La magie des chemins de Compostelle

Couverture du N°148 de Globe-Trotters Magazine, édité par l'association ABM (Aventures du Bout du Monde). Ce numéro contient 6 pages de ma plume sur mes pérégrinations de 2012 sur la Via Podiensis et la Camino francés.

Couverture du N°148 de Globe-Trotters Magazine, édité par l’association ABM (Aventures du Bout du Monde). Ce numéro contient 6 pages de ma plume sur mes pérégrinations de 2012 sur la Via Podiensis et la Camino francés dont l’article « La magie des chemins de Compostelle ».

« bonjour Fabienne, et merci de bien vouloir partager un bout de ton chemin pour le GT. Je te laisse libre de choisir le thème, une journée, une rencontre ou plusieurs qui t’ont émue par exemple… Faire un zoom sur un détail ou alors une vue plus globale. Tu peux même écrire plusieurs textes mais le temps risque de te manquer : le comité de rédaction se réunit mercredi prochain pour sélectionner les textes. Bon, nous pouvons toujours te garder le nombre de pages que tu souhaites et si tu peux nous les transmettre pour le 20-25 novembre, cela devrait encore aller. Pour les photos, nous te ferons signe un peu plus tard, ne t’inquiète pas ! très bonne fin de semaine ».

Ecriture de retour de chemin : « La magie des chemins de Compostelle »

Je suis rentrée depuis à peine une semaine de Santiago, quand Odile Paugam, de l’association ABM (Aventures du Bout du Monde), dont je suis adhérente depuis 25 ans, m’interpelle ainsi en me demandant si je veux bien écrire un article sur mon aventure compostellane. J’ai, effectivement, beaucoup à dire. Malgré le délai très court, je m’exécute. En voici le résultat : 6 pages dans le Globe-Trotters Magazine N ° 148 de mars-avril 2013, dont 2 pages pratiques. Je vous en souhaite bonne lecture…

Fraternité, solidarité, écoute et compassion

Trés émue par toutes ces magnifiques rencontres du Puy-en-Velay à Saint-Jacques de Compostelle, je décide de parler de fraternité, solidarité, écoute et compassion. J’intitule mon article : « La magie des chemins de Compostelle« .

Article "La magie des chemins (de Compostelle)" rédigé pour le N°148 de Globe-Trotters Magazine (page 1/4 de l'article).

Article « La magie des chemins de Compostelle » rédigé pour le N°148 de Globe-Trotters Magazine (page 1/4 de l’article).

Article "La magie des chemins (de Compostelle)" rédigé pour le N°148 de Globe-Trotters Magazine (page 2/4 de l'article).

Article « La magie des chemins de Compostelle » rédigé pour le N°148 de Globe-Trotters Magazine (page 2/4 de l’article).

Article "La magie des chemins (de Compostelle)" rédigé pour le N°148 de Globe-Trotters Magazine (page 3/4 de l'article).

Article « La magie des chemins de Compostelle » rédigé pour le N°148 de Globe-Trotters Magazine (page 3/4 de l’article).

Article "La magie des chemins (de Compostelle)" rédigé pour le N°148 de Globe-Trotters Magazine (page 4/4 de l'article).

Article « La magie des chemins de Compostelle » rédigé pour le N°148 de Globe-Trotters Magazine (page 4/4 de l’article).

 http://fr.calameo.com/read/0019682370a430e1afd4d

Pour lire les 4 pages de l’article, cliquez sur le lien ci-dessus. Une fois sur la page du site hébergeur de publications Calameo, vous apercevrez une barre d’icônes en haut à droite. Cliquez sur l’icône la plus à gauche, représentant un petit livre, puis sur « diapositive ». Le texte apparaît grandeur nature. Vous avez encore la possibilité de zoomer, puis de feuilleter la publication.

Certains lecteurs de ce blog et de ma page Facebook m’ont demandé où l’on pouvait se procurer Globe Trotters Magazine. Il est téléchargeable en format PDF sur le site d’ABM (c’est ici). Vous pouvez aussi acheter un ou plusieurs numéros sur le site d’ABM (c’est par là).

Où se procurer Globe-Trotter Magazine ?

