Fabienne Bodan, les chemins de Compostelle et du monde chevillés au corps

Je n’ai pas pour habitude de parler de moi. Je m’appelle Fabienne Bodan, les chemins de Compostelle et du monde chevillés au corps. Par mon travail, je souhaite mettre en valeur celui de centaines d’associations et de bénévoles dans le monde entier. Comme des fourmis, ils créent, documentent, balisent et font vivre des itinéraires de randonnée empruntant d’anciennes voies de pèlerinage. J’en ai recensé plus de 1000 dans le monde. J’avais cependant accepté de répondre aux questions de Marie-France Marchand, tourdumondiste, blogueuse et hypnothérapeute.

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une belle rencontre entre voyageuses

En mai 2019, une tourdumondiste blogueuse m’a fait l’honneur d’une interview pour sa chaîne You Tube. Nous nous étions rencontrées en septembre 2015 au Festival des Globe-Trotters. Le hasard (auquel je ne crois pas) avait placé nos stands l’un en face de l’autre. Marie-France Marchand y exposait son tour du monde en solo de 9 mois. De mon côté (Fabienne Bodan), j’avais installé un bureau des pèlerins pour y parler des chemins de Compostelle.

Stand de Fabienne Bodan sur les chemins de Compostelle au Festival des Globe-Trotters 2015. Opéra de Massy.

qui est marie-france marchand ?

Marie-France Marchand était une jeune femme sérieuse et carriériste. Mais le jour où, après 2 ans de bons et loyaux services, son patron la met au placard sans aucune forme d’explication, son monde s’écroule. Qui est-elle, que veut-elle ? Pas de réponse. C’est un livre qui crée le déclic. Marie-France découvre la face cachée des émotions. Elle, jeune femme instable, vulnérable et émotive (à ses yeux et ceux des autres), a en fait, plein de potentiels et d’expériences à vivre ! Elle décide d’aller remplir la page blanche d’une vie personnelle laissée vierge depuis trop d’années. C’est là qu’elle quitte tout : patron-boulot-appart-amis et famille pour faire un tour du monde en solo en sac à dos durant 9 Mois.

D’un tour du monde à l’aide aux autres

Anciennement cadre dans la Mode, elle troque talons hauts pour baskets et sac à dos. Son nom de voyageuse itinérante, WOMAN ON TOUR, lui colle alors à la peau et plus encore ! Car ce voyage s’avère rapidement être initiatique. Le voyage est tout autant intérieur et transformateur. Depuis son retour en 2015, elle s’est trouvée et surtout « elle s’est approuvée ». Différente, nouvelle, et pourtant bel-et-bien elle-même. Elle met aujourd’hui ses qualités d’écoute, son intuition et sa sensibilité au service des transformations et guérisons intérieures. En particulier auprès des femmes sensibles en souffrance et quête de sens au travail. En s’inspirant des voyageurs et en leur donnant la parole à l’occasion d’interviews, elle inspire celles et ceux qui veulent entamer ou poursuivre cette quête d’authenticité, cette quête de vie réussie, pour soi. Sortir des cases, pour mieux créer sa bulle. Son leitmotiv. 

LES POINTS-CLÉ de cette interview

Voici la présentation de cette interview de 40 minutes par son auteure, Marie-France : ☀ Dans cette interview, Fabienne nous parle de ses premiers pas en tant que pèlerine sur les chemins de Saint-Jacques et partage des conseils aux futurs randonneurs. Elle nous livre un témoignage aussi poignant qu’instructif sur la force intérieure qui lui a permis de terminer un ouvrage de +400 pages répertoriant +800 chemins de pèlerinage dans le monde alors même qu’elle vivait un deuil familial. Rescapée d’un cancer des ganglions lymphatiques à l’âge de 35 ans, elle en a tiré des enseignements spirituels qu’elle nous partage au fil de la conversation. Chemin et cheminements de vie sont intimement liés dans cette entrevue qui allie simplicité et messages de valeur…

  • 01:05 Présentation Fabienne BODAN
  • 02:18 Témoignage & récit de voyage vers Compostelle
  • 04:15 À quels genre de transformations intérieures doit-on s’attendre sur les chemins de pèlerinage ?
  • 05:42 Prises de consciences sur les chemins (et pas seulement…)
  • 09:13 Comment as-tu trouvé la force de terminer ton livre malgré le deuil de ton papa ?
  • 12:31 Comment vivre sa vie quotidienne en gardant les enseignements et les bénéfices du voyage ?
  • 16:53 La compréhension des causes des maux et des maladies favorise-t-elle la guérison ?
  • 29:42 A quoi sert l’intuition ? Puis-je ne pas travailler sur moi ?
  • 35:04 Le premier pas pour se connaître serait-il d’aller marcher ?
  • 38:03 Présentation de Fabienne et autres livres en perspective

Pour en savoir plus

Qui est l’auteure de cet article ?

