Hébergement à Sao Joao da Madeira (Portugal)


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Les Santa Casa de Misericordia gèrent des infrastructures pour les personnes modestes. Ici, un hospice pour personnes âgées. Elles accueillent également les pèlerins de Compostelle, et ceux, plus nombreux au Portugal, de Fatima. © Fabienne Bodan

Les Santa Casa de Misericordia gèrent des infrastructures pour les personnes modestes. Ici, un hospice pour personnes âgées. Elles accueillent également les pèlerins de Compostelle, et ceux, plus nombreux au Portugal, de Fatima. © Fabienne Bodan

Le bâtiment semble assez austère, mais les deux dortoirs pour pèlerins sont très lumineux et propres. © Fabienne Bodan

Le bâtiment semble assez austère, mais les deux dortoirs pour pèlerins sont très lumineux et propres. © Fabienne Bodan

Les deux dortoirs pour les pèlerins sont équipés de matelas au sol, avec draps et couvertures. © Fabienne Bodan

Les deux dortoirs pour les pèlerins sont équipés de matelas au sol, avec draps et couvertures. © Fabienne Bodan

HébergementSao Joao de Madeira
Santa Casa de Misericordia (3)
Rua Manuel Luis Leite Junior 777
3700-183 Sao Joao da Madeira
Tel : (00 351) 256 837 240 /1/2/3/4/5
http://www.cm-sjm.pt/310
E-mail : scmsjm@misericordiasjm.org
Tarif 2013*Gratuit
Description.Dans un hospice pour personnes âgées
.2 dortoirs, hommes et femmes séparés, en sous-sol, avec grandes fenêtres
.Douches et WCs mixtes
.Matelas au sol
Avantages.Tradition d'accueil jacquaire, personnel très agréable et disponible
.Peu de pèlerins (nous étions deux le soir de mon passage, 1 homme, 1 femme, chacun dans son dortoir)
.La gratuité de l'hébergement
.On vous offre également une soupe (à volonté), un morceau de pain et un fruit pour le dîner, dans la salle à manger où dînent les résidents de l'hospice
.Draps et couvertures fournies
.Très propre
Inconvénients.Attention, aucune possibilité de cuisiner, ni même de faire chauffer de l'eau pour un thé ou un café
Appréciation
Coup de coeur
♣/♥
♣♣

(3) Autre particularité portugaise, les « Santa Casa de Misericordia », hospices pour personnes âgées, parfois aussi écoles ou jardins d’enfants, ont depuis très longtemps une vocation d’accueil jacquaire. On vous y héberge pour une nuit et on vous offre un dîner, plus ou moins frugal selon les endroits : entrée-plat-dessert à Azambuja mais soupe-pain-pomme à Sao Joao de Madeira. 

Santa Casa de Misericordia, Sao Joao da Madeira. © Fabienne Bodan

Santa Casa de Misericordia, Sao Joao da Madeira. © Fabienne Bodan

Les dortoirs "tout confort" de la Santa Casa de Misericordia. © Fabienne Bodan

Les dortoirs « tout confort » de la Santa Casa de Misericordia. © Fabienne Bodan

*Lorsqu’aucune précision complémentaire n’est mentionnée, ce tarif désigne seulement la nuit pour pour une personne, sans petit-déjeuner ni demi-pension.

 Ce Chemin vers Compostelle est un cadeau de la vie et de l’univers, déclaré patrimoine de l’Humanité par l’Unesco il y a 25 ans. Je considère également chaque hébergement, chaque accueil, chaque personne aidante sur le Chemin comme un cadeau. J’ai donc décidé d’apprécier chaque hébergement m’ayant abritée pour une nuit, sur les critères objectifs détaillés dans les avantages et les inconvénients, en un cadeau  , deux cadeaux ♣♣ ou trois cadeaux ♣♣♣ .
♥ J’y ai également mentionné mes coups de coeur, sachant que les critères de chacun sont toujours subjectifs, liés à l’émotion d’un accueil, à l’harmonie entre les pèlerins le soir de son passage, à l’humeur des hospitaliers, à la difficulté de l’étape ou à la météo du jour… Cependant, le critère majeur retenu dans la sélection de mes coups de coeur est l’atmosphère de l’hébergement, son âme et la qualité de l’accueil de ses responsables et, mieux, hospitaliers ou hospitaleros. Mes coups de coeur ne vont pas forcément aux auberges les plus belles et les plus confortables, mais à celles dans laquelle perdure l’esprit du Chemin. Ils vont aux hospitaliers qui ont ouvert leurs coeurs aux pèlerins et qui aident, progressivement, par leur accueil, leur soutien, leur compassion et leur amour de l’autre, les pèlerins à ouvrir leur coeur et à atteindre l’objectif qu’ils se sont assigné en marchant vers Saint Jacques de Compostelle.