Enfin, le magazine est distribué dans les librairies suivantes :                                     Librairie Goulard – 37, cours Mirabeau – 13 100 Aix-en-Provence – T : 04 42 27 66 47 Planète bleue – 54, rue Saint Nicolas – 17 000 La Rochelle – T : 05 46 34 23 23         Librairie Molllat – 89, rue Porte Dijeaux – 33 080 Bordeaux – T : 05 56 56 40 40         Librairie des Cinq Continents – 20, rue Jacques Coeur – 34 000 Montpellier –                     T : 04 67 66 46 70                                                                                                          Librairie Ariane – 20, rue Cap. Alfred Dreyfus – 35 000 Rennes – T : 02 99 79 68 47       MTA Géothèque – 10, place du Pilori – 44 000 Nantes – T : 02 40 47 40 68              Itinérances – 62, rue Baudrière – 49 100 Angers – T : T : 02 41 77 36 47                        Autour du Monde – 65, rue de Paris – 59 026 Lille Cedex – T : 03 20 78 19 33             Raconte moi la terre – 14, rue du Plat – 69 002 Lyon – T : 04 78 92 60 22                     Chemin en pages – 121, av. Ledru Rollin – 75 011 Paris – T : 01 43 38 15 77                 Gibert Joseph – 26, bd Saint Michel – 75 006 Paris – T : 01 46 46 10 50                          ABM – 11, rue de Coulmiers – 75 014 Paris

ABM c’est trois festivals par an

ABM organise trois festivals de voyages par an : Paris Travelers en avril, Partir Autrement en juin, et le Festival des Globe-Trotters en septembre. Pour plus d’informations sur les activités et le fonctionnement de l’association, consultez leur site web à l’adresse http://www.abm.fr. Le 6e Festival Partir Autrement se déroulera les 13 et 14 avril 2013 à l’espace Reuilly, Paris 12e

Affiche 6e Festival Partir Autrement organisé par l'association ABM (Aventures du Bout du Monde)

Affiche 6e Festival Partir Autrement organisé par l’association ABM (Aventures du Bout du Monde)

Pèlerine du Québec : Roxane et l’attrapeur de rêves

Après la publication de mes premiers articles sur mon chemin de Compostelle 2012 (Via Podiensis et Camino francés) dans le numéro 148 de la revue Globe-Trotters Magazine de l’association ABM (Aventuriers du bout du monde), j’ai proposé au comité de rédaction de l’association une série de portraits de pèlerins de Compostelle dans le cadre du numéro spécial « Sur les Chemins de… » N°150 de juillet-août 2013. 

Après un article intitulé "La magie des chemins de Compostelle" dans le numéro 148, Globe-Trotters Magazine publie dans son numéro 150 une série de portraits de pèlerins rencontrés sur la voie du Puy et le Camino Francés en 2012. Page 2.

Pèlerine du Québec. Après un article intitulé « La magie des chemins de Compostelle » dans le numéro 148, Globe-Trotters Magazine publie dans son numéro 150 une série de portraits de pèlerins rencontrés sur la voie du Puy et le Camino Francés en 2012. Page 2.

4 septembre 2012. Roxane, jeune québécoise de 24 ans, entame son périple compostellan. Elle a accroché à son sac à dos, un “capteur de rêves” et une multitude de petits flacons.

Globe-Trotters Magazine : Comment t’est venue l’idée de partir sur les Chemins de Compostelle ?

Roxane Bellerose-Morin : Je revenais de quinze mois en Océanie et Asie du sud-est où j’avais passé le plus clair de mon temps dans une tente et sur la route, à simplement m’amuser et vivre. Ma perception de la réalité québécoise avait complètement changé et mes relations humaines se détérioraient de jour en jour. Je faisais du bénévolat pour compenser ce mal de vivre dans cette société. C’est alors qu’une amie m’a demandé quel serait mon prochain voyage. J’ai répondu sans vraiment réfléchir que les Chemins de Compostelle m’avaient toujours intriguée : l’appel de la nature, la simplicité du style de vie…

Ce sac à dos m'intriguait depuis quelques jours. Que pouvait-il bien y avoir dans ces petits flacons ? Et quelle personnalité se cachait derrière l'attrapeur de rêves ? © Fabienne Bodan

Pèlerine du Québec. Ce sac à dos m’intriguait depuis quelques jours. Que pouvait-il bien y avoir dans ces petits flacons ? Et quelle personnalité se cachait derrière l’attrapeur de rêves ?
© Fabienne Bodan

Pourquoi as-tu emporté ce capteur de rêves, toi la pèlerine du Québec ?