Fabienne Bodan et son Guide des chemins de pèlerinage du monde (Éditions Ouest-France)

Fabienne BODAN a arpenté les chemins de Compostelle (4 000 kms en France, Espagne et Portugal) depuis 2012. Mais aussi des sentiers de l’Himalaya et d’Amérique du Sud. Grande voyageuse depuis 40 ans, elle porte un intérêt tout particulier aux lieux sacrés des diverses traditions spirituelles. Elle a créé en 2015 le site Pèlerins de Compostelle, dédié aux chemins vers Saint-Jacques-de-Compostelle et plus, largement, aux chemins de pèlerinage. Son second site, Chemins vers le Sacré, accompagne ses livres et s’ouvre également aux chemins de pèlerinage dans le monde entier. Elle anime la page Facebook Pèlerins de Compostelle.

Fabienne BODAN est également l’auteure de trois ouvrages sur les chemins. Merci de l’aider à financer son travail d’information sur les chemins en achetant et en faisant connaître ses ouvrages :

Elle a été choisie par France 3 comme fil rouge du documentaire Sur les chemins de Compostelle, de l’émission Des Racines et des Ailes (diffusion 2019 & 2020).

AVERTISSEMENT

Cet article est un et indivisible. Vous êtes invités à le partager dans son intégralité à condition d’en citer la source (site https://pelerinsdecompostelle.com). En aucun cas, vous n’êtes autorisés à en extirper des extraits et à les publier sans en citer la source.

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Récit de pèlerinage sur le Camino del Invierno : sommaire

Camino del Invierno étape 5

Pour faciliter votre navigation dans les méandres de ce site, ce sommaire vous aidera à accéder au récit de pèlerinage sur le Camino del Invierno (compte-rendu journalier de mes étapes, avec vidéos, photos et informations pratiques), de Ponferrada à Saint-Jacques de Compostelle (juillet 2016). Il vous suffit de cliquer sur l’étape qui vous intéresse. Buen camino !

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Camino de Madrid : étape 4, de Mataelpino à Cercedilla

De Mataelpino à Cercedilla, une courte étape d’une vingtaine de kilomètres avec les montagnes en point de mire avant d’attaquer la seule étape difficile de ce chemin de Madrid, celle qui franchit le col de la Fuenfria (1795 mètres). Aujourd’hui, une jeune trentenaire coréenne, Kim, a rejoint le trio. Elle apprécie la cuisine européenne, et sa gourmandise n’a rien à envier à celle de mes deux compagnons Christa et Jacques. Traditionnellement, le dimanche est le jour des « churros » dans notre trio (et tout particulièrement pour le duo qui m’accompagne !). Kim n’est pas en reste. Le quatuor s’offre une halte chocolatée, grasse et sucrée à Navacerrada, station de ski très fréquentée par les Madrilènes !

Et aussi la vidéo de notre jeune coréenne, Kim pour la même étape :

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Camino de Madrid : étape 3, de Colmenar Viejo à Mataelpino

Aujourd’hui, seconde étape du Camino de Madrid, entre Colmenar Viejo et Mataelpino…sous la pluie (battante à certains moments). Un chemin de sable et de pierres, bordé d’un mur de pierres, avec les montagnes enneigées se rapprochant à chaque pas. Le trio des Mousquetaires de la Via de la Plata s’est reformé pour l’occasion, et nous dédions ce chemin à nos amis Québécois Rachel et Jean-Paul, initiateurs de ce projet auquel ils ont du renoncer.

A la sortie de Colmenar Viejo...

