Revue de presse, semaine 3

Une revue de la presse francophone, anglophone, hispanophone sur les chemins et les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, du dimanche 17.1.2016 au samedi 23.1.2016

Pour commencer, cette vidéo de la jeune Suisse Alisa Host, auteur du livre « La voie des coeurs nomades », qui tente de répondre à la question suivante : « qu’est-ce que Compostelle a changé dans ma vie ? »

Vidéo ajoutée sur You Tube le 17 janvier 2016
http://www.alhost.ch

17.1.2016
Señales claras y visibles para los peregrinos
Des signalisations claires et visibles pour les pèlerins
La commune de Caceres (sur la Via de la Plata) est en train de renforcer sa signalétique du chemin avec de nouveaux panneaux, donc certains de grande taille (1 x 1,5m) aux points les plus sensibles où les pèlerins peuvent se perdre.
http://www.elperiodicoextremadura.com/noticias/caceres/senales-claras-visibles-peregrinos_914243.html
Article en espagnol

18.1.2016
Path of the pilgrim: Woman embarks on Camino de Santiago journey
Alaia Leighland walks the Walua path carrying a 20-pound backpack, preparing for her 579 miles walk on the Camino de Santiago
Une hawaïenne se prépare àparcourir les 579 miles du camino francés en marchant sur le Walua path de son île…
http://hawaiitribune-herald.com/news/local-news/path-pilgrim-woman-embarks-camino-de-santiago-journey
Article en anglais

18.1.2016
Hommage à Louis Janin, pionnier de Compostelle
Louis Janin, né le 2 novembre 1923 effectua son premier pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle en 1956, en solitaire. Il vient de rejoindre les étoiles à 92 ans, après 60 années passées sur les chemins ou comme hospitalier.
http://www.pelerin.com/Compostelle-et-autres-chemins/Chemin-de-Saint-Jacques-de-Compostelle/Les-pionniers-de-Compostelle/Hommage-a-Louis-Janin-pionnier-de-Compostelle
Article en français

Les pionniers racontent : Louis Janin (1956) from Pèlerin Vidéo on Vimeo

19.1.2016
A la croisée des chemins à Valencogne, on ne sait plus à quels saints se vouer
Le département de l’Isère est traversé, à la fois par les pèlerins en route pour Saint-Jacques-de-Compostelle et par ceux en route dans les pas de Saint-Martin-de-Tours. Les premiers viennent en général de Genève, les seconds peuvent emprunter un parcours long de 2500 kms depuis la la ville natale de Saint Martin en Hongrie, Szombathely, jusqu’à Tours, ville de son épiscopat et de son tombeau. Ces deux routes se croisent dans le village de Valencogne, point de passage de milliers de pèlerins chaque année. Pas moins de cinq accueils jacquaires logent les pèlerins.
http://lessor.fr/a-la-croisee-des-chemins-a-valencogne-l-on-ne-sait-plus-a-quels-saints-se-vouer-12694.html
Article en français

Le bout du monde, là où le chemin s'arrête © Fabienne Bodan

Le bout du monde, là où le chemin s’arrête © Fabienne Bodan

19.1.2016
El peregrino no es el hombre del saco
Docteur en ethnologie et ethnographie, Cristina Sánchez-Carretero a coordonné une étude sur le Camino vers Fisterra et Muxia divisée en trois parties : histoire, mythes et légendes de fin du monde, impact local du pèlerinage à Fisterra, spiritualité, motivations et fin du monde. Dans les petites bourgades comme Negreira et Oliveira, traversées par ce chemin, le lien avec les pèlerins se tisse plus facilement que dans des villes plus peuplées. Il existe cependant un risque de déstructuration du lien local à cause de la différence se creusant entre ceux qui ont misé économiquement sur la manne financière engendrée par les pèlerins, en ouvrant des commerces et des gîtes, et les autres. Mais ce qui a le plus changé, est l’image du pèlerin, que les autochtones ne considèrent plus comme « el hombre del saco , el vagabundo» (l’homme portant son sac, le vagabond), mais « el paradigmo del turista » (le paradigme du touriste), une vraie source de développement économique. C’est en matière de patrimoine que l’étude a révélé l’inattendu : les autochtones considèrent que le patrimoine englobe beaucoup plus que les églises, les horreos et tout le patrimoine matériel. Ils y ajoutent les sources d’eau, les canaux, mais aussi le travail, en particulier dans le secteur primaire (agriculture, pêche), les fêtes locales et le mode de vie des habitants de cette fin du monde.
http://www.lavozdegalicia.es/noticia/carballo/fisterra/2016/01/19/peregrino-hombre-saco/0003_201601C19C12991.htm
Article en espagnol

