Via de la Plata : Etape N° 43, de Outeiro à Santiago de Compostela

Cathédrale de Santiago. J'arrive pour la messe des pèlerins, triste et sans gloire. Mais le Botafumeiro entre en action. Impressionnant, comme à chaque fois. © Fabienne Bodan

Cathédrale de Santiago. J’arrive pour la messe des pèlerins, triste et sans gloire. Mais le Botafumeiro entre en action. Impressionnant, comme à chaque fois. © Fabienne Bodan

18 Mai 2015 : tous unis !

Lundi 18 mai. 6 semaines exactement après mon départ de Séville le 6 avril, je suis arrivée à Santiago de Compostela…en taxi
J’ai bien réfléchi, lu les conseils des uns et des autres, et fini par accepter le fait que mon chemin de la Via de la Plata s’est définitivement terminé au splendide monastère d’Oseira ! Vous me direz que je suis chanceuse que ce fut dans un tel lieu cher à l’érudit Saint Bernard de Clairvaux et non près d’une décharge publique par exemple !!! Ne pouvant porter mon sac malgré la nette amélioration de l’état de ma cheville, ne voulant pas prendre de risques supplémentaires en forçant sur mon entorse pour marcher jusqu’au bout, ne souhaitant pas rester en rade, seule, pour attendre de pouvoir remarcher, j’ai du m’incliner à cette arrivée triste et sans gloire. Merci à Francisco (il se reconnaîtra) de m’avoir consolée à mon arrivée dans la cathédrale, merci à ce pèlerin anonyme de m’avoir tendu un mouchoir pour remplacer le seul morceau de PQ que j’ai pu trouver dans ma poche, merci de ses mots de réconfort à cette pèlerine italienne (je crois) inconnue qui m’a serrée dans ses bras, merci à Dominique pour ses échantillons de crème miracle (du moins je l’espère), merci à Tanja, Lisa, Werner et Rainer de leur compassion…la suite des remerciements demain. La ciguëna Pilar est heureuse d’être arrivée à Santiago sans se tordre la patte, elle, et de dormir cette nuit dans l’une des anciennes cellules de moines de l’un des plus grands et anciens monastères d’Espagne (600 moines à ses heures de gloire). J’ai enfin trouvé de l’argile et je vais pouvoir me faire un cataplasme. Par contre pas d’huile essentielle d’Hélichryse Italienne qui aurait été tout indiquée pour ce trauma. Bref, ce fut ma première arrivée. Demain sera la seconde, plus heureuse je l’espère. Merci à tous de vos mots de réconfort. Encore une fois il y a bien plus grave, mais devoir renoncer si près du but est un peu dur à avaler !
Allez, une des choses qui compte sur ces chemins est l’amitié et la solidarité entre pèlerins! Ce soir, grâce à vous tous, j’ai un peu oublié ma déception de ce matin
Alors un grand merci à, de gauche à droite, Dolan, Francisco, moi (y a pas de raisons, il faut aussi savoir se remercier soi-même), Francesco, Ondina, Rainer, Lisa, Tanja, Werner
Demain est un autre jour ! De chacun de mes chemins, je n’ai jamais retenu que les bons moments ! Ultréia !

Je retrouve mes amis Dominique et Jean-François de Poitiers qui viennent d'atteindre Santiago. © Fabienne Bodan

Je retrouve mes amis Dominique et Jean-François de Poitiers qui viennent d’atteindre Santiago. © Fabienne Bodan

Fiers d'exhiber la Compostela après 1000 kilomètres parcourus depuis Séville. © Fabienne Bodan

Fiers d’exhiber la Compostela après 1000 kilomètres parcourus depuis Séville. © Fabienne Bodan

Dans la cathédrale, je me suis écroulée de déception dans les bras de Francisco. Il m'a donné rendez-vous le soir avec toute l'équipe que nous côtoyons depuis Ourense. La tristesse se transforme en joie collective. © Fabienne Bodan

