ABM édite le magazine bimestriel Globe-Trotters. Sur abonnement et dans certaines librairies de voyage. ABM et ses antennes en province organisent des festivals de voyage, dont le fameux Festival des Globe-Trotters en automne à l’opéra de Massy.
Les chemins de Compostelle essaiment à travers le monde – La Croix (8.04.2019)
La Croix revient sur l’atelier « Pèlerins du monde » animé par Fabienne Bodan, auteure du Guide des chemins de pèlerinage du monde, lors du Forum des Chemins organisé à Paris du 5 au 7 avril 2019 par l’hebdomadaire Pèlerin et le Forum 104.
Cet article est un et indivisible. Vous êtes invités à le partager dans son intégralité à condition d’en citer la source (site https://pelerinsdecompostelle.com). En aucun cas, vous n’êtes autorisés à en extirper des extraits et à les publier sans en citer la source.
Éric Laliberté est doctorant en théologie et agit comme observateur-participant dans le milieu du pèlerinage de longue randonnée, au Québec et en Europe, depuis une dizaine d’années. Il est directeur et cofondateur du centre de formation et d’accompagnement : Bottes et Vélo – Le pèlerin dans tous ses états, un centre visant à soutenir le pèlerin dans sa démarche. Actuellement, ses recherches s’intéressent à l’absence d’accompagnement spirituel du pèlerin-randonneur. Rédacteur d’un blogue portant sur le sujet, il est également l’auteur d’un roman voulant explorer l’expérience du pèlerinage à Compostelle, « Le champ d’étoiles ». Il est également membre étudiant de la Chaire Jeunes et religions de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval.
Il nous livre sa critique du Guide des chemins de pèlerinage du monde de Fabienne Bodan, paru aux Éditions Ouest-France fin octobre 2018. Sous deux formes : une chronique de 20 mn sur les ondes de Radio VM. Une recension sur le site web La Montagne des Dieux.
Chronique d’Eric Laliberté sur Radio VM – Québec sur le Guide des chemins de pèlerinage du monde
Le 8 janvier 2019, Éric Laliberté présentait le Guide des chemins de pèlerinage du monde dans sa chronique hebdomadaire « Mouvance contemporaine et quête spirituelle ». Sujet : Faire le tour du monde en pèlerinage. Un guide, un site (19 mn). En voici les grands traits.
Il marque quelque chose de nouveau dans ce domaine.
Un livre très bien fait, en couleur, beaucoup de photos, facile à consulter, des cartes dessinées par une jeune bretonne, Morgane Gransard, installée à Montréal.
On peut partir d’Athènes, de Varsovie, de Trondheim en Norvège. Le plus long chemin de pèlerinage part de l’Antarctique.
Le site Chemins vers le Sacré, présente bien sûr le livre, mais il veut fédérer les pèlerinages de longue randonnée dans toutes les traditions dans le monde entier (autochtones, hindous, japonaises, bouddhistes…).
Le pèlerinage ne se fonde-t-il pas plutôt sur une expérience, plutôt qu’un cheminement vers un site sacré ? Sur une expérience intérieure ? L’auteure ouvre peut-être la porte à une nouvelle définition. On retrouve par exemple dans le livre des chemins québécois qui ne correspondent pas à la définition donnée par Fabienne Bodan. Tout dépend aussi de l’intention que l’on met dans son chemin.
Beaucoup de chemins font référence à Compostelle. Un peu partout dans le monde, des initiatives sont inspirées par Compostelle. Un nouveau paradigme est en train d’émerger, et ce sera en partie le sujet de ma thèse de doctorant.
On accorde beaucoup d’importance à l’objet chemins, mais ce n’est pas là que ça se joue. Ce qui importe, c’est l’expérience. Je pense, par exemple, à cette jeune journaliste sur le Pacific Crest Trail. Elle a vécu une expérience spirituelle qui a transformé sa vie.
Recension d’Éric Laliberté sur le site La montagne des Dieux
Le directeur de Bottes et Vélo – Le pèlerin dans tous ses états présente le Guide des chemins de pèlerinage du monde sur la Montagne des Dieux, un site web québécois spécialisé dans les religions et la spiritualité.