J’avais organisé en août une “journée de rêves”. Chacun devait écrire sa plus grande aspiration sur un papier d’une couleur qui le représentait. En accrochant au capteur de rêves des petits flacons contenant ces petits bouts de papier, j’ai emporté tous ces voeux vers Compostelle. C’était purement symbolique : mon but premier était que les personnes réveillent leurs aspirations. Même si leur rêve ne parvenait pas à destination, il resterait toujours dans leurs pensées ! Et pour moi, ça me permettait d’accessoiriser mon sac à dos. Un ami en Espagne m’a donné une plume de paon et une autre de hibou, car toutes mes plumes avaient disparues depuis Toulouse! Le flacon d’une amie s’est échappé au moment même où il se passait un grand changement positif dans sa vie!

A 24 ans, Roxane venait de passer 15 mois en Océanie et en Asie du Sud-Est. A une amie lui demandant quelle serait sa prochaine destination, elle s'entendit répondre : "Saint Jacques de Compostelle" ! ©Roxane Bellerose-Morin

Pèlerine du Québec. A 24 ans, Roxane venait de passer 15 mois en Océanie et en Asie du Sud-Est. A une amie lui demandant quelle serait sa prochaine destination, elle s’entendit répondre : « Saint Jacques de Compostelle » ! ©Roxane Bellerose-Morin

Le Chemin n’a pas été de tout repos pour toi…

J’ai du parfois prendre le bus ou faire du stop pour soulager mes chevilles. Lorsque je suis montée à la Cruz del Ferro (NDLR : l’un des lieux mythiques du Camino francés, où les pèlerins déposent une pierre ou un objet emportés de chez eux, comme pour se délester symboliquement de ce qui ne leur convient plus dans leur vie), j’ai compris plein de choses. Le soir, mes tendinites aux deux chevilles avaient empiré. Il s’est alors passé quelque chose d’étrange. J’ai rencontré une dame qui m’a fait prendre conscience que “la façon dont je faisais le chemin était identique à la façon de gérer ma vie”.

Marcher à l’envers

Du coup, j’ai eu un flash en m’endormant le soir : refaire un bout du chemin parcouru… à l’envers. Je voulais me faire prendre conscience que dans la vie, il faut passer par des étapes ennuyeuses : lorsqu’on cherche à l’éviter, il se peut que les conséquences soient pires. Marcher à l’envers faisait encore plus de sens parce que ça allait ajouter de la difficulté dans l’expérience. Du coup, je me suis habituée au silence et j’ai apprécié ma compagnie. J’ai réussi à m’écouter. J’ai cessé d’être influencée par les autres. Je n’ai pas atteint ma destination : ma dernière journée de marche a nécessité cinq heures pour…cinq kilomètres. Les tendinites étaient définitivement revenues. J’ai donc pris le train pour Santiago et ensuite l’avion pour Barcelone et Toulouse. Deux jours plus tard, je m’envolais pour Montréal.

Perclue de tendinites, Roxane n'atteindra pas Santiago. © Roxane Bellerose-Morin

Pèlerine du Québec. Perclue de tendinites, Roxane n’atteindra pas Santiago. © Roxane Bellerose-Morin

Mais elle reviendra de son Québec natal, un jour, elle se l'est promis. © Roxane Bellerose-Morin

Mais elle reviendra de son Québec natal, un jour, elle se l’est promis. © Roxane Bellerose-Morin

Envisages-tu, malgré tout, de revenir sur les Chemins de Compostelle ?

Oh oui. En avril 2014 ! Je veux marcher sur la voie d’Arles, et terminer le Camino francés.

Qu’est-ce qui a changé dans ta vie depuis ton retour du Chemin ?

Ma peur bleue des chiens a disparu. En outre, je trouve la Cathédrale de mon village magnifique. Je parle aux étrangers avec une aisance remarquable. Désormais, je comprends l’espagnol. Je ressens le besoin de marcher à l’extérieur chaque jour. J’ai appris comment faire des capteurs de rêves. Enfin, j’ai décidé de faire, une à une, toutes les choses dont je rêve…

Roxane facétieuse, Roxane artiste. A son retour au Québec, elle s'est inscrite dans une école d'arts à Rivière-du-loup. © Roxane Bellerose-Morin

Pèlerine du Québec. Roxane facétieuse, Roxane artiste. A son retour au Québec, elle s’est inscrite dans une école d’arts à Rivière-du-loup. © Roxane Bellerose-Morin

Propos recueillis par Fabienne Bodan (56)

Hôtesse de pèlerins. Allo Véro…bobo !