Dans la cathédrale, je me suis écroulée de déception dans les bras de Francisco. Il m’a donné rendez-vous le soir avec toute l’équipe que nous côtoyons depuis Ourense. La tristesse se transforme en joie collective. © Fabienne Bodan

Via de la Plata : Etape N°41, de Castro Dozon à Silleda

Il faut savoir regarder où l'on met les pieds ! Pour avoir voulu prendre une photo du Monastère d'Oseira, posé les bâtons, mais conservé le sac à dos, je n'ai pas vu le trou de 20 centimètres de profondeur au bord de la route. Ma Via de la Plata 2015 s'est dont arrêtée net, une sévère entorse ne me permettant plus de poser le pied par terre !

Il faut savoir regarder où l’on met les pieds ! Pour avoir voulu prendre une photo du Monastère d’Oseira, posé les bâtons, mais conservé le sac à dos, je n’ai pas vu le trou de 20 centimètres de profondeur au bord de la route. Ma Via de la Plata 2015 s’est dont arrêtée net, une sévère entorse ne me permettant plus de poser le pied par terre ! © Fabienne Bodan

17 Mai 2015 : Mala pata !

Bonjour à tous! Les espagnols appellent cela « mala pata » o « mala suerte ». Hier en sortant du splendide monastère d’Oseira, je me suis vrillé la cheville gauche dans un trou de 20 cms de profondeur caché par des herbes en bordure de route, en voulant prendre une photo du monastère. A moins de 70 kilomètres de l’arrivée, et après 930 kilomètres de marche ! Impossible de terminer l’étape. Un gentil jeune couple espagnol m’a déposée à l’albergue de Castro Dozon ! Je n’ai pas pu poser le pied par terre de l’après midi ! Je ne vous explique pas combien ce fut galère de descendre un étage pour atteindre les sanitaires et surtout de remonter quand on ne peut s’appuyer que sur un pied ! Bon y a vraiment plus grave dans la vie mais j’ai un peu les boules. Pas pu marcher aujourd’hui! Je me soigne : glaçage, HE anti-inflammatoires, élévation du pied, repos. Mon chemin s’est-il arrêté à Oseira ? Je ne pourrai pas reporter mon sac d’ici Santiago. Mais j’espère au minimum pouvoir marcher les derniers kilomètres voire la dernière étape avec mes amis Christa et Jacques rencontrés dès le départ! Dussé-je le faire avec des béquilles! Je n’abandonnerai pas si près du but ! Impossible n’est pas breton !

La journée se résume à cette guest-house de Silleda. Bien triste moment que celui où l'on doit accepter de renoncer. © Fabienne Bodan

La journée se résume à cette guest-house de Silleda. Bien triste moment que celui où l’on doit accepter de renoncer. © Fabienne Bodan

Fort heureusement, les trois Mousquetaires sont toujours réunis. Jacques est parti faire les courses. Et moi je continue à photographier ! © Fabienne Bodan

Fort heureusement, les trois Mousquetaires sont toujours réunis. Jacques est parti faire les courses. Et moi je continue à photographier ! © Fabienne Bodan

Via de la Plata : Etape N°38, de Vilar de Barrio à Ourense

Chemin faisant avec...Gaspar sans le "d" ! © Fabienne Bodan

Chemin faisant avec…Gaspar sans le « d » ! © Fabienne Bodan

J'aime les roses, les fleurs et les couleurs en général. C'est pourquoi j'affectionne tout particulièrement les pérégrinations printanières. Et je ne peux m'empêcher de humer les odeurs délicates et enchanteresses des roses du chemin. © Fabienne Bodan

J’aime les roses, les fleurs et les couleurs en général. C’est pourquoi j’affectionne tout particulièrement les pérégrinations printanières. Et je ne peux m’empêcher de humer les odeurs délicates et enchanteresses des roses du chemin. © Fabienne Bodan