Le pèlerin-randonneur fait de plus en plus parler de lui et son activité marquera sans doute ce siècle. Fabienne Bodan, Bretonne d’origine, le confirme par un guide de plus de 470 pages qu’elle vient de publier aux Éditions Ouest-France : Guide des chemins de pèlerinage du monde. Ayant recensé près de 800 chemins de pèlerinage, elle propose d’en faire un tour du monde, toutes traditions confondues. Cet ouvrage inédit rappelle combien cette pratique séculaire, loin de s’éteindre, continue d’en faire marcher plus d’un. Lire la suite sur le site de la Montagne des Dieux –Télécharger le PDF de l’article
Précisions de l’auteure du guide
Voyageuse plus que marcheuse. Si je voyage depuis plus de 35 ans à travers le monde, avec un Tour du Monde de 14 mois à mon actif en 1991-1992, je n’ai pas arpenté tous les chemins dont je parle dans mon guide. Une vie n’y suffirait pas. Mais j’aime marcher lorsque je voyage, car je considère que c’est le meilleur moyen d’explorer les lieux. Et aussi d’être proche des peuples des pays moins aisés que les nôtres. J’ai marché en Himalaya au Népal et au Ladakh, en Amérique du Sud en Équateur et au Chili. J’ai parcouru à ce jour 4000 kilomètres sur les chemins de Compostelle en France, en Espagne et au Portugal.
Itinéraires culturels européens. Sur les 31 à 33 itinéraires labellisés par le Conseil de l’Europe, cinq seulement entrent dans le champ d’investigation de mon ouvrage. Les autres ne sont pas des chemins praticables à pied (ou à vélo ou à cheval). Il s’agit des chemins de Saint-Jacques. De Saint-Olav. La Via francigena. L’itinéraire Sur les pas des huguenots et des vaudois. La Via Sancti Martini. Les chemins clunisiens.
La définition des chemins de pèlerinage. Vaste débat. Je me suis cantonnée à ma définition, en intégrant également les chemins inspirés par Compostelle. Ce qui est le cas de la plupart des chemins québécois. Mais aussi d’Australie. Du Brésil. D’Afrique du Sud. Je suis d’accord avec Éric quand il dit que l’expérience de la marche au long cours est profondément transformatrice. Les épopées sur les chemins longue distance sont donc à mon sens tout autant spirituelles que les cheminements sur les itinéraires de pèlerinage. Mais je sortais là des limites que j’avais moi-même définies. Et je ne disposais au départ que de 384 pages.
Je voulais que ce livre s’intitule « Chemins vers le Sacré », pour éviter toute contestation autour de la terminologie employée. Mon éditeur a choisi un autre titre. Je pense que nous assistons depuis le début du troisième millénaire, et tout particulièrement depuis les années 2010, à une quête de sens et de spiritualité. J’ai discuté avec de nombreux pèlerins. J’ai souhaité écrire un livre qui s’adresse à tous les profils que l’on rencontre sur les chemins, car une majorité ne part pas avec des motivations de pèlerinage religieux. Beaucoup s’élancent plutôt en quête de réparation, de transformation, de réponse, d’humanité, d’authenticité et de fraternité. Et c’est bien là l’atmosphère que cherchent à reconstituer les marcheurs des chemins européens lorsqu’ils rentrent dans leurs pays respectifs. Et la motivation première de ces caminos Compostelle-like…
Membre de l’ACFAS (Association francophone pour le savoir) et conférencier lors de son 86e congrès.
Michel O’Neill m’a fait l’honneur de publier une critique de mon Guide des chemins de pèlerinage du monde sur sa page Facebook intitulée Le Serein Pèlerin. Avec son accord, je reproduis ici son analyse sans la moindre intervention. J’y ai simplement ajouté des têtes de chapitre pour en faciliter la lecture. Un grand merci à Michel qui participera du 5 au 7 avril 2019 au Forum des chemins de pèlerinage à Paris (Forum 104). Il interviendra également avec son compatriote Éric Laliberté, cofondateur du site Bottes et Vélo, dans un atelier sur le thème des Pèlerins du monde que j’aurai l’honneur d’animer.
Introduction
À propos de l’ouvrage de Fabienne Bodan «Guide des chemins de pèlerinage du monde», Rennes, Éditions Ouest-France, 472 pages, 2018. En librairie au Québec : 59,99$ plus taxes. En commande directe auprès de l’auteure depuis le Québec : autour de 65$ (http://cheminsverslesacre.com/, copie dédicacée).