A la sortie de Colmenar Viejo…

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, dit l’adage. Depuis notre arrivée à Madrid, la météo virevolte et nous montre toutes ses facettes. 10 degrés les premiers jours, une température à enfiler toutes nos épaisseurs. Puis soudain 17 à 18 degrés pour une première étape ensoleillée. Après une nuit confortable, un dîner raffiné pour la modique somme de 12 euros et un petit déjeuner copieux, la pluie marque cette seconde journée. Nous envisagions de nous arrêter à Manzanares, mais l’albergue parroquial est désormais fermée.

Pont médiéval entre Colmenar Viejo et Manzanares El Real. © Fabienne Bodan

Pont médiéval entre Colmenar Viejo et Manzanares El Real. © Fabienne Bodan

Alors nous marcherons jusqu’à Mataelpino, où nous retrouverons un logement plus adapté au porte-monnaie des pèlerins : l’albergue municipale, en plein centre du village, propose 16 lits en dortoir pour 8 euros la nuit. Nous n’avons pas encore retrouvé les automatismes du chemin, peinant à retrouver rapidement les affaires dont nous avons besoin. Le chemin conduisant à Manzanares est composé de sable et de pierres. Il commence à prendre progressivement de l’altitude : dans deux jours, nous franchirons le point le plus haut de tous les chemins jacquaires espagnols, le Puerto de la Fuenfria, 1795 mètres. Il semble encore enneigé. Mais après-demain est un autre jour…La pluie ne se lasse pas de tomber toute la journée, parfois presque imperceptible, parfois battante. Mais le pèlerin marche sous tous les temps. Nous nous réfugions dans un bar de Manzanares juste avant la chute de trombes d’eau. Le serveur se fait pressant. Nous n’avons pas eu le temps de déposer nos sacs qu’il souhaite enregistrer notre commande. Il nous faut nous réchauffer. Nous sommes déjà très humides. Tortillas, croquetas de patatas, pincho de jamon serano accompagnés d’une boisson chaude et nous sommes prêts à affronter à nouveau le mauvais temps. Qui, étranger à ces chemins, peut comprendre ce qui pousse un marcheur à braver les intempéries, plutôt que de rester confortablement au chaud ?

Au loin, les premières cimes enneigées, avant d'arriver à Mataelpino. © Fabienne Bodan

Au loin, les premières cimes enneigées, avant d’arriver à Mataelpino. © Fabienne Bodan

Nous avons rencontré Kim au Gran Hostal Chiscon de Colmenar Viejo. Pas difficile d’identifier un pèlerin ! Cette jeune femme coréenne se promène avec une Go Pro et propose sur You Tube des images de ses étapes. En coréen, certes, mais on peut toujours admirer les images !

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Camino de Madrid : étape N°2, de Fuencarral à Colmenar Viejo

Dès la sortie de Fuencarral (donc de la banlieue madrilène), l’on chemine en pleine nature sur des sentiers. Le Camino de Madrid est extrêmement bien balisé, surtout jusqu’à la province de Valladolid, et d’une flèche (ou borne) on aperçoit la suivante. Impossible donc de se tromper.

Camino de Madrid, étape N°2, au départ de Fuencarral, le "Camino de Canada" © Fabienne Bodan

Camino de Madrid, étape N°2, au départ de Fuencarral, le « Camino de la Canada » © Fabienne Bodan

Vous avez pu lire la genèse de ce nouveau projet de camino, dont l’initiative revenait à un couple d’amis québécois, Rachel et Jean-Paul. Ils ont du renoncer à ce projet en dernière minute pour raison de santé, aussi lorsque nous lisons Camino de la Canada, nous avons une pensée émue pour eux

Camino de Madrid, étape N° 2 : dès la sortie de Fuencarral, l'on chemine sur des sentiers en pleine nature © Fabienne Bodan

Camino de Madrid, étape N°2 : dès la sortie de Fuencarral, l’on chemine sur des sentiers en pleine nature © Fabienne Bodan

Nous avons découpé nos premières étapes un peu différemment. Je préfère commencer en douceur, et cela nous a permis d’éviter deux étapes de respectivement 27 (Tres Cantos à Manzanares) et 33 kilomètres (Cercedilla à Segovia) lors des 4 premiers jours. En outre, l’auberge pour pèlerins (paroissiale) est désormais fermée. D’où l’idée d’un petit entraînement pour sortir de Madrid (jusqu’à Fuencarral) et pouvoir y repasser une soirée avant de se lancer définitivement dans le camino, et une seconde étape de Fuencarral à Colmenar Viejo (23,8 kms), une troisième de Colmenar Viejo à Mataelpino (22,8 kms) et une quatrième de Mataelpino à Cercedilla (15 kilomètres), avant d’attaquer la montée vers le Puerto de la Fuenfria (1795m) et la seule étape éprouvante de ce chemin, de Cercedilla à Segovia (33 kms).