14 Mai 2015 : Les malotrus du chemin

Buenos dias desde Xunqueira ! Pas de Wifi satisfaisant hier donc il vous faudra encore attendre pour mes fiches hébergements! Hier « courte étape » de 23 kms jusqu’à Vilar de Barrios (mais avec 3 grains de riz et 5 chipirones avalés au dîner la veille après 35 kms dans la montagne – j’exagère à peine sur le dîner-, j’ai vraiment ramé hier matin dans l’ascension du jour). Je vais vous raconter ce que m’a expliqué l’hospitalière hondurienne de l’albergue de Vilar de Barrios (ayant voyagé au Honduras il y a 25 ans, nous avons évidemment parlé de son pays). Lorsque je lui ai demandé pourquoi il n’a avait ni casserole ni poêle dans cette magnifique cuisine, elle m’a répondu que la Xunta de Galicia ne voulait plus en mettre et qu’elle même, après en avoir laissé à plusieurs reprises à la disposition des pèlerins, avait également renoncé parce que…certains indélicats les emportaient…Notamment ceux qui ont un « coche de appoyo » (ceux qui ont une voiture qui les accompagnent) !!! Et le micro-ondes (ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas fan) ? « On l’a retiré parce que certains pèlerins séchaient leurs chaussettes à l’intérieur ». Avant, il y avait aussi un four. Lui aussi a été retiré : « certains pèlerins mettaient leurs chaussures à sécher à l’intérieur ». Pauvre monde ! Déjà on ne paye que 6 euros pour se loger. Alors voler une casserole, une poêle, des couverts, ou des assiettes, il ne faut pas s’étonner que la Xunta de Galicia qui fait de gros efforts pour rénover et entretenir des albergues, limite de plus en plus l’équipement de ses auberges. Et si cela continue ainsi, peut-être un jour jettera-t-elle l’éponge et consacrera-t-elle son budget à d’autres fins ! Bref, je ne comprends pas comment on peut avoir une conscience au raz des pâquerettes! Et encore c’est insultant pour ces si jolies fleurs !

C’était mon billet d’humeur du jour. Respect pour tous ceux qui entretiennent ces auberges et qui rendent ces pèlerinages possibles financièrement

Parfois on prend des photos pour mieux les redécouvrir au retour. Je m'aperçois que la photo qui illustre ce texte est celle du Monastère d'Oseira, qui marquera par une chute brutale la fin de mon chemin de ce printemps 2015. © Fabienne Bodan

Parfois on prend des photos pour mieux les redécouvrir au retour. Je m’aperçois que la photo qui illustre ce texte est celle du Monastère d’Oseira, qui marquera par une chute brutale la fin de mon chemin de ce printemps 2015. © Fabienne Bodan

Le magnifique cloître qui jouxte le Convento San Francisco d'Ourense, transformé en auberge pour pèlerins. © Fabienne Bodan

Le magnifique cloître qui jouxte le Convento San Francisco d’Ourense, transformé en auberge pour pèlerins. © Fabienne Bodan

Christa et moi avions marché 38 kilomètres ce jour là pour rattraper nos amis partis plus loin la veille. Et, surprise, nos italiens Ondina et Francesco avaient organisé une "pasta party". Ambiance et partage entre pèlerins de toutes nationalités. © Fabienne Bodan

Christa et moi avions marché 38 kilomètres ce jour là pour rattraper nos amis partis plus loin la veille. Et, surprise, nos italiens Ondina et Francesco avaient organisé une « pasta party ». Ambiance et partage entre pèlerins de toutes nationalités. © Fabienne Bodan

Via de la Plata : Etape N°36, de A Gudiña à Laza

A A Gudiña, vous avez deux options : poursuivre par Laza ou par Verin. © Fabienne Bodan

A A Gudiña, vous avez deux options : poursuivre par Laza ou par Verin. © Fabienne Bodan

L'étape est montagneuse mais l'une des plus belles de la Via de la Plata. © Fabienne Bodan

L’étape est montagneuse mais l’une des plus belles de la Via de la Plata. © Fabienne Bodan