Après la publication de mes premiers articles sur mon chemin de Compostelle 2012 (Via Podiensis et Camino francés) dans le numéro 148 de la revue Globe-Trotters Magazine de l’association ABM(Aventuriers du bout du monde), j’ai proposé au comité de rédaction de l’association une série de portraits de pèlerins de Compostelle dans le cadre du numéro spécial « Sur les Chemins de… » N°150 de juillet-août 2013. 

Couverture du N°150 de Globe-Trotters Magazine, édité par l'association ABM (Aventures du Bout du Monde). Ce numéro contient 6 pages de ma plume sur les chemins de Compostelle.

Couverture du N°150 de Globe-Trotters Magazine, édité par l’association ABM (Aventures du Bout du Monde). Ce numéro contient 6 pages de ma plume sur les chemins de Compostelle, dont cet article « hôtesse de pèlerins, Allo Véro, bobo ».

Je vous présente aujourd’hui Véronique Pautrel, bien connue dans les groupes Facebook sur les chemins de Compostelle, et des pèlerins qui trouvent en elle une vraie mère poule à la Halte Pèlerine de Lectoure (Note du 15.12.2016 : après 10 ans de bons et loyaux services comme hôtesse de pèlerins, Véronique a pris une retraite bien méritée le 1.12.2016). 

Mai 2004. “Si le chemin t’appelle, vas-y…”. En lisant cette phrase concluant un livre sur les Chemins de Saint Jacques, Véronique ressent à son tour cet appel. Elle fêtera ses 50 ans à l’arrivée de son second camino.

Globe-Trotters Magazine : Tu étais à l’époque commerciale dans l’Ouest de la France pour une multinationale espagnole. Que s’est-il passé après la lecture de cet ouvrage ?

Véronique : Je gérais les grands comptes dans le quart Ouest de la France pour une multinationale espagnole. J’adorais ce que je faisais, j’avais un profond respect pour mes clients, mais je m’enfermais dans un doux ronron très confortable. Je gagnais bien ma vie. Je la dépensais bien, aussi. Mes enfants partaient pour la première fois en vacances avec leurs copains. Je me suis demandée ce que j’allais faire toute seule de tout ce temps qui s’offrait. Alors je suis descendue en voiture, seule, vers l’Espagne. J’ai laissé mon véhicule à Burgos et me suis lancée sur le Camino francés le 20 juillet 2004. Un an plus tard, le 20 juillet 2005, je réitérais, d’Oviedo, sur le Camino primitivo.

Quels souvenirs émus as-tu gardé de tes rencontres ?

Un jour, j’eus le bonheur de m’asseoir au pied d’une éolienne, non clôturée. D’admirer “ses bras” élancés. Et puis, je me suis perdue. J’ai tourné en rond deux heures en pleine chaleur : la gourde vide, hagarde, j’ai rencontré un berger et son troupeau de chèvres. Il m’a fait asseoir à l’ombre, offert un quignon de pain, un morceau de fromage, un verre de vin… et m’a remise dans la bonne direction… Sur le camino Primitivo, l’année suivante, un homme âgé, très handicapé, m’a serrée dans ses bras, me demandant de porter sa prière jusqu’à Santiago. En entrant dans la cathédrale, ma première pensée fut pour lui. J’ai eu le sentiment d’accomplir mon devoir envers lui. J’en ai encore les larmes aux yeux…

La fin de ton pèlerinage sur le Camino francés ne fut pas sans encombres…

Je souffrais tellement que j’ai du soulager mes chevilles avec des béquilles. A 25 kilomètres de l’arrivée, le médecin m’a dit que le Chemin était fini pour moi. Je lui répondis avec force : “Je serai à Santiago demain, sur les coudes, les genoux, en rampant, mais j’y serai !”. Curieusement, vingt-quatre heures après mon arrivée, je n’avais plus besoin de béquilles pour marcher !

Dans le jardin du gîte de Véronique "La Halte Pèlerine" à Lectoure. ©Pier Luigi Campo

Hôtesse de pèlerins. Dans le jardin du gîte de Véronique « La Halte Pèlerine » à Lectoure.
©Pier Luigi Campo

En quoi cette seconde expérience du Chemin fut-elle décisive ? 

Une phrase scandait ma marche : “Et toi, qu’as tu fait pour toi ?” Si je regardais en arrière, j’avais vécu plus pour mes proches que pour moi-même. A Fisterra, je m’émerveillai face à cet horizon à perte de vue… notre vie, notre avenir, là tout près, là devant… ce que l’on veut en faire et que l’on découvre…Je retrouvais ma terre bretonne. Ce n’était pas la fin du voyage : des fenêtres s’ouvraient mystérieusement sur “un possible”. J’avais “fait” le Chemin, pleuré de fatigue, de questionnements. Et là, je me découvrais des possibilités que le Chemin m’avait accordées. Il ne tenait qu’à moi de changer de vie : j’avais la force mentale et physique pour mener à bien un nouveau projet de vie.