En 2013, je retrouve Gino (et notre ami commun Michel) à Astorga. Eux marchent sur le camino francés. Je viens de terminer le chemin portugais depuis Lisbonne. © Fabienne Bodan

En 2013, je retrouve Gino (et notre ami commun Michel) à Astorga. Eux marchent sur le camino francés. Je viens de terminer le chemin portugais depuis Lisbonne. © Fabienne Bodan

19.1.2016
De Neuchâtel à Rome en marchant : retraité, Gino Sacchi a suivi la Via Francigena sur 1300 kilomètres
http://www.arcinfo.ch/articles/regions/neuchatel-et-littoral/de-neuchatel-a-rome-en-marchant-491906?image=4
J’ai rencontré Gino dès mon premier chemin, à Cajarc, sur la Voie du Puy-en-Velay, peu après Figeac. Il était déjà parti de chez lui (Neuchâtel) et se rendait en une fois à Saint-Jacques-de-Compostelle, en passant par le Camino del Norte. Gino est toujours de bonne humeur, chantant, sifflotant sur les chemins. Un peu Gaston Lagaffe aussi, allumant la lumière en pleine nuit parce qu’il s’est adossé contre l’interrupteur, alors qu’il est pétri de respect d’autrui et veille justement à ne pas déranger qui que ce soit, ou furetant dès 5h du matin dans ses affaires ou tournant et se retournant dans son lit parce qu’il est bien réveillé mais que l’on a négocié avec lui un lever un peu plus tardif. Mais Gino a un cœur en or, et c’est pour cela qu’on l’aime. En 2015, il a marché, seul, de chez lui jusqu’à Rome.
Article en français

19.1.2016
800 km à pied en 5 semaines et 63 photographies
La jeune québécoise Gabrielle Rousseau a parcouru le camino francés en plein hiver. Elle expose dans une galerie d’art à Rimouski 63 clichés réalisés avec son smartphone et retouchées à l’aide d’Instagram.
http://www.lavantage.qc.ca/Culture/2016-01-19/article-4408680/800-km-a-pied-en-5-semaines-et-63-photographies/1
Article en français

20.1.2016
Rocamadour : Retour sur la vie de Saint Amadour, ermite retrouvé en 1166
La découverte du corps « parfaitement conservé »de Saint Amadour en 1166, près de la chapelle miraculeuse de la cité mariale de Rocamadour, a provoqué l’essor du sanctuaire. Pendant 400 ans, Rocamadour va être considéré comme l’un des quatre plus grands sanctuaires de la chrétienté avec Rome, Jérusalem et Saint Jacques de Compostelle. Mais le corps fut profané en 1562 par le passage de mercenaires protestants, et il ne subsiste que des fragments d’ossements du saint. C’est également dans une grotte du rocher de Rocamadour que se serait installé un ermite nommé Zachée, cité dans l’Évangile de Saint Luc. Lire le développement dans l’article.
La récente mise à jour de la carte des huit chemins majeurs du Moyen-Age convergeant vers Rocamadour ouvre de nouvelles perspectives : celle de faire de Rocamadour une étape majeure vers Saint Jacques de Compostelle. Ainsi, en 2016, 850 ans, après cette précieuse découverte, huit équipes de pèlerins amenant la Vierge noire vont remonter les chemins du Quercy.
http://www.laviequercynoise.fr/retour-sur-la-vie-de-saint-amadour-ermite-retrouve-en-1166_7910/
Article en français

20.1.2016
Tui es la segunda puerta de entrada a Galicia de peregrinos
La ville de Tui, à la frontière entre le Portugal et l’Espagne fut en 2015 le second point d’entrée en Galice après Sarria (camino francés), avec 13 799 pèlerins, soit 2200 de plus que l’année précédente.
http://www.atlantico.net/articulo/area-metropolitana/tui-segunda-puerta-entrada-galicia-peregrinos/20160120094333510029.html
Article en espagnol