Chemin portugais : kilométrage détaillé de Fatima à Porto

Un cierge à Notre Dame de Fatima, pour ma famille et mes ami(e)s. © Fabienne Bodan

Un cierge à Notre Dame de Fatima, pour ma famille et mes ami(e)s. © Fabienne Bodan

Si quelques téméraires se lancent dans l’aventure depuis le sud du Portugal (de Faro ou Lagos, le balisage est quasiment inexistant), ou encore depuis Lisbonne (630 kilomètres de Santiago), la plupart des marcheurs entame leur parcours à Porto (240 kilomètres) ou àTuy (frontière espagnole, 115 kilomètres). A chacun son chemin. Ceux qui ne disposent que d’une quinzaine de jours partent de Porto. Une semaine suffit pour rallier Tuy à Santiago. Ces courtes distances (tout est relatif) peuvent également permettre de tester sa motivation, ses capacités physiques et psychiques avant de se lancer dans un pèlerinage au long cours.

La vieille université, centre névralgique de Coïmbra. © Fabienne Bodan

La vieille université, centre névralgique de Coïmbra. © Fabienne Bodan

J’ai toujours jugé utile pour le pèlerin d’emporter dans ses bagages une grille de synthèse offrant en un coup d’oeil les possibilités de ravitaillement et d’hébergement tout au long d’un chemin, à l’instar de ce que nous propose le Vieux Crayon, éditeur des guides Miam-Miam Dodo. Pour voyager léger, j’avais, lors de mon périple 2012 du Puy à Compostelle, élaboré un tableau mentionnant une ou deux adresses d’hébergement par village traversé, ainsi que les points de ravitaillement, à partir du Miam-Miam Dodo. Résultat, 6 pages recto-verso. J’avais pu laisser les guides de 200 grammes à la maison.

Le pont brisé au dessus de la Vouga. © Fabienne Bodan

Le pont brisé au dessus de la Vouga. © Fabienne Bodan

J’ai donc tenté de reproduire un document similaire pour le chemin portugais, à partir du seul guide existant en français. Etant donné la difficulté à trouver une information fiable et actualisée en français sur ce chemin portugais, j’ai également élaboré un second document, synthèse de diverses sources multilingues que j’ai pu trouver sur cette Via Lusitania.

A Mealhada, j'ai dormi chez les "Bombeiros", les pompiers portugais. © Fabienne Bodan

A Mealhada, j’ai dormi chez les « Bombeiros », les pompiers portugais. © Fabienne Bodan

TABLEAU : je créerais prochainement ce tableau directement sur cette page. Pour des raisons de timing serré avant mon départ pour la Via de la Plata, et souhaitant publier le plus d’informations possibles sur ce site, je vous propose de consulter ce tableau disponible sur mon autre blog http://www.voyageursdunouveaumonde.com en cliquant sur ce lien : Kilométrage détaillé de Fatima à Porto.

L'arrivée à Porto par le pont Eiffel, du même architecte que la Tour parisienne, après 35 kilomètres de marche depuis Sao Joao de Madeira. © Fabienne Bodan

L’arrivée à Porto par le pont Eiffel, du même architecte que la Tour parisienne, après 35 kilomètres de marche depuis Sao Joao de Madeira. © Fabienne Bodan

La lecture de ce tableau nécessite quelques commentaires. La case kilométrage mentionne deux chiffres : en premier, le nombre de kilométres depuis le village précédent, en second, suivi d’une astérisque*, le nombre de kilomètres depuis le départ de l’étape, surligné alternativement en vert ou en rose.

Par exemple, si l’on considère la troisième ligne :

Alpriate – 9,1 / 22,5* kms – 22,5 – 5h40

Alpriate est situé sur l’étape entre Lisbonne et Alverca. Il y a 9,1 kilomètres entre Sacavem, le village précédent, et Alpriate, et 22,5* kilomètres entre Lisbonne, point de départ de l’étape, et Alpriate.

Une étape incontournable : la dégustation d'un verre de porto dans la ville du même nom. Alors, que préférez-vous, porto blanc ou porto rouge ? © Fabienne Bodan

Une étape incontournable : la dégustation d’un verre de porto dans la ville du même nom. Alors, que préférez-vous, porto blanc ou porto rouge ? © Fabienne Bodan

Source : «Sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle : Le Chemin portugais, la Via Lusitana», dans la collection Guide du Randonneur et du Pèlerin, chez Lepère Editions. De toutes façons, c’est le seul guide en français relativement récent (2011, avec des mises à jour annuelles expédiées par mail).