Tu as alors pris une grande décision ?

L’idée me vint de redonner un jour ce que le Chemin m’avait apporté, enseigné. En avril 2006, je suis venue en région Midi Pyrénées, en quête d’un lieu d’accueil à proximité du GR 65. Rien ne me convenait… jusqu’à ce que j’arrive à Lectoure, dans le Gers : une maison près des remparts, un jardin suspendu dominant la Lomagne… C’était Là… La maison venait de me choisir…J’ai quitté travail, amis, famille, vendu l’appartement rennais, investi mes économies dans cette maison pour ouvrir la Halte Pèlerine, gîte et chambres d’hôtes pour pèlerins, fin juillet 2006.

Que t’apporte cette nouvelle vie d’hôtesse de pèlerins ?

J’ai reçu en 7 ans près de 10 000 pèlerins avec un grand bonheur, chaque jour renouvelé. J’ai bien de la chance…d’avoir osé. Les chemins de Saint Jacques m’ont apporté un autre regard sur le Monde… de la compassion…une qualité d’écoute que j’affûte au fil des rencontres… de la disponibilité… J’en vis petitement mais j’ai tellement gagné en qualité de vie…

As-tu quelques histoires de pèlerins accueillis à la Halte Pèlerine à nous raconter?

Oh oui. Par exemple Donal, pèlerin irlandais de 72 ans, magnifique et merveilleux… avec une sciatique fulgurante. Je l’ai gardé huit jours à la maison. Pour finir, j’ai du organiser son rapatriement sanitaire. Nous sommes restés en contact. Il est revenu pour reprendre le Chemin où il l’avait arrêté. Il m’appelle « mon ange du Chemin ». Je pense aussi à Chloé, jeune pèlerine Suisse qui revenait de Santiago. Elle avait dormi quelques nuits à la belle étoile dans de mauvaises conditions météo. Je l’ai gardé quatre jours sous mon aile, le temps qu’elle reprenne des forces et qu’elle puisse s’envoler à nouveau.

Tu es une vraie mère poule pour les pèlerins en somme ?

Moi qui étais très silex dans mon ancienne vie, je me découvre galet, toute en émotion de ces rencontres où chacun à quelque chose à m’apprendre, à m’apporter.. Chacune de ces rencontres est une des petites pierres que je mets dans mon édifice… Si j’avais le choix…. je ne saurais revenir en arrière !

Bisou d'adieu d'un matin pèlerin devant la Halte Pèlerine de Lectoure. © Pier Luigi Campo

Hôtesse de pèlerins. Plus qu’un métier, une vocation. Bisou d’adieu d’un matin pèlerin devant la Halte Pèlerine de Lectoure. © Pier Luigi Campo

Merci à Pier Luigi Campo, compagnon de pèlerinage de Véronique, pour les droits d’utilisation de ses photos. Propos recueillis par Fabienne Bodan (56) 

Note du 8 mars 2017 : Véronique continue à recevoir plusieurs appels de pèlerins par jour pour réserver un lit ou une chambre. Elle a pris sa retraite le 1er décembre 2016 et invite les pèlerins à prendre contact avec les auberges et chambres d’hôtes vers lesquelles elle avait l’habitude de renvoyer les pèlerins quand elle affichait complet.

 Gîtes (en dortoir uniquement) :
Le Presbytère : 05 62 68 83 83
L’Etoile Occitane : 05 62 68 82 93

Gîtes (avec dortoir et chambres d’hôtes) : 
A deux pas : 05 62 28 99 67
Le Boudoir : 06 75 90 32 81

Chambres d’hôtes ou chambres d’hôtes partagées :
Le Clos : 05 62 68 49 58

Portraits de pèlerins dans Globe-Trotters Magazine

Après la publication de mes premiers articles sur mon chemin de Compostelle 2012 (Via Podiensis et Camino francés) dans le numéro 148 de la revue Globe-Trotters Magazine de l’association ABM (Aventuriers du bout du monde), j’ai proposé au comité de rédaction de l’association une série de portraits de pèlerins de Compostelle. Ils sont parus dans le cadre du numéro spécial « Sur les Chemins de… » N°150 de juillet-août 2013. 