Le première borne kilométrique du Camino de Madrid (il faut y rajouter une quinzaine de kilomètres pour un départ du centre de la capitale espagnole © Fabienne Bodan

Le première borne kilométrique du Camino de Madrid (il faut y rajouter une quinzaine de kilomètres pour un départ du centre de la capitale espagnole) © Fabienne Bodan

Premier « Mojon« . Souriez, vous êtes de retour sur le camino, ses « flechas amarillas et ses mojones (bornes kilométriques). Ici, tout est intact. Pas de tags, pas de pillage de plaques. L’avantage d’un chemin peu fréquenté !

Premier franchissement d'un arroyo à gué, entre Très Cantos et Colmenar Viejo. Les blocs de granit facilitent le passage © Fabienne Bodan

Premier franchissement d’un arroyo à gué, entre Très Cantos et Colmenar Viejo. Les blocs de granit facilitent le passage © Fabienne Bodan

« En abril, aguas mil« . Selon le dicton espagnol, le mois d’avril marque la pleine saison des pluies. Nous avons été épargnés par la pluie, mais souffert du froid. Les arroyos (ruisseaux) débordent  donc légèrement, et les blocs de granit permettent de les franchir à gué sans difficulté !

Une Via Pecuaria est une voie de transhumance utilisé par les bergers pour mener le le bétail caprin, ovin et bovin d'un lieu traditionnel de pâturage à un autre © Fabienne Bodan

Une Via Pecuaria est une voie de transhumance utilisé par les bergers pour mener le le bétail caprin, ovin et bovin d’un lieu traditionnel de pâturage à un autre © Fabienne Bodan

Première étape sans difficulté, pour se remettre dans l’ambiance du chemin. C’est plat, sans asphalte, tranquille, peu fréquenté (nous ne sommes que trois), bien balisé. A Colmenar Viejo, il n’y a pas d’auberge, mais un hôtel confortable, le Gran Hostal Chiscon. Attention, cependant, car pour un pèlerin solitaire, la note peut être salée (44 euros la nuit, petit-déjeuner inclus).

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Camino de Madrid : étape 1, de Madrid à Fuencarral

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A l’auberge de jeunesse le Cats Hostel de Madrid, non loin de la Puerta del Sol et de la plaza Mayor madrilène, le petit déjeuner n’est servi qu’à partir de 8h. Il n’a rien d’un solide petit déjeuner pour pèlerin : tout y est industriel et sous vide, brioche, croissant, pain de mie, jusqu’à la poudre d’orange digne du Tang de la jeunesse des cinquantenaires. Nous avons parcouru les premiers kilomètres de ce camino de Madrid hier soir, en revenant de notre excursion au cañon del Rio Lobos. Une petite mise en jambe, initialement prévue jusqu’à Fuencarral.

La place de Santiago, point de départ du Camino de Madrid vers Compostelle et du Camino d'Uclès, vers le monastère du même nom © Fabienne Bodan

La place de Santiago, point de départ du Camino de Madrid vers Compostelle et du Camino d’Uclès, vers le monastère du même nom © Fabienne Bodan

C’était sans compter la difficulté de localiser le point de départ. Si certains guides suggèrent un départ de la Puerta del Sol, nous souhaitions un lieu plus symbolique et spirituel. Quoi de plus approprié que de démarrer de l’église de Santiago ?

Eglise de Santiago, plaza de Santiago, non loin du Palacio Real, Madrid © Fabienne Bodan

Eglise de Santiago, plaza de Santiago, non loin du Palacio Real, Madrid © Fabienne Bodan

A la cathédrale, on nous indique qu’elle est située après le Palais Royal. Après quelques tâtonnements, un policier municipal nous indique la direction de l’église recherchée. Une statue de Saint-Jacques nous accueille. Premiers tampons sur nos crédentiales à la sacristie. Premières images de ce nouveau camino. Il est déjà 18h45.