Pour le plaisir des yeux. © Fabienne Bodan

Pour le plaisir des yeux. © Fabienne Bodan

12 Mai 2015 :

Ce soir, les cuisiniers fous font relâche car ils ont marché 35 kms en moyenne montagne entre A Gudina et Laza. Ils vont donc s’offrir un menu peregrino galicien et voir s’il y a innovation par rapport au lomo de cerdo que l’on nous sert depuis le départ ! L’étape du jour fut extraordinaire de beauté ! Je vous laisse la découvrir en photos…

Merci de vos petits mots d’encouragement ! Dès que je peux, je mets en ligne la suite des fiches hébergements : elles sont prêtes (sauf les 2 dernières) mais je n’ai pas eu le temps de les mettre en ligne. J’avoue que je suis un peu plus fatiguée le soir après dîner, donc suis moins opérationnelle pour la vie numérique…

Une bretonne heureuse de sa nouvelle aventure. © Fabienne Bodan

Une bretonne heureuse de sa nouvelle aventure. © Fabienne Bodan

6 kilomètres avant Laza, Christian vous accueille dans un petit bar donativo : "Arrête toi, reprend des forces, respire et je te souhaite un bon chemin". © Fabienne Bodan

6 kilomètres avant Laza, Christian vous accueille dans un petit bar donativo : « Arrête toi, reprend des forces, respire et je te souhaite un bon chemin ». © Fabienne Bodan

Via de la Plata : Etape N°35, de Lubian à A Gudiña

L'étape de Lubian à A Gudiña est l'une des plus belles de la Via de la Plata. © Fabienne Bodan

L’étape de Lubian à A Gudiña est l’une des plus belles de la Via de la Plata. © Fabienne Bodan

Que la montagne est belle ! © Fabienne Bodan

Que la montagne est belle ! © Fabienne Bodan

Cette borne marque l'entrée en Galice. © Fabienne Bodan

Cette borne marque l’entrée en Galice. © Fabienne Bodan

11 Mai 2015 :

Buenas tardes a todos ! Eh bien le riz d’hier soir a porté ses fruits puisque j’étais en pleine forme pour l’une des plus belles étapes depuis Séville, entre Lubian et A Gudina. Quelques 25 kilomètres y pico en moyenne montagne (A Gudina est à 980m d’altitude). Donc ce soir nous cuisinons à nouveau des sucres lents (des pâtes pour changer !). Nous avons maintenant parcouru autant de kms que le Camino francés ou la Voie du Puy. Nous croisons les doigts (de pied) pour que le corps tienne jusqu’au bout…

Ce jour, il y avait sur notre chemin de grosses pierres aux formes très étranges tournées vers des directions précises.

A nouveau les grosses pierres © Fabienne Bodan

A nouveau les grosses pierres © Fabienne Bodan

Drôle de tête, non ? © Fabienne Bodan

Drôle de tête, non ? © Fabienne Bodan

Via de la Plata : Etape N°34, de Requejo à Lubian

"Pèlerin,  si tu aimes la solitude, si tu aimes être l'un des protagonistes de ce chemin, te fondant dans la grandeur du paysage et confronté à la dureté du froid et de la chaleur, si tu as envie que les crépuscules t'entraînent dans ses silences profonds, et que les matins , les rayons de l'aurore te stimule l'âme... Ceci est ton chemin ! © Fabienne Bodan

« Pèlerin,
si tu aimes la solitude,
si tu aimes être l’un des protagonistes de ce chemin,
te fondant dans la grandeur du paysage et confronté à la dureté du froid et de la chaleur,
si tu as envie que les crépuscules t’entraînent dans ses silences profonds,
et que les matins , les rayons de l’aurore te stimule l’âme…
Ceci est ton chemin ! © Fabienne Bodan