À la toute fin de 2018 paraissait cet ouvrage remarquable qui fera sans doute époque. Je l’analyse ici du double point de vue d’un marcheur et sociologue québécois qui s’intéresse à ce que j’ai appelé la marche pèlerine (https://www.pulaval.com/…/la-marche-pelerine-quebecoise-dep…). J’ai forgé cette expression pour désigner la longue randonnée en milieu habité mise à la mode par la recrudescence de popularité du pèlerinage vers St-Jacques-de-Compostelle vers la fin des années 1980, afin de faire ressortir que ce type de longue randonnée n’a plus nécessairement comme destination un sanctuaire sacré, religieux ou non, comme l’est encore le pèlerinage. Je parle d’abord de la facture du livre puis de son organisation pour, finalement, m‘attarder à son contenu.
Plutôt qu’un guide, un répertoire…
C’est sans contredit un très «beau livre» : papier glacé, couleur, photographies spectaculaires et des dizaines de cartes originales par Morgane Gransard, remarquables à la fois pour leur clarté et leur esthétisme. Le titre en est toutefois un peu trompeur : ni le poids de l’ouvrage, ni son degré de précision ne permettent de l’utiliser comme outil de marche sur le terrain, ce que l’expression «guide» pourrait porter à penser. Ce n’était vraisemblablement pas son intention et peut-être que le mot «répertoire» aurait été préférable car l’ouvrage fournit suffisamment d’information pour permettre au marcheur potentiel de repérer les ressources nécessaires à la planification détaillée de son périple. C’est de fait une sorte de catalogue qui, même s’il ne prétend pas à l’exhaustivité, élargit de manière extraordinaire l’horizon des parcours auxquels, tant le marcheur que toute personne intéressée par la marche pèlerine de n’importe où sur la planète, peut s’intéresser.
Un ouvrage en trois parties
Pour ce faire, l’ouvrage est divisé en trois parties : une première où l’on trouve d’entrée de jeu un mode d’emploi de l’ouvrage, un sommaire et une introduction. Dans la seconde, de loin la plus considérable, est offerte, continent par continent (Europe, Asie, Amérique, Océanie, Afrique), la description des presque 800 parcours répertoriés. Dans la troisième, à la fin, divers outils sont proposés permettant de naviguer facilement dans l’ouvrage ou de pousser plus loin la documentation des parcours qui ont suscité notre curiosité. On y trouve une liste des cartes, une bibliographie, une liste en 35 pages de tous les chemins couverts avec une phrase le résumant. Mais aussi des pictogrammes quant aux types de personnes qui peuvent le parcourir (marcheur, cycliste, cavalier ou marin) et la page où le retrouver. Des remerciements. Des indications sur comment des sites internet démarrés par l’auteure complètent l’ouvrage.
Se retrouver est un jeu d’enfant, à un bémol près…
Et, finalement, une table des matières en quatre pages où tous les chemins sont accessibles d’un rapide coup d’œil. Un code de couleurs sur la tranche du livre facilite encore plus sa consultation. L’ensemble des outils reprenant toujours le même ordre de présentation, s’y retrouver est donc un jeu d’enfant. À un bémol près : on annonce d’entrée de jeu (p.4) que les adresses internet de la plupart des chemins sont disponibles. Mais cela prend un certain temps avant de réaliser qu’elles se retrouvent dans la bibliographie. Si cette dernière n’avait inclus que les ouvrages papier ou les sites généraux, et si l’adresse internet de chaque parcours avait été mentionnée soit lorsqu’il est traité dans le corps du texte, soit dans la liste de 35 pages les résumant tous, cela en aurait facilité la consultation.
Une quête existentielle pour point de départ
Au contenu maintenant. L’introduction est écrite comme le reste de l’ouvrage dans le style précis, concis et attrayant de la journaliste d’expérience. Elle nous explique ce qui, dans sa vie personnelle et professionnelle, a suscité le désir de se lancer dans l’entreprise un peu folle de cet ouvrage immense. Comme pour beaucoup de pèlerin-es, une sorte de quête existentielle, souvent un peu diffuse, la propulse en 2012 sur la Via Podiensis des chemins de Compostelle. Elle y retournera à plusieurs reprises par la suite. Elle y consacre maintenant (en partie, NDLR) sa vie professionnelle, en élargissant son horizon à l’ensemble des chemins de pèlerinage de la planète. Le sociologue en moi aurait aimé un peu plus de détails sur sa définition de «sacré» et de «chemin de pèlerinage». De même que sur la manière dont elle s’y est pris pour repérer les presque 800 chemins retenus et pour décider d’inclure ou non dans son livre les parcours ainsi trouvés. Comme il n’y a aucune «… prétention à l’exhaustivité (p.9)» et comme le livre est déjà un véritable coffre aux trésors d’information, c’est toutefois un moindre mal.