Couverture du N°150 de Globe-Trotters Magazine, édité par l'association ABM (Aventures du Bout du Monde).

Couverture du N°150 de Globe-Trotters Magazine, édité par l’association ABM (Aventures du Bout du Monde).

Portraits de pèlerins : Jan, Véronique, Richard et Vincent, Roxane sur les chemins

Je vais donc publier cette semaine sur ce blog la version longue de ces interviews, celles-ci ayant du être coupées en raison des contraintes rédactionnelles du magazine. Merci encore à Odile Paugam d’ABM pour cette belle collaboration dans un esprit de respect mutuel et de sérénité/ Merci également au comité de rédaction de l’association pour avoir accepté de publier mes articles sur ces beaux chemins de Compostelle. Première interview…demain…

Après un article intitulé "La magie des chemins de Compostelle" dans le numéro 148, Globe-Trotters Magazine publie dans son numéro 150 une série de portraits de pèlerins rencontrés sur la voie du Puy et le Camino Francés en 2012. Page 1.

Après un article intitulé « La magie des chemins de Compostelle » dans le numéro 148, Globe-Trotters Magazine publie dans son numéro 150 une série de portraits de pèlerins rencontrés sur la voie du Puy et le Camino Francés en 2012. Page 1.

Après un article intitulé "La magie des chemins de Compostelle" dans le numéro 148, Globe-Trotters Magazine publie dans son numéro 150 une série de portraits de pèlerins rencontrés sur la voie du Puy et le Camino Francés en 2012. Page 2.

Après un article intitulé « La magie des chemins de Compostelle » dans le numéro 148, Globe-Trotters Magazine publie dans son numéro 150 une série de portraits de pèlerins rencontrés sur la voie du Puy et le Camino Francés en 2012. Page 2.

Vous pourrez lire également dans ce numéro 150 de GT Magazine l’article d’Aurélie Mandon  narrant son parcours entre Tours et Châtellerault sur la via Turonencis, ainsi que celui de Jean  Revertégat sur son chemin du Puy-en-Velay à Santiago de Compostelle.

Certains lecteurs de ce blog et de ma page Facebook m’ont demandé où l’on pouvait se procurer Globe Trotters Magazine. Il est téléchargeable en format PDF sur le site d’ABM (c’est ici). Vous pouvez aussi acheter un ou plusieurs numéros sur le site d’ABM (c’est par là)

Où trouver Globe Trotters Magazine ?

Enfin, le magazine est distribué dans les librairies suivantes :                                     Librairie Goulard – 37, cours Mirabeau – 13 100 Aix-en-Provence – T : 04 42 27 66 47 Planète bleue – 54, rue Saint Nicolas – 17 000 La Rochelle – T : 05 46 34 23 23         Librairie Molllat – 89, rue Porte Dijeaux – 33 080 Bordeaux – T : 05 56 56 40 40         Librairie des Cinq Continents – 20, rue Jacques Coeur – 34 000 Montpellier –                     T : 04 67 66 46 70                                                                                                          Librairie Ariane – 20, rue Cap. Alfred Dreyfus – 35 000 Rennes – T : 02 99 79 68 47       MTA Géothèque – 10, place du Pilori – 44 000 Nantes – T : 02 40 47 40 68              Itinérances – 62, rue Baudrière – 49 100 Angers – T : T : 02 41 77 36 47                        Autour du Monde – 65, rue de Paris – 59 026 Lille Cedex – T : 03 20 78 19 33             Raconte moi la terre – 14, rue du Plat – 69 002 Lyon – T : 04 78 92 60 22                     Chemin en pages – 121, av. Ledru Rollin – 75 011 Paris – T : 01 43 38 15 77                 Gibert Joseph – 26, bd Saint Michel – 75 006 Paris – T : 01 46 46 10 50                          ABM – 11, rue de Coulmiers – 75 014 Paris

ABM organise deux festivals de voyages par an : Partir Autrement en avril, et le Festival des Globe-Trotters en septembre. Pour plus d’informations sur les activités et le fonctionnement de l’association, consultez leur site web à l’adresse http://www.abm.fr.

Affiche de la 25e édition du Festival des Globe-Trotters organisé par ABM à l'Opéra de Massy. Une soirée (le vendredi) et deux journées complètes de projections, stands et conférences de voyageurs.

Affiche de la 25e édition du Festival des Globe-Trotters organisé par ABM à l’Opéra de Massy. Une soirée (le vendredi) et deux journées complètes de projections, stands et conférences de voyageurs.