Une des plus belles coquilles de la Via de la Plata © Fabienne Bodan

Une des plus belles coquilles de la Via de la Plata © Fabienne Bodan

Les premières vues de la montagne toute de violet vêtue © Fabienne Bodan

Les premières vues de la montagne toute de violet vêtue © Fabienne Bodan

10 Mai 2015 :

Aujourd’hui 20 kms entre Requejo et Lubian, et escalade du pic du Padornelo qui sépare la province de Castille y Leon de celle de la Galice. Je manque de sucres lents, car on ne mange pas assez de pâtes ou de riz. Il y en a peu dans les menus pèlerins et nous avons peu de possibilités de cuisiner. Alors ce soir, nous préparons un grand plat de riz avec légumes et pois chiches ! Et une salade tomates-thon-olives en entrée. Nous faisons avec ce que nous trouvons dans les échoppes des petits villages! Il y a à nouveau embouteillage dans les auberges. Nous étions 13 à Requejo hier soir, et il y a 16 places à Lubian. Je vous laisse calculer le nombre de lits restants pour ceux qui ont marché de Puebla de Sanabria à Lubian, et qui sont forcément arrivés plus tard…

Allez, quelques photos du jour et…au riz ! Hasta luego!

En arrivant à Lubian, l'auberge municipale à l'entrée du village la moins chère de la Via de la Plata, 3 euros en mai 2015 © Fabienne Bodan

En arrivant à Lubian, l’auberge municipale à l’entrée du village la moins chère de la Via de la Plata, 3 euros en mai 2015 © Fabienne Bodan

Dans le village de Lubian © Fabienne Bodan

Dans le village de Lubian © Fabienne Bodan

Via de la Plata : Etape N°33, de Puebla de Sanabria à Requejo

En descendant de l'auberge, on aperçoit le château des Benavente entouré de la vielle ville de Puebla de Sanabria. © Fabienne Bodan

En descendant de l’auberge, on aperçoit le château des Benavente entouré de la vielle ville de Puebla de Sanabria. © Fabienne Bodan

Bow-windows en bois sculpté...© Fabienne Bodan

Bow-window en bois sculpté…© Fabienne Bodan

Don Quichote à Sancho Panza : "Sancho, où il y a des oeuvres, les mots demeurent" © Fabienne Bodan

Don Quichote à Sancho Panza : « Sancho, où il y a des oeuvres, les mots demeurent » © Fabienne Bodan

9 Mai 2015 :

Pour mes fidèles lecteurs…et ceux qui vont le devenir…un petit extra ce matin…Mais comment, elle n’est pas encore partie à cette heure ? Eh non, car nous avons voulu visiter la magnifique cité de Puebla de Sanabria avant de partir pour une courte étape jusqu’à Requejo (11 kms !!!)…ouah…la loose me diriez-vous! Eh bien nous faisons partie des pèlerins bucoliques, gastronomes, amoureux de la nature et, en ce qui me concerne photographe et vidéaste amateur…et donc nous avançons moins vite que les pèlerins TGV. Peu importe, à chacun son chemin. Bref, il est 10h33 et voici quelques photos de Puebla de Sanabria sous les belles lumières matinales. Hasta luego amigos !

Petite info pratique du jour entre Puebla de Sanabria et Requejo : vous marcherez d’abord 1 ou 2 kms le long de la route puis prendrez un chemin qui longe la rivière puis ensuite plus de fléchage! J’ai suivi les traces de pas jusqu’à…une cascade qui me barrait la route. Ai tourné à droite pour déboucher sur un champ de pâturage où fort heureusement, le fermier était venu knspecter son troupeau. Il m’a déconseillé de poursuivre (trop d’eau), et suggéré de rejoindre la route après la carrière de sable ! Demandez toujours aux locaux votre chemin, car il y a de gros travaux pour la ligne de train à grande vitesse jusqu’à Ourense. Ici, ça ronfle déjà ! Bououououhhhh
Avant d’éteindre ma lampe frontale, quelques photos de cette mini – étape ! Demain nous franchissons le col de Padornelo ! Hasta luego !

Puebla de Sanabria, toujours. © Fabienne Bodan

Puebla de Sanabria, toujours. © Fabienne Bodan

Pour la première fois, je m'accorde une sieste après le pique-nique, avec la cigüeña Pilar. © Fabienne Bodan

Pour la première fois, je m’accorde une sieste après le pique-nique, avec la cigüeña Pilar. © Fabienne Bodan