Une ouverture aux autres cultures, traditions religieuses ou approches du sacré
La description des chemins, présentée par continent, suit toujours la même logique : d’abord les chemins qui parcourent plusieurs pays suivis des chemins à l’intérieur des pays. Quelque 415 pages sont dévolues à la description de ces itinéraires, parfois détaillée, parfois plus synthétique, toujours concise et informative. Près de 60% sont consacrées à l’Europe, l’origine française et chrétienne de l’auteure ayant inévitablement joué. Cela laisse néanmoins plus de 40% d’itinéraires non-européens, témoignant de sa réelle ouverture aux autres cultures, traditions religieuses ou approches du sacré. En sus des descriptions et des cartes, on retrouve fréquemment des encarts «en pratique», qui donnent des détails plus précis pour qui veut davantage d’information afin de pérégriner sur tel ou tel itinéraire, de même qu’une nomenclature de certains «lieux sacrés» qui le jalonnent.
20 pages consacrées aux chemins québécois
Pour l’Amérique du Nord, près de 20 pages sont consacrées aux divers chemins québécois (deux pour les chemins ailleurs au Canada et 10 pour ceux aux États-Unis…). Comme c’est un sujet que je connais bien, il m’a permis de mesurer jusqu’où l’auteure comprenait ce qui se passe dans un endroit qui n’est pas sa France natale. À quelques petites erreurs près, le test est réussi haut la main. Il permet de croire que le même degré de précision et de fiabilité a été appliqué dans le reste de l’ouvrage, ce qui est fort rassurant. Aux personnes du Québec qui souhaitent élargir la palette des itinéraires où elles pourraient pratiquer la marche pèlerine à travers le monde, il offre ainsi de fabuleuses possibilités tout en permettant aux gens de l’extérieur de préparer leur séjour québécois en comprenant les divers types d’itinéraires qui s’y offrent à eux.
Un regret : l’absence d’une version électronique
En conclusion, un des inconvénients de tout répertoire papier demeure qu’aussitôt imprimé il n’est plus à jour, la situation évoluant sans cesse surtout quand on fait le choix de prendre la planète comme territoire à couvrir. On peut donc déplorer que l’éditeur n’ait pas choisi de faire aussi une version électronique de l’ouvrage, plus facile à mettre à jour et à acheter quand on vit hors de la France. Attendu son statut de langue internationale qui permettrait d’élargir très significativement le public lecteur de ce livre dont je ne connais aucun équivalent ailleurs, une version dans la langue de Shakespeare connaîtrait sans doute un vif succès. Finalement, comme l’auteure a mis sur pied, en complément au livre, un site internet et une page d’échanges multilingues sur Facebook pour lesquels elle a de grandes ambitions, cela lui permettra au besoin de faire des corrections ou la mise à jour de certaines informations en plus d’offrir un espace international d’échanges sur la marche pèlerine.
On ne peut donc que saluer bien bas la parution de l’ouvrage et de ses compléments internet en s’émerveillant de la quantité titanesque de travail accompli par l’auteure dans un laps de temps somme toute fort limité. À lire à tout prix donc, où que vous soyez sur la planète, si la marche pèlerine vous intéresse.
Michel O’Neill Le Ser(e)in pèlerin Chercheur autonome membre de la Chaire Jeunes et religions, Université Laval Québec
Quelques réponses de l’auteure…
Je profite de l’outil internet pour répondre en direct à certains points soulevés très justement par Michel.
L’emploi du terme « Guide ». Il est relatif aux informations résolument pratiques qu’il contient. Mais en aucun cas, je n’imaginais que mes lecteurs puissent l’emporter avec eux sur les chemins ou en voyage. C’est un ouvrage que l’on consulte chez soi, bien confortablement installé. Il a pour vocation de susciter de nouvelles envies de voyages et de cheminements vers le Sacré.
