Les Bretons sur les chemins de Compostelle

Porte Sainte cathédrale Saint-Jacques de Compostelle

La webmaster de ce site, bretonne elle aussi, enroulée dans le drapeau des nations celtes devant la porte sainte de la cathédrale de Saint Jacques de Compostelle © Fabienne Bodan

La Bretagne en marche

Que l’on considère la région administrative et ses quatre départements des Côtes-d’Armor (22), Finistère (29), Ille-et-Vilaine (35) ou Morbihan (56), ou la Bretagne historique qui intègre la Loire-Atlantique, je vous invite à découvrir ces Bretons qui s’élancent pour des marches au long cours sur les chemins de Compostelle, les autres chemins de pèlerinage ou tout autre parcours de longue distance. Compostelle, Fatima, Rome, Jérusalem…les Bretons sont en marche.

Coup de foudre sur les chemins de Compostelle (5.04.2018)

La Vita e Bella Patrizia Giardini

La Vita e Bella de Patrizia Giardini. A vendre dans leur gîte à Saint-Jean-Pied-de-Port, 4, place du Trinquet.

Franck est breton d’adoption. Patrizia est italienne. En 2016, l’un et l’autre partent sur les chemins de Compostelle. Lui pour 1600 kilomètres, elle pour 900. Les deux quinquagénaires font connaissance à Puente La Reina. Depuis, ils ne se sont plus quittés. Ils s’adaptent à leurs rythmes de marche respectifs (35 kilomètres par jour pour lui, 20 pour elle). A la fin du chemin, Franck rentre en Bretagne, Patrizia en Italie. Mais l’amour est le plus fort, et Patrizia rejoint Franck à Rennes. Ils veulent changer de vie, retrouver ce qu’ils ont découvert en chemin. Alors ils jettent leur dévolu sur une maison à Saint-Jean-Pied-de-Port, qu’ils rénovent pour la transformer en auberge pour pèlerins. Le gîte vient d’ouvrir en mars, avec deux drapeaux à l’entrée : breton et italien. De leur histoier d’amour, Patrizia en a fait un livre : La vita è bella.
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De Plouhinec à Czestochova

2400 kilomètres de Plouhinec à Czestochova

Erdeven. Ils racontent leur pèlerinage en Pologne, en breton (30.03.2018)

Jean-Jacques et Agnès Le Floch ont parcouru 2 340 km à pied, de Plouhinec à Czestochova. Pèlerins chevronnés, ils ont déjà accompli le chemin de Compostelle et celui du Vatican. Pour leur troisième voyage, ils voulaient sortir des sentiers battus. « On a choisi un endroit symbolique, le monastère des pères Paulins, moins connu que d’autres. On a créé notre itinéraire à partir de Plouhinec. La préparation du voyage nous a pris deux ans et demi. » En avril 2017, Jean Jacques et Agnès Le Floch, âgés de 70 et 68 ans, prennent la route. La marche va durer 103 jours. Après Paris, Verdun, Thionville, Weidenberg en Allemagne, Prague et Ostrava, en République tchèque, le couple foule la Pologne et arrive à destination.
Le site web de Jean-Jacques et Agnès
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Marie-Françoise en route vers Jérusalem

Marie-Françoise en route vers Jérusalem. © Ouest-France

Landerneau. Il n’y a pas d’âge pour parcourir le monde à pied (2.03.2018)

Après Compostelle, Fatima et Rome, Marie-Françoise a décidé à 67 ans de se rendre à pied à Jérusalem. En toute humilité, elle raconte qu’elle a affronté seule ce périple de 2 200 km, à pied, en quatre mois l’été dernier. En 2011, Marie-Françoise prend sa retraite. Elle décide de partir pour Compostelle, pour découvrir le monde, rencontrer des gens. Elle est touchée par le virus. Elle repart pour Fatima en 2013, puis Rome en 2015. Deux ans plus tard, elle s’élance vers Jérusalem, le 1er mai 2017. Son périple la conduira jusqu’à Crikvenica en Croatie en passant par Nantes, Nevers, Lausanne en Suisse puis le nord de l’Italie, la Slovénie et enfin la Croatie.

Elle dort le plus souvent à la belle étoile. Parfois elle est hébergée. En Croatie, elle décide de rentrer en Bretagne. Peut-être a-t-elle présumé de ses forces ? Ou la peur des ours en Slovénie a-t-elle entamé sa sérénité à dormir en pleine nature. Mais elle ne veut pas en rester là. Elle repartira le 23 mai 2018 de Croatie, et poursuivra son aventure par les chemins de de Bosnie, du Monténégro, de l’Albanie, de la Macédoine et de la Grèce. Pour la suite, elle avisera : traversée de la Turquie ? Bateau pour Israël ?
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Il prépare son cinquième pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle (4.02.2018)

Jean-Marie Rival vers Compostelle

Jean-Marie Rival vers Compostelle © Les infos du pays Gallo

Jean-Marie Rival est parti de Malestroit (Morbihan) pour Saint-Jacques-de-Compostelle. Pour la cinquième fois, il part seul, avec pour tout bagage son sac à dos de 15 kilos. Sans motivation religieuse, mais pour « respirer une autre énergie ». Il a déjà marché 16000 km sur les chemins jacquaires, de Vézelay, le Puy-en-Velay, le Roc Saint-André. Il est même parti une fois sans argent. Grâce aux petits boulots effectués en chemin, il est revenu avec 1200 francs en poche.
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