Camino de Madrid. Le premier sello gentiment tamponné dans la sacristie de l'église de Santiago, Madrid. © Fabienne Bodan

Camino de Madrid. Le premier sello gentiment tamponné dans la sacristie de l’église de Santiago, Madrid. © Fabienne Bodan

Calle Mayor. Plaza de Cibeles. Paseo de Recoletos. Et un paseo de la Castellana interminable ! La sortie de ville n’a rien d’enchanteur. Nous nous fixons un challenge : au premier qui trouvera la première flèche jaune de ce chemin. Plaza de Castilla, les tours penchées de Kio. Et soudain, la première flèche. Nous reprenons le métro vers la plaza Mayor. Direction, le Mercado San Miguel, où une multitude de petits stands proposent d’appétissants tapas : empanadas, croquetas, pimientos de Padron, boquerones fritos, pulpo à la plancha, chorizo, jamon serrano, mini-saucissons, de quoi ravir les papilles d’un pèlerin !

Camino de Madrid : la première flèche du chemin, au bout de 6 kilomètres, après les tours penchées...

Camino de Madrid : la première flèche du chemin, au bout de 6 kilomètres, après les tours penchées…

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Camino de Madrid : l’arrivée à Madrid

Ce Camino de Madrid fut un chemin court. Je vous propose donc un récit de pèlerinage sous forme de diaporamas, dont la réalisation prend…un certain temps, et s’avère donc difficilement envisageable sur de longs chemins…

Souriez, vous êtes à Madrid, et plus particulièrement sur la Plaza Mayor ! © Fabienne Bodan

Souriez, vous êtes à Madrid, et plus particulièrement sur la Plaza Mayor ! © Fabienne Bodan

11 avril 2016. 17h45. Je décolle de Paris, pour atterrir à Madrid deux heures plus tard. Jacques, lui, s’envole de Nantes. Il arrivera à destination 5 minutes avant moi. Avant d’effectuer nos premiers pas sur le chemin, nous passerons une première journée à Madrid, en attendant Christa. Puis nous partirons pour une petite excursion vers le Cañon del Rio Lobos pour deux jours.

Le Mercado San Miguel, tapas, vino et atmosphère...© Fabienne Bodan

Le Mercado San Miguel, tapas, vino et atmosphère…© Fabienne Bodan

Mais pour commencer notre séjour, nous avons une envie de tapas ou, comme on dit à Madrid, de pinchos. Alors, direction le Mercado San Miguel (voir ma fiche informations pratiques et bonnes adresses).

Mercado San MIguel, Madrid. Empanadas © Fabienne Bodan

Mercado San Miguel, Madrid. Empanadas © Fabienne Bodan

On peut être pèlerin et néanmoins visiteur lorsque l’on ne marche pas, n’en déplaise à celui qui m’a laissé un jour un commentaire lorsque je parlais de la dégustation de tapas et de la visite de Madrid : « alors, on se goinfre et on se balade » ? Je vous laisse apprécier la délicatesse des propos… Et bien, moi, j’aime découvrir les gens, la culture sous toutes ses formes, les monuments, la nature, la gastronomie, (et bien plus encore car je me passionne pour l’énergie des lieux, leur histoire, les relations entre différents lieux dits sacrés), car si je considère ces longues marches comme une aventure intérieure en adéquation avec la nature, j’accorde également beaucoup d’importance aux rencontres et aux moments partagés, à la découverte des villes et villages traversés et à toutes les spécificités du pays ou de la région.

Le Palacio Real de la famille royale espagnole © Fabienne Bodan

Le Palacio Real de la famille royale espagnole © Fabienne Bodan

Du Palais Royal à la Cathédrale Nuestra Señora de la Almudena, il n’y a qu’un pas.

Cathédrale Nuestra Señora de la Almudena, Madrid © Fabienne Bodan

Cathédrale Nuestra Señora de la Almudena, Madrid © Fabienne Bodan

Mon parapluie trouvera, comme moi, porte close face au Palais Royal.

Ce jour-là, mon parapluie se fit volant, s'accrochant aux grilles du Palais Royal madrilène...© Fabienne Bodan

Ce jour-là, mon parapluie se fit volant, s’accrochant aux grilles du Palais Royal madrilène…© Fabienne Bodan

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