20.1.2016
Crecen un 16,4% el número de peregrinos que pernoctan en los albergues de la provincia
Selon l’association jacquaire de Léon, qui analyse les chiffres émanant des gîtes pour pèlerins de la ville, 52 442 pèlerins de 103 nationalités différentes sont passés à Léon en 2015, majoritairement italiens, allemands et français. Sur une « moyenne » de 144 pèlerins par jour, on compte 34 espagnols et 110 étrangers. 50,5% commencent leur chemin à Saint-Jean-Pied-de-Port, et 15% depuis Léon. Le mois d’août est la période de plus forte affluence. Si 12,2% des cheminants passés par Léon en 2015 avaient entre 25 et 29 ans, 98 pèlerins étaient octogénaires, et 1803 étaient âgés de plus de 70 ans.
http://www.diariodeleon.es/noticias/leon/crecen-16-4-numero-peregrinos-pernoctan-albergues-provincia_1039753.html
Article en espagnol

20.1.2016
Tiene 80 años y ha realizado 19 veces el Camino de Santiago
Il s’appelle Javier San Vincente. Il est espagnol. Il a 80 ans. Dès sa retraite, il commença à marcher sur les chemins de Compostelle. Il compte déjà 19 chemins à son actif, au départ de Rome, Paris, Lisbonne, Séville, Roncevaux, Barcelone, Valence, Madrid, Irun, du Col du Somport ou du Puy-en-Velay. Il se prépare actuellement pour son vingtième chemin, qu’il aime effectuer en mai et en solitaire. Il a pu observer l’amélioration des infrastructures hospitalières et connaît sur le bout des doigts le chemin jusqu’à Fisterra. Dans son interview, il raconte « que sur le camino, il oublie la télé, les journaux et se retrouve dans un autre monde. De Rome, j’ai marché 74 jours avec une moyenne quotidienne de 38 kilomètres et 14 kilos sur le dos ». Le camino a beaucoup changé depuis son premier chemin : « il y avait peu de monde, les auberges étaient beaucoup plus basiques ». Cette année, il envisage de repartir de Saint-Jean-Pied-de-Port. Il considère que la première étape qui monte vers Roncevaux est l’une des plus difficiles de tous ses chemins. Quand les journalistes lui demandent pourquoi il ne fait pas porter son sac à son âge, il répond : « non, je ne me sentirais pas pèlerin si je le faisais… ».
http://www.eitb.eus/es/radio/radio-vitoria/programas/el-mirador/audios/detalle/3775308/javier-san-vicente-veterano-peregrino-jacobeoradio-vitoria/
Article et bande son en espagnol

21.1.2016
Paris, étape capitale sur les chemins de Saint-Jacques
Au Moyen Âge, Paris était une étape importante sur les chemins de Saint-Jacques pour les pèlerins venant du nord de l’Europe. Coquilles, statues, vitraux : débusquons les indices pour suivre leurs traces à travers la ville.
Une visite guidée du Paris Jacquaire avec la guide conférencière Béatrice Hignard. Vous trouverez dans l’article l’indication de lieux jacquaires parisiens, un lien pour vous inscrire à l’une de ses visites guidées, et la mention d’un livre intitulé «Marcher à Paris sur les pas des pèlerins de Compostelle».
http://www.pelerin.com/Compostelle-et-autres-chemins/Chemin-de-Saint-Jacques-de-Compostelle/Decouvrez-le-Paris-jacquaire/Paris-etape-capitale-sur-les-chemins-de-Saint-Jacques
Article en français

23.1.2016
El ejecutivo lalinense solicita a la Xunta la declaración del Camiño de Inverno como Ben de Interese Cultural
Les autorités de Lalin sollicitent auprès de la province de Galice la déclaration du Camino de Invierno comme Bien d’Intérêt Culturel (BIC). Ce chemin était utilisé par les pèlerins en période hivernale, pour éviter les neiges d’O Cebreiro. La septième étape de ce chemin traverser Lalin. Ensuite le Camino de Invierno rejoint la Via de la Plata à A Laxe. Sont considérés comme BIC pour l’instant le Camino Francés, le Camino del Norte, la Ruta de la Costa ou del Interior.
http://www.farodevigo.es/portada-deza-tabeiros-montes/2016/01/23/ejecutivo-lalinense-solicita-xunta-declaracion/1390788.html
Article en espagnol

Pour finir, un diaporama sonore de Marianne Rigaux, ajouté le 12 janvier 2016

L’esprit de Saint Jacques au coeur du musée de Cluny from Pèlerin Vidéo on Vimeo.

Revue de Presse 2016 Copyright Fabienne Bodan https://pelerinsdecompostelle.com

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