Les adresses internet de la plupart des chemins. J’admets tout à fait la critique de Michel à ce sujet. Si nous avons décidé avec l’éditeur de concentrer toutes ces URL à la fin de l’ouvrage dans la bibliographie, c’est pour une raison simple. Si nous devions effectuer une mise à jour de cet ouvrage et en publier une deuxième édition, il serait beaucoup plus facile d’actualiser toutes ces données, somme toutes volatiles, concentrées dans ces quelques pages. Dans le cas contraire, il faudrait corriger chaque page, ce qui engendrerait un surcroît de travail pour les maquettistes. C’est aussi pour cette raison que nous avons décidé de ne pas citer les coordonnées des créateurs de chemins (téléphones, e-mails). Un bon compromis pouvait être d’intégrer les URLs des sites web dans les 35 pages listant les chemins de manière synthétique.
Près de 60% sont consacrées à l’Europe, l’origine française et chrétienne de l’auteure ayant inévitablement joué. Non, c’est tout simplement parce que sur certains continents il y a beaucoup moins de chemins de pèlerinage, du moins ne les ai-je pas trouvés. En outre, l’accès à l’information n’est pas toujours aisé, et le temps et la place dont je disposais (au départ 384 pages) ne m’ont pas permis de pousser plus loin mes investigations, du moins pour cet ouvrage. Et parfois, il n’existe pas de traditions de pérégrination au long cours vers les sanctuaires. Je n’ai retenu, sauf exceptions, que les itinéraires dont la distance excède les 100 kilomètres.
Version électronique de l’ouvrage. Elle relève du seul choix de l’éditeur. En effet, j’ai constaté la difficulté pour les résidents non-européens de se procurer l’ouvrage. J’essaye d’expédier des exemplaires dédicacés à ceux qui m’en font la demande, mais nous nous heurtons aux frais de virement internationaux rédhibitoires eu égard au prix du livre.
Mise à jour de l’ouvrage. Selon moi, on ne peut plus à l’heure actuelle écrire un livre ou fabriquer un quelconque produit sans l’accompagner d’un site web et d’une présence sur les réseaux sociaux. Tout cela représente un énorme travail supplémentaire, surtout quand l’auteur-e se charge de l’ensemble. Ce qui est mon cas. Je réfléchis à l’usage du site qui accompagne le guide, Chemins vers le Sacré, pour les mises à jour du guide. Toutes les suggestions, tant sur le fond que sur la forme, sont les bienvenues.
Espace international d’échanges sur la marche pèlerine. Tout reste à construire. Mais l’idée d’une plateforme internationale commune me semble évidente. Il faudra cependant trouver soit des bénévoles soit des financements pour mener ce projet à bien.
Versions de l’ouvrage en d’autres langues. À commencer par l’anglais. C’est mon voeu le plus cher. Le positionnement de l’ouvrage, et l’engouement des anglophones du monde entier pour les chemins de pèlerinage justifierait en effet la traduction de cet ouvrage en anglais, mais aussi en d’autres langues. Là aussi, cela relève de la volonté et de la décision de l’éditeur. Tout dépendra certainement du succès du guide dans sa version française.
Compostelle à vélo. La voie du Puy aux Pyrénées. Rando Editions.
Qu’est-ce qu’un bon guide pour partir sur les chemins de Compostelle ?
Une liste des hébergements, commerces et services ? Le descriptif détaillé de l’itinéraire, assorti des profils et des cartes des étapes ? Une présentation du patrimoine et des activités culturelles et gastronomiques à découvrir sur la route ? Un peu de tout cela ? Quel est pour vous le format idéal ? Un tout petit format qui tient dans la poche comme le proposent les Editions Rother (ou l’éditeur allemand Outdoor, mais uniquement dans la langue de Goethe) ? Un format plus grand et moins épais dont vous déchirez (moins je ne peux pas, sacrilège !) au fil des étapes les pages déjà utilisées ? Continuer la lecture →
Les chemins de Compostelle, en particulier, et de pèlerinage, en général, inspirent de nombreux auteurs. Vous trouverez dans cet article les nouveaux guides pratiques sur les chemins de Compostelle parus en 2018. Pour chaque ouvrage, je vous propose donc une fiche synthétique illustrée de présentation, toujours sur le même modèle. En outre, vous pourrez découvrir